Aimez le pays ou quittez le !

Tous les francophones connaissent le slogan devenu célèbre depuis son utilisation par le leader du Front National Jean Marie Le Pen : « La France, aimez la ou quittez la ». Tous les "bons samaritains" que compte le microcosme intellectuel francophone avaient hurlé, alors, aux « racistes » et aux « extrémistes de droite ». A la « droite dure » lorsque, à son tour, Nicolas Sarkozy avait, dans son style, demandé lors de sa campagne électorale à tous ceux qui n’acceptaient pas la loi du plus grand nombre de quitter le pays. Telle est pourtant la logique qui a court à travers la planète. Seuls les pays occidentaux, sous la pression des droits de l’hommistes, hésitent à s’en réclamer.

Un slogan et une pratique, néanmoins, adoptés -contre leur gré, de tout temps et en tout lieu- par les Juifs minoritaires, violentés par les populations locales hostiles. Nul ne leur fit, cependant, le grief de ne pas avoir aimé leur pays d’adoption.

Actuellement, en Israël, un débat fait rage. Faut il que cet état soit la patrie du peuple juif ou seulement le pays de ses citoyens ? La réponse à cette question déterminera définitivement le relations entre les citoyens juifs et ceux d’origine arabe exigeant d’avoir une égalité dans les droits. La lecture de cette revendication peut laisser croire qu’un ‘’apartheid’’ -terme à la mode en ce moment pour qualifier Israël- sévit en ce pays. Rien n’est plus faux évidemment. Bien malin et menteur celui qui pourra prouver le contraire.

Cette requête de la part de la communauté arabo-israélienne ne vaut, évidemment, que pour mettre fin à la loi de retour réservée aux seuls Juifs. Ainsi, devenus minoritaires dans leur pays -pourtant reconnu par la loi internationale et crée sur la terre ancestrale-, les Israéliens de confession juive devront, à nouveau, subir l’hostilité de la population musulmane -devenue majoritaire par l’arme démographique ou par le retour de leurs « réfugiés »- et mettre à nouveau en pratique cette sentence que le monde leur applique depuis si longtemps : « Quittez le pays ou souffrez ».

Sommation inique si l’on sait que l’état ‘’palestinien’’ à naître ouvrira ses portes à l’immigration selon son seul bon vouloir. Un état composé, dés sa création, de territoires devenus Judeirein. Sans Juifs. Un pays tel que l’avaient rêvé les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Une nation qui pourra, alors, se targuer d’être la patrie de tous ses citoyens. Ce qui confortera les arabo-israéliens dans leur exigence, au nom des droits de l’homme, d’une même attitude de la part d’Israël.

Ce débat injustifié démontre, si besoin était, la fracture grandissante entre les deux principales communautés israéliennes. La revendication arabo-israélienne deviendra, si l’on n’y prend garde, la nouvelle raison d’une guerre larvée ou ouverte faite à Israël par la Ouma, et cela dès la naissance officielle de l’état ‘’palestinien’’ et d’un retrait des forces armées israéliennes de tous ses territoires.

Il faut donc que les israéliens imposent à leurs dirigeants d’inclure, lors des discussions avec l’Autorité palestinienne, un maximum de villes et villages arabo-israéliennes dans les frontières de l’état voisin à naître. Quant aux autres, les arabo-israéliens qui resteraient sur le territoire israélien, il faudra qu’ils reconnaissent, à l’ instar de l’obligation faite aux 57 pays musulmans, Israël comme état juif ou qu’ils quittent, sans aucun espoir de retour, l’unique patrie des Juifs. Et tant pis si cela fera hurler les ‘’bons samaritains ’’, partisans d’idéologies antisémites parce qu’antisionistes.

source : victor-perez

Les Arabes israeliens ne quitteront certainement pas Israel, ils y sont trop bien.

Mais de la a justifier certaines pratiques discriminatoires, il y a un pas que je n'oserai pas franchir.

Des le moment ou des Juifs parlent librement de la population arabe comme etant un ennemi strategique potentiel, des le moment ou on suppute de detacher des regions israeliennes a forte population arabe et de les proposer en echanges de "blocs" de colonies, des ce moment la, on ne peut esperer egalement des manifestations d'affection et de reconnaissance de ces memes populations considerees au mieux comme des marchandises et au pire comme des terroristes.

