Une équipe de la sécurité civile française doit entrer mardi

Une équipe de la sécurité civile française doit entrer mardi à Gaza

Cinquante membres de la sécurité civile française sont en attente à la frontière égyptienne pour passer mardi dans la bande de Gaza afin de permettre à 100.000 Palestiniens de disposer d'eau potable.

"Nous sommets prêts pour apporter à la population l'eau dont elle a si grandement besoin", a déclaré à l'AFP leur responsable, le lieutenant-colonel François Vallette, qui se trouve à Al-Arich, dans le nord du Sinaï.
La France a fait parvenir dimanche quatre avions humanitaire à Al-Arich, juste après le début du cessez-le-feu décrété par Israël pour mettre fin à son opération meurtrière et destructrice de 22 jours dans la bande de Gaza.
Parmi les 80 personnes dépêchées pour apporter assistance aux Palestiniens, figurent ces 50 sapeurs de deux unités de la sécurité civile, 4 démineurs pour sécuriser leur déploiement, ainsi que 15 médecins urgentistes.
"Grâce à des stations de traitement d'eau, nous allons produire quelque 200.000 litres d'eau potable chaque jour, de quoi alimenter 100.000 Palestiniens", a précisé le lieutenant-colonel Valette.

Les sapeurs viennent de deux régiments, l'un de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire) et l'autre de Brignoles (Var), habitués à travailler ensemble dans des situations de crise, comme les tremblements de terre.
Le lieu de leur implantation dans la bande de Gaza est encore à fixer, mais la distribution de l'eau s'effectuera par les réseaux du Croissant Rouge palestinien et des ONG implantées dans l'enclave palestinienne.
En plus de l'Airbus A-310 transportant les sapeurs, trois avions de transport Transall ont acheminé ces stations de production d'eau, ainsi que sept tonnes de médicaments et de matériel médical.
Cette assistance s'ajoute à une aide financière de 3 millions d'euros. Un A-310 français chargé de 40 tonnes de fret humanitaire pour la population civile de Gaza était déjà parti mercredi à destination d'Israël.
La France avait envisagé d'installer un hôpital de campagne, mais ce projet ne s'est toujours pas concrétisé.
Des médecins français, dont le professeur Christophe Oberlin, le chirurgien Jacques Bérès et l'anesthésiste Christophe Denantes, s'étaient rendus le 12 janvier dans la bande de Gaza dans le cadre d'une initiative privée.
http://actu.orange.fr/articles/france/Une-equipe-de-la-securite-civile-francaise-doit-entrer-mardi-a-Gaza.html

ça promet, on va les voir et les revoir à la télé et faut s'attendre au pire