Le kaddish perdu des juifs de Corse

Dans la petite salle de la synagogue, derrière les façades de la rue du Castagno qui dévale vers le vieux port de Bastia, des mains ridées étreignent les franges du tallith, le châle traditionnel de prière juif. Ce samedi d'août, trois vieux messieurs psalmodient dans un hébreu un peu hésitant la prière du shabbat, les yeux clos, le regard tourné vers un passé où les rires des enfants de réfugiés juifs d'Alep ou de Tibériade encombraient les ruelles du vieux quartier génois de la ville.

Un passé où la minuscule synagogue Beith Mer, installée en 1934 dans un ancien appartement, ne pouvait pas accueillir toutes les familles venues prier pour Yom Kippour ou Rosh ha-Shanah. Un passé où le vieux Nahmani avait convié le petit peuple bastiais, bonnetiers juifs et tenanciers de cantines, pisciaghje ("poissonnières") et pêcheurs, prêtres de l'église Saint-Jean toute proche, catholiques et juifs mêlés, à célébrer sur la place du Marché la naissance de son onzième enfant. Un fils, enfin, après dix filles !

C'était dans l'autre siècle... Celui qui avait vu 744 hommes, femmes et enfants débarquer dans le port d'Ajaccio un matin de décembre 1915, expulsés d'une Palestine encore sous le joug ottoman et que se disputaient Britanniques et Français d'un côté, Turcs et Allemands de l'autre. Muletiers, cordonniers, agriculteurs, ils avaient dû tout quitter pour une patrie incertaine autant qu'inconnue, emportant avec eux la somme de 3 livres turques par famille et quelques objets rituels.

Souvenirs de ces temps enfuis, les noms s'effacent peu à peu des devantures des commerces de la rue Napoléon, dans le centre ancien de Bastia, où une grande partie de la communauté a essaimé peu après son arrivée à Ajaccio. Des dizaines d'échoppes autrefois tenues par les Ebrei - les "Hébreux", en Corse -, il n'en reste que trois pour perpétuer la présence de la communauté. Côté impair, les deux chausseurs Cohen. En face, Chez Aben Frères, articles et vêtements de travail.

Partis, les familles Yebgui, les Chetrit et les Eknine. Montés en Israël, les filles Eskenazy, les soeurs Abbo et les Toledano, dont l'un des patriarches deviendra ministre du culte du premier gouvernement de David Ben Gourion. Entre Ajaccio, Saint-Florent, L'Ile-Rousse ou Bastia, il ne reste plus qu'une vingtaine de familles. Depuis la mort du rabbin Mayer Toledano en 1970, bien peu de fidèles à la prière du shabbat.

la suite : lemonde

mon mari m'a fait lire l'histoire tout à l'heure, Papon m'a fait mourir de rire ; après on s'étonne qu'il n'aimait vraiment pas les juifs. Le pôvre.

Mon toubib est originaire de Bastia, d'ailleur son pére était le président de cette petite communauté.
Je vais lui passer l'article il en sera ravi j'en suis sur.

Jacquot a écrit:

Mon toubib est originaire de Bastia, d'ailleur son pére était le président de cette petite communauté.
Je vais lui passer l'article il en sera ravi j'en suis sur.

demande lui comment était les corses dans la réalité vraie, avec les juifs, et avec "les français", puisqu'eux se considèrent comme une nation étrangère désireuse d'obtenir son indépendance.

Guitl, renseignes toi, les corse sont majoritairement contre l'indépendance. Ce qu'ils demandent c'est une certaine autonomie qu'ils ont déjà d'ailleur.

Jacquot a écrit:

Guitl, renseignes toi, les corse sont majoritairement contre l'indépendance. Ce qu'ils demandent c'est une certaine autonomie qu'ils ont déjà d'ailleur.

je me souviens d'une émission télé dans laquelle ils ont étrillé la France et les français, c'est à tel point que je préfère ne pas bouffer que d'acheter des clémentines de corse, et que mon mari refuse d'y aller en vacances, avec mon approbation d'ailleurs.
si les corses ne sont pas d'accord avec les indépendantistes, il y a mille manières de le faire savoir.

Je leur donnerai volontier leur indépendance, moi ; pas besoin d'eux. La France n'a pas besoin d'eux, elle a besoin qu'on l'aime.
La Corse est le département français qui nous coûte le plus cher, plus cher que ces îles de la Réunion, etc.....
Alors qu'ils respectent le cochon de payant (nous).

il n'en reste que trois pour perpétuer la présence de la communauté. Côté impair, les deux chausseurs Cohen. En face, Chez Aben Frères, articles et vêtements de travail.