Alors ne s'etonnons pas des prises de position extremiste des Arabes israeliens. Posons nous d'abord la question comment on en est arrive la.
Apres tout, nous sommes majoritaires dans ce pays depuis 60 ans et personne parmi les minorites nationales nous a oblige a agir et a parler de la facon dont nous le faisons!

Tout depend de nous, de ce que nous voulons. Si nous desirons voir une minorite nationale bien integree, nous pouvons y arriver, assez vite meme.
Mais si nous continuons a voir dans ces gens un potentiel dangereux, alors en fin de compte, ils le deviendront. C'est ce qu'on appelle realiser une prophetie.

Je crois Georges que tu as raison ; on ne peut donner raison à ces israéliens qui s'installent en Judée-Samarie, qui font un "fait accompli" qu'Israël n'a plus qu'à défendre, comme si la politique d'Israël se faisait dans un bloc d'implantations. (je n'aime pas le terme de colonie)
La haine des uns pour les autres est normale, il ne fallait pas s'attendre à ce que les arabes aiment les israéliens qui les ont "spoliés" même des terres achetées légalement, qui les ont "expulsés", alors qu'ils sont responsables de cette "expulsion" dont tout le monde sait qu'il s'agit d'un départ volontaire.
Le problème, c'est qu'ils n'ont pas attendu que les israéliens parlent d'échange de territoires pour vous haïr, et que même si vous leur installiez une fontaine de loukoums, ils vous hairaient toujours autant.
Tu veux être aimé? alors meurs. Suicidez vous tous, mais avant, demandez pardon. Reconnaissez vos fautes, comme l'Algérie demande à la France de le faire.
Je crois que l'avenir aurait pu être différent, mais je ne sais pas comment les israéliens auraient pu faire ; le hamas veut aller aux discussions d'Annapolis, pourquoi faire? ils ne veulent pas reconnaître Israël, à quoi bon leur participation?
C'est du cinéma, en cinémascope et en couleur, comme on disait dans les années 60.
Ils ne vous aiment pas, tant pis. On ne peut être aimé de tout le monde, avec ce genre de voisin, l'essentiel est d'être respecté, crois moi.

Faites ce que vous avez à faire, la Galout a besoin de vous, vous avez des devoirs envers nous, comme nous en avons envers vous, et l'essentiel est que nous nous aimions.

Guitl,

Je ne parle meme pas des Arabes habitant dans les territoires. Ceux la ne sont pas Israeliens, sauf ceux de Jerusalem-Est.

Je parle des Arabes israeliens, ceux qui vivent principalement en Galilee, dans le Neguev et sur la frontiere-est d'Israel, tout au long de ce qu'on appelait avant 1967 "la ligne verte".

Il ne s'agit pas seulement de terrains expropries indument, mais aussi d'une politique systematique de discrimination. En general, une agglomeration arabe recoit 10 fois moins de subventions gouvernementales qu'une agglomeration juive. C'est vrai que les Arabes ne sont pas bons payeurs d'impots locaux, mais tout de meme le gouvernement aurait pu faire plus d'efforts.

Il y a aussi le probleme des emplois gouvernementaux, les difficultes faites aux etudiants potentiels, et surtout le fait qu'etant toujours consideres comme des ennemis potentiels, ils ne peuvent etre embauches dans toute une serie de postes memes privees.
Pour un jeune arabe, faire des etudes d'ingenieur n'a aucun sens. Il ne sera jamais embauche ensuite! Aussi les voit-on beaucoup faire la medecine, ou la pharmacie, ou la medecine-dentaire, ou des etudes de droit ou d'expertise-comptables.

Il y a enfin le surpeuplement des classes dans les ecoles primaires et secondaires, l'absence de creches, de jardins d'enfants, de clubs sociaux, d'installations sportives, d'infrastructures culturelles.

Et meme si le niveau socio-economique des Arabes israeliens est nettement superieur a la majorite des Arabes non-israeliens (a part les citoyens des pays du Golfe), la comparaison n'a pas beaucoup de sens. Les Arabes israeliens se comparent avant tout a leurs concitoyens israeliens non-arabes. Et cette comparaison est malheureusement defavorable.