C'est monnaie courante.
Certains athlètes ne vont pas aux Jeux olympiques de Londres pour remporter des médailles. Ils visent quelque chose d'autrement plus précieux à leurs yeux: l'asile politique. Ainsi, n'attendant même pas le début des épreuves, un coureur d'Afrique de l'Ouest s'est enfui de son camp d'entraînement dans le Yorkshire, révèle jeudi le tabloïd britannique The Daily Mail. Le jeune homme, dont l'identité n'est pas connue, s'est présenté dans un commissariat à Leeds pour déclarer qu'il était persécuté dans son pays et demander le droit d'asile. Les services de l'immigration sont en train d'étudier son cas. Selon le quotidien, sa démarche devrait probablement l'empêcher de participer à la compétition. .
Une tradition de longue date
La disparition d'athlètes à l'occasion de compétitions internationales est une tradition de longue date. Pendant la guerre froide, ces défections étaient favorablement accueillies par les pays occidentaux. Aux JO de 1956 à Melbourne, 45 sportifs hongrois avaient profité de la compétition pour demander l'asile, avec le soutien des États-Unis. Mais les pays riches ne sont plus aussi hospitaliers et voient désormais d'un mauvais œil ce phénomène récurrent.
http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/26/01003-20120726ARTFIG00623-un-athlete-profite-des-jo-pour-demander-l-asile-politique.php
Au service des étrangers ou je travaillais à l’époque en préfecture, ce genre de faits venait par moment occupé nos discutions.