De Gaza à Bagdad, en passant par Raqqa et Mossoul, le Proche-Orient est frappé actuellement par une vague de violence indescriptible. Une violence née d’une frustration et d’une haine si fortes, et qui dépasse tout entendement.
La région semble tourner dans un cercle vicieux : en Irak, la chute du régime dictatorial de Saddam Hussein a entraîné la montée en puissance des chiites longtemps opprimés. Ces derniers, une fois au pouvoir, ont à leur tour marginalisé les sunnites qui se sont insurgés contre le gouvernement de Bagdad, sous la houlette des jihadistes de Daech. En Syrie, la population majoritairement sunnite se rebelle contre le régime dictatorial de Bachar el-Assad. S’ensuit une répression sanguinaire qui se transforme en guerre civile qui a fait, trois ans plus tard, plus de 180 000 morts. Le conflit israélo-palestinien, d’une guerre à une autre, les morts se multiplient, la vengeance et la haine entre les deux peuples aussi.