François Hollande a pointé dimanche soir "des erreurs" dans la campagne menée par Ségolène Royal, tandis que Dominique Strauss-Kahn a porté un jugement "sévère" sur "le fonctionnement du PS depuis cinq ans".
e premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a pointé dimanche soir 6 mai sur France 2 "des erreurs" dans la campagne présidentielle menée par Ségolène Royal, estimant qu'elle n'avait "sans doute pas assez parlé de propositions concrètes".
"Si on n'avait pas fait des erreurs, on serait peut-être aujourd'hui en train de célébrer un succès. Il y a forcément là une leçon à tirer", a déclaré François Hollande.
"Nous n'avons sans doute pas assez parlé de propositions concrètes, d'aspects qui touchaient les Français directement. Nous n'avons pas suffisamment su nous ouvrir, nous élargir", a estimé François Hollande.
Mais "tous ceux qui ne veulent pas d'un Etat UMP doivent maintenant se mobiliser pour les élections législatives" et "l'urgence commande au rassemblement, à l'unité", a-t-il insisté.
Les critiques de DSK
Pour sa part, Dominique Strauss-Kahn a porté, dimanche soir sur TF1, un jugement "sévère" sur "le fonctionnement du Parti socialiste depuis cinq ans", sous la direction de François Hollande, en affirmant que le PS "n'avait pas su faire une gauche moderne".
"Les Français ne veulent pas qu'on leur sorte des solutions qui ont 20 ans. Ils voient bien que la gauche doit apporter autre chose que ce qu'elle a toujours dit", a-t-il affirmé. "J'ai tenté une révolution sociale-démocrate, elle n'a pas abouti", a-t-il dit.
"C'est un jugement assez sévère sur la façon dont le PS a fonctionné depuis cinq ans", a-t-il ajouté.
A la question de savoir si François Hollande devait être remplacé à la tête du PS, Dominique Strauss-Kahn a répondu: "peu importe (...) ce qui m'importe, c'est la refondation".
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