1 – Le livre en hébreu ‘Où vivons-nous ?’ : Docteur Yona Hadari a constitué son livre ‘Où vivons-nous ?’ sur la base de confrontations qu’elle a organisées entre des personnalités de gauche et de droite. Interviewée par Ori Paz du journal Makor Rishon sur ce qui lui paraît être le point de désaccord entre les deux tendances opposées, Dr Hadari a répondu : « L’Etat d’Israël n’a aucune obligation d’exister, dit la gauche. Si elle n’a pas raison, qu’il disparaisse ! La droite dit que l’Etat d’Israël doit subsister à tout prix. Si ce n’est justifié de façon absolue, que ce ne le soit pas ! »Le retour en exil (Galout) est donc envisagé froidement par la gauche. Les deux avis de droite comme de gauche portent la signature d’athées, car un homme religieux n’aurait pas considéré que le droit à l’existence d’Israël ne soit pas un droit absolu sans ‘si’. La gauche athée, qui rejette ouvertement les Livres Sacrés, ne peut justifier sa présence sur cette terre et se voit comme un envahisseur, alors que la droite connaît ses droits historiques sur cette terre. Les religieux, s’appuyant sur le Tanah (ils peuvent également s’appuyer sur le Coran), non seulement brandissent l’Histoire comme justification mais encore y voient la main de D.ieu et donc les non Juifs (les Arabes en particulier) sont les envahisseurs.
Remarquons que la gauche veut ignorer également l’Histoire récente : la Déclaration Balfour (1917), les Accords de San Rémo (1920-1922), et la division de la Palestine faite par les Anglais entre le royaume Hashémite (80% des terres) pour le peuple Palestinien à l’Est du Jourdain et le foyer Juif (20%) à l’Ouest du Jourdain. Il est vrai que les Anglais faussèrent le jeu et soutinrent les revendications arabes de Hadj Amin El Husseini, nommé Mufti de Jérusalem, dans la partie de la Palestine revenant aux Juifs ; notamment ils limitèrent l’émigration de façon cruelle.
C’est cette gauche, post sioniste qui nie l’Etat juif, qui dirige, en dictateur, Israël !
2 – Encore Sdérot : La Cour Suprême de Justice s’inquiète de ce que Sdérot ne soit pas protégée et transformée en abri en béton et demande des explications au gouvernement. En fait, elle aurait dû consulter un ingénieur qui lui aurait expliqué qu’une telle exigence est absurde sur le plan technique et financier. Alors quoi faire? La Ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, a choisi : entre une action militaire de grande envergure et le processus de paix, elle a opté pour le second… et tant pis pour les ‘victimes de la paix’. Elle a raison en partie : pourquoi ferions-nous une action qui soumettrait la bande de Gaza… pour la remettre entre les mains de Abou Mazen au prix de centaines de morts et blessés de Tsahal ? Jamais ! Il faut conserver le Hamas à Gaza qui nous garantit la cassure avec Ramallah et rend caduque le problème du ‘passage garanti’.
D’autre part, qui est Abou Mazen ? N’est-ce pas le patron du Fatah et des organisations annexes Brigades des Moudjahidines, Brigades des Martyrs El Aqsa qui continuent à assassiner (Ido Zoldan zal) ? Après son discours à Annapolis, qui ose parler de lui comme d’un partenaire modéré ? Que peut-on exiger de plus un extrémiste ? La relative tranquillité de la Judée –Samarie ne découle-t-elle pas de la présence active de Tsahal ? Pourquoi Tsahal perpétuerait-t-il ‘l’invasion’ si les 20000 policiers de Abou Mazen agissaient ?
Par contre se limiter au ‘processus de paix’ ne tient aucun compte des souffrances des civils proches de Gaza. Pour faire plier le Hamas, l’armée doit rentrer dans la bande de Gaza lentement et détruire massivement tout et provoquer un flot de réfugiés… vers l’Egypte. Peut-être sera-t-elle convaincue qu’il lui faut reprendre en main ce territoire. Après l’assemblée organisée pour commémorer les 20 ans du Hamas à Gaza le 14-12-2007, qui a remporté un énorme succès (150000 personnes présentes), nous pouvons nous convaincre que les Palestiniens, soumis à un lavage de cerveaux intensif (sans contre partie de nos gauchistes, voir paragraphe 1), se sont mutés en peuple criminel qui ne doit pas provoquer la pitié.
Maintenant si Abou Mazen veut récupérer la bande de Gaza, qu’il organise son armée, qu’elle traverse Israël (bien encadrée par Tsahal) et qu’elle aille combattre et soumettre le Hamas !
3 – Le Golan : Avi Dichter, Ministre de la Sécurité Intérieure, proclame à chaque occasion que nous ne pourrons avoir la paix avec la Syrie qu’au prix de la restitution du Golan qu’elle avait conquis en 1948 et occupé pendant 19 ans jusqu’à sa libération en 1948 et sa réintégration au domaine du Mandat britannique. Est-ce votre rôle, Avi Dichter, de parler de ce sujet ? Savez-vous que, s’il s’agit certes d’une condition nécessaire aux yeux de Bashar El Asad, ce n’est pas une condition suffisante ? Sa gourmandise va jusqu’à la destruction d’Israël depuis 60 ans soit en nous combattant directement soit par l’utilisation du Hizballah. Ne craignez-vous pas que le Golan ne lui serve de tremplin pour attaquer plus efficacement Israël ? Et enfin jusqu’à quand baisserez-vous la tête en tentant de satisfaire les exigences des vaincus ? Ne sommes-nous pas en droit d’exiger de la Syrie qu’elle reconnaisse la souveraineté d’Israël sur le Golan après 60 ans de guerres ? Ne serait-ce pas la seule preuve que ses intentions de paix sont sans arrière pensée ?........
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Mer 19 Déc - 10:48