assassinat mysterieux en Russie

Un journaliste d'origine juive assassiné en Russie
Claire Dana Picard
jeudi 25 janvier 2007 - 09:04







Le site NFC révèle ce jeudi matin qu’un journaliste d’origine juive de 25 ans, Konstantin Borovko, a été assassiné la semaine dernière dans la ville de Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe. Il était titulaire de la nationalité israélienne et travaillait pour l’Agence Juive.

Les circonstances de ce meurtre n’ont pas encore été élucidées par la police locale qui poursuit ses recherches. D’après les premiers éléments de l’enquête rapportés par NFC, la victime aurait quitté un night-club, dans la nuit du 19 janvier, en compagnie d’un ami. Les deux hommes auraient alors été attaqués par un groupe d’inconnus. Konstantin aurait succombé sur place aux coups violents qui lui ont été assénés sur la tête par ses agresseurs.

Borovko était connu dans la région. Il avait notamment travaillé avec l’une des chaînes de télévision locales et avait étudié le journalisme à l’université de Vladivostok.

Konstantin Borovko est né à Khabarovsk, à 800 km au nord de Vladivostok. En 2002-2003, il est arrivé en Israël dans le cadre d’un programme pour futurs universitaires appelé TAKA. Il a alors séjourné dans un home de nouveaux immigrants de l’Agence juive à Ashkelon et a obtenu la nationalité israélienne. Pour des questions familiales, il a dû repartir vers son pays natal où il a poursuivi ses activités pour l’Agence juive et a pris l’initiative de plusieurs projets, animant notamment de nombreuses activités pour la jeunesse de la communauté juive.

NFC ajoute qu'après le meurtre du jeune homme, l’Agence Juive s’est mobilisée pour venir en aide à la famille pour l’organisation des obsèques. Quant au président de l’Agence juive, Zeev Bielsky, il aurait appelé les autorités locales à mener une enquête approfondie sur cet assassinat afin que les coupables soient traînés en justice. Il a en outre ordonné à ses subordonnés de prodiguer toute l’assistance nécessaire à la famille de la victime.

Le Comité de protection des journalistes (CPJ) a indiqué que depuis 1992, pas moins de 42 journalistes auraient été tués en Russie, dont la plupart victimes d’attentats prémédités. Treize d’entre eux auraient trouvé la mort depuis l’avènement du président russe Vladimir Poutine.



arouts7

à l'époque communiste on pouvait marcher dans les rues la nuit, les voleurs avaient tellement peur de finir en Sibérie qu'on ne risquait rien. Depuis la libéralisation, un copain russe m'avait dit que c'était terminé, partir la nuit de l'hôtel, et aller à minuit sur la place rouge c'était du suicide.

exactement!
c'est pareil à tunis sous le regime tres policé de ben ali, les femmes peuvent se balader en pleine nuit toutes seules sans courir le moindre danger!

Ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'il arrivait de sortir de chez soi, le cœur tranquile, le pas léger. Pour aller sur la Place Rouge, vers la minuit.
Et sans savoir pourquoi, on se retrouvait en Sibérie.

exact guitl un vrais coupe gorge la nuit sur la place rouge...
ronde de maffieux pour louer des services de prostituées de luxe ou faire des affaires de drogue en pleine nuit...
sans compter tous ces gamins abandonnés qui te racollent...

Quand un journaliste se fait assassiner en Russie, on parle toujours de rixe d'ivrognes. Or rien n'est innocent dans ce pays, et encore moins depuis l'avenement de Poutine au pouvoir. Si ce journaliste travaillait pour l'Agence Juive, il est fort possible que ce fut une couverture d'une autre activite, peut un peu moins avouable mais tout aussi detestee par les hommes au pouvoir!