Guilad Shalit : Campement famille Shalit

Les parents du soldat franco-israélien kidnappé Guilad Shalit n'étaient pas les seuls sur la route de Jérusalem ce 8 mars.

Un rassemblement de familles de victimes du terrorisme était également prévu devant la résidence du Premier ministre pour un sit-in.

Noam et Aviva Shalit, parents de Guilad, avaient eux, tôt le matin, dressé une tente devant la demeure d'Ehoud Olmert, pour appeler à la libération de leur fils.
« Nous resterons là pour qu'il nous voit a son réveil, quand il sort et qu'il rentre. Il devra se souvenir de notre fils jusqu'à ce qu'il quitte cette maison ».

De leur côté, les parents endeuillés qui s'opposent à la libération de terroristes palestiniens dans le cadre d'un échange avec le Hamas s'étaient rassemblé devant les bureaux du Premier ministre.

« Nous sommes ici en tant que citoyens qui ont le droit de dire leur désaccord face à la libération de meurtriers, surtout lorsqu'ils ont toujours l'intention de tuer d'autres Juifs », a expliqué Yossi Mendelevich qui a perdu son fils dans un attentat à Haïfa en 2003.

Yossi Tzur, qui a également perdu son fils dans cette attaque a lancé un appel similaire : « les preneurs de décisions doivent prendre des choix raisonnables et ne pas céder au chantage. Ces terroristes continueront de tuer une fois dehors. Je demande aux ministres de tracer une ligne à ne pas dépasser ».

Malgré ces protestations, les parents endeuillés ont toutefois souligné leur compassion envers la famille Shalit et ont exprimé le souhait que leur enfant soit libéré au plus tôt.