l'officier allemand du PIANISTE décoré

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20071005.OBS8223/lofficier_allemand_sauveur_du_pianistehonore_a_titre_po.html

adm-janine a écrit:

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20071005.OBS8223/lofficier_allemand_sauveur_du_pianistehonore_a_titre_po.html

ce que ne dit pas le lien, c'est que Spillmann a écrit pour dire qu'il lui avait sauvé la vie, mais les russes n'en ont eu cure.
Pour une fois qu'il y avait un allemand humain, il fallait qu'ils le tuent. Mais il faut relativiser ; avec notre regard de maintenant, on ne comprend pas la haine des russes envers l'allemagne, mais perso, quand je regarde unfilm sur Stalingrad, c'est une jouissance infinie de voir les allemands mourir quelle que soit la manière ; la pire étant la meilleure.
On ne peut que haïr ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont fait, et c'est vrai que sauver un allemand humain aurait été une faute, on aurait humanisé un nazi, or c'était à éviter.
Les allemands étaient tous des nazis, sauf les allemands de l'est, bien entendu. (En fait je n'en sais rien, peut être que Cosmos pourra nous le dire, les allemands de l'est ont écrit sur le sujet, certainement).

On a très peu écrit sur la résistance allemande, sur les juifs cachés par des allemands, sur les épouses chrétiennes de juifs allemands.
Cela me fait penser au ghetto de Varsovie, les héros sont tous de gauche, alors que les organisations sionistes de droite ont été nombreuses, mais il fallait éradiquer le souvenir de cette droite, comme les russes ont laissé les allemands décimer les polonais non-communistes lors de la révolte de Varsovie (la chrétienne).

Citation :

Les allemands étaient tous des nazis, sauf les allemands de l'est, bien entendu. (En fait je n'en sais rien, peut être que Cosmos pourra nous le dire, les allemands de l'est ont écrit sur le sujet, certainement).

Non, face aux idioties gratuitement racistes que tu écris constamment, je ne pezux absolument rien dire.

mais c'est pas vrai !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


arretez de vous chamailler à chaque post, c'est enfantin

guitl! épargne les allemands et toi Cosmos arrete de te prendre pour un allemand!

Mais je ne me prends pas pour un allemand, c´est vous tous qui me prenez pour un allemand. les allemands si vous saviez, je m´en fous. Mais bon quand on lit des inepties comme ci dessus, désolé on ne peut pas rester insensible. je vis en Alemagne, je suis informé que ce qui s´y est passé. J´ai discuté avec des rescapés de cette époque, il y en a encore plein ici et ce n´est pas le language qu´ils tiennent.

COSMOS a écrit:

Mais je ne me prends pas pour un allemand, c´est vous tous qui me prenez pour un allemand. les allemands si vous saviez, je m´en fous. Mais bon quand on lit des inepties comme ci dessus, désolé on ne peut pas rester insensible. je vis en Alemagne, je suis informé que ce qui s´y est passé. J´ai discuté avec des rescapés de cette époque, il y en a encore plein ici et ce n´est pas le language qu´ils tiennent.

Janine, "souffle sur ces morts et qu'ils vivent"!!!

Cosmos, tu fais de la désinformation, ou du révisionnisme?
JE SUIS UNE RESCAPEE -
je suis née en 1938, pas en 1948, mes souvenirs à moi, ils sont en direct. Du consommateur au lecteur.
Tes rescapés n'ont certainement pas d'autres endroits où aller ; j'en ai connu, c'était ou l'allemagne, ils pouvaient apprendre l'allemand facilement étant yiddichisants, ou la Pologne ou la Russie ; et il y a aussi les juifs allemands de souche. Ils sont chez eux, EUX ; ils sont retourné CHEZ EUX.

Tu es informé de ce qui s'est passé en Allemagne? mais moi aussi, parce que mon père, mon beau-frère, les amis y étaient.
Dresde.....je connais quelqu'un qui, revenant d'un camp, était présent le jour du bombardement allié. Il a pris son pied, mais un pied pas possible, lui au milieu de tout ça, dans une cave, risquant de mourir, et il a pris son pied.

Tu es informé de ce qui s'est passé en allemagne....à Auschwitz aussi, j'espère?

La Seconde Guerre Mondiale a cause 20 millions de victimes civiles et militaires a l'URSS. Les exactions des armees allemandes en URSS etaient telles qu'il ne faut pas s'etonner de la haine que l'Armee Rouge puovait avoir envers les Allemands.

Ensuite, on est arrive a la guerre froide et les Russes durent composer pour maintenir leur pouvoir sur les pays de l'est. Alors, on a ferme les yeux, arrete les poursuites et les proces, on a "tourne" la page. Et pour cela, on a meme reecrit l'Histoire.

Et la meme chose s'est faite a l'Ouest. C'est le moment ou les deux Allemagnes sortirent de la naphtaline des histoires de resistance, dont la plupart se sont averees fausses, inexactes ou disproportionnees.
J'ai meme lu quelque part qu'il y aurait eu 5.000 Juifs caches dans Berlin au moment de la conquete de cette ville par l'Armee Rouge! Quelqu'un s'est amuse a ajouter des zeros.

Aujourd'hui, pas un seul Allemand "responsable" n'avouera qu'il fut nazi ou sympathisant. Ils etaient "obliges".

Si tous les allemands étaient nazis alors tous les chiliens étaient pinochistes, tous les argentins allendistes et tous les russes stalinistes donc tous coupables, tous responsables de génerations en générations des crimes de ces régimes criminels. N´oublions pas d´ailleurs aussi les Francais qui eux devaient être tous vichyss. D´ailleurs ca devait sans doutes être le cas puisque l´on n´a jamais cessé de demander des comptes à toute la France sur cette période et jamais seulement aux acteurs de Vichy et aux pro-Vichy.

Voilà, résumons à la Guitl.

Cosmos,

Tu n'es pas tres loin malheureusement dans ton enumeration. Les cas de resistance dans l'Allemagne nazie ont ete infimes, de meme qu'au Chili, en Argentine, ou meme en France. D'ailleurs pour ce dernier