Il fumait tranquillement sa cigarette à la porte de son magasin de chaussures en aout Mr Cohen ! (j'étais à Bastia)
Un monsieur septuagénaire sans doute !

j'ai cherché la syna je ne l'ai pas trouvé pourtant j'ai suivi 3 jeunes hommes en Kippa !
à moins qu'il n'y ai pas de signe religieux apparent les jeunes sont entrées dans un viel immeuble.

la prochaine fois tu leur demandes, tu n'as pas une langue?

J'ai pas osé !

mais c'est quoi ça, pas osé? une tune timide? à part moi j'en connais pas

la petite salle de la synagogue, derrière les façades de la rue du Castagno qui dévale vers le vieux port de Bastia.

Effectivement, je n'étais pas loin !

bonjour gitl

je suis corse

OK donnons l'independance a la corse
il aurais fallu qu'on soit independant plus tot ça nous aurais éviter de se faire MASSACRER pendant la guerre de 14/18 et de 39/45

que les français aille faire leur magouilles ailleur

a propos petit francais j'ai visité l'exposition " c'etaient des enfants a la mairie de paris"
a Asco il n'y avais pas d'enfant
les enfants hebreux sont resté en corse et y on grandi

par contre j'ai une petite histoire pour nos amis juifs
le village d'Asco est le village corse qui excelle dans le mutisme
donc a Asco (renseignez vous) il est vraiment coutume de ne rien denoncer et de ne pas parler
un jour mon grand pere corse cherchait un ami a lui au village de Asco et bien il n'a pas pu lui parler car personne ne le connaissait , donc a Asco ON NE PARLE PAS , ON NE DENONCE PAS , JAMAIS

c'est pas la cas en france

a bientot gitl

bonjour guitl

je suis corse

OK donnons l'independance a la corse
il aurais fallu qu'on soit independant plus tot ça nous aurais éviter de se faire MASSACRER pendant la guerre de 14/18 et de 39/45

que les français aille faire leur magouilles ailleur

a propos petit francais j'ai visité l'exposition " c'etaient des enfants a la mairie de paris"
a Asco il n'y avais pas d'enfant
les enfants hebreux sont resté en corse et y on grandi

par contre j'ai une petite histoire pour nos amis juifs
le village d'Asco est le village corse qui excelle dans le mutisme
donc a Asco (renseignez vous) il est vraiment coutume de ne rien denoncer et de ne pas parler
un jour mon grand pere corse cherchait un ami a lui au village de Asco et bien il n'a pas pu lui parler car personne ne le connaissait , donc a Asco ON NE PARLE PAS , ON NE DENONCE PAS , JAMAIS

c'est pas la cas en france

a bientot guitl

guitl a écrit:

Jacquot a écrit:

Guitl, renseignes toi, les corse sont majoritairement contre l'indépendance. Ce qu'ils demandent c'est une certaine autonomie qu'ils ont déjà d'ailleur.

je me souviens d'une émission télé dans laquelle ils ont étrillé la France et les français, c'est à tel point que je préfère ne pas bouffer que d'acheter des clémentines de corse, et que mon mari refuse d'y aller en vacances, avec mon approbation d'ailleurs.
si les corses ne sont pas d'accord avec les indépendantistes, il y a mille manières de le faire savoir.

Je leur donnerai volontier leur indépendance, moi ; pas besoin d'eux. La France n'a pas besoin d'eux, elle a besoin qu'on l'aime.
La Corse est le département français qui nous coûte le plus cher, plus cher que ces îles de la Réunion, etc.....
Alors qu'ils respectent le cochon de payant (nous).

gazou a écrit:

j'ai cherché la syna je ne l'ai pas trouvé pourtant j'ai suivi 3 jeunes hommes en Kippa !
à moins qu'il n'y ai pas de signe religieux apparent les jeunes sont entrées dans un viel immeuble.

bonjour

oui la synagogue a bastia est situé pas loin du vieux port , il y a deux montés , prendre celle de gauche
c'est une rue tres etroite mais l'on n'y respire l'air marin , la belle brise de la mer

amitié

jo

Jo20,

Malheureusement, je crois bien que personne des forumeurs que vous cité ne vous répondra publiquement.

La ligne téléphonique est coupée et je peux vous dire que vous avez décrocher la palme d'or du meilleur chercheur d'archives.

Vous m'avez détrôné.