Les Palestiniens, autochtomes ou migrants?

En 1860, il y avait dans cette region appellee "Palestine", 100.000 Arabes et un peu moins de Juifs. Des cette date, des emigrants venus du Soudan et d'Egypte arriverent en Palestine. On les trouve aujourd'hui en majorite dans la Bande de Gaza. En parallele, des Arabes en provenance du Nord et de l'Est arrivaient en masse, attires par les enormes investissements juifs dans cette region, et aussi plus tard, par la transformation de la Palestine en un immense entrepot de l'armee britannique.

Ainsi si on soustrait les familles et les clans "Masri", "Masrawi", "Zouabi", "Bagdadi", "Shami", "Kourdi", "Tourki", "Boushnak", ils ne restent plus que 250.000 Arabes indigenes en 1948, ce qui correspond assez bien avec la demographie naturelle. Et de plus il faudrait soustraire les Bedouins, Druzes, Baha'is et Chretiens libanais qui n'ont jamais nie leurs migrations.

On est loin des millions de "refugies" palestiniens, ni meme des Palestiniens "indigenes" qu'on s'evertue a nous faire gober.

Adapte librement par moi d'une reaction d'un lecteur a l'article suivant en hebreu: http://www.haaretz.co.il/hasite/spages/1104563.html

je confirme l'idée générale (pour les tourqui, soudi, etc je ne sais pas:lol: ) à l'époque déjà de la seconde alya, on a constaté que le pays manquait de bras, et plus tard les anglais ont fait venir des travailleurs de Syrie, spécialement. Avec l'arrivée des Juifs le pays s'était enrichi ; c'était le même phénomène partout où les Juifs s'installent, c'était leur réputation ; raison pour laquelle un roi de Pologne a fait venir la communauté et leur a donné des droits importants. Quand l'église a pris du pouvoir sur les âmes et sur les cerveaux, c'était terminé. Charlemagne lui aussi bichonnait la communauté juive.

De plus, dans les camps de réfugiés, on trouve un peu de tout, des paysans sans terre qui viennent des alentours, d'ex-ouvriers agricoles mieux nourris dans les camps de l'UNRWA que dans les exploitations propriétés des arabes qui vivent à Beyrouth ou à Paris et à Londres.
Ce sont les descendants de ces riches propriétaires, dont certains ont eu ou ont encore des postes importants au sein de l'OLP qui dirigent la "révolution" palestinienne.
Une révolution non plus de bourgeois comme on l'a dit de certaines révolutions en France, mais une révolution de Grands Bourgeois.