noach
Nombre de messages : 5493 Localisation : France profonde Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Une guerre froide opposant la Syrie à la communauté internat Mer 27 Juin - 9:57 | |
| Une guerre froide opposant la Syrie à la communauté internationale se déroule au Liban Quelle politique adopte la France au Proche-Orient, et plus précisément au Liban ? La France craint des actes terroristes à Paris Alors que le président français, Nicolas Sarkozy, prône le changement, "l’Orient compliqué" a les yeux braqués sur Paris. Il scrute tous ses gestes et tente de décrypter tous ses propos afin de déceler la moindre rupture de la politique française. Mais pourquoi cette mutation est-elle dangereuse pour Paris ? Le 26 juin, alors que le président Sarkozy recevait la secrétaire d’Etat américain, Condoleezaa Rice, et le premier ministre libanais, Fouad Siniora, la Syrie faisait un appel du pied à la France en distillant des informations sur un prétendu dialogue de coulisses entre Damas et Paris. La correspondante du site "« Elaph.com »" en Syrie (pourtant, un site interdit par les Services syriens), Bahia Mardini, citait des sources syriennes “sûres” selon lesquelles « un dialogue sous “la table” est en cours entre Paris et Damas afin de calmer la situation au Liban. Ce dialogue se déroulerait, selon la même source, à travers l’ambassade de France à Damas et celle de la Syrie à Paris. Des visites croisées de responsables syriens et français auraient également eu lieu récemment, et Damas n’exclue pas un déblocage de la situation entre les deux pays ». Damas croit, selon la même source, que « les déclarations des diplomates français concernant un accord franco-américain excluant tout dialogue avec la Syrie visent à rassurer la majorité parlementaire libanaise que Paris la soutiendrait comme du temps de Chirac, mais en réalité, la France opte pour une relance de ses relations avec la Syrie, et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, pourrait se rendre à Damas à cette fin ». Damas ajoute que « les déclarations du locataire du Quai d’Orsay sur le rôle négatif de la Syrie au Liban étaient de circonstance. Il ne voulait pas mécontenter Condoleezaa Rice, dont le pays se trouve dans une impasse ». la suite | |
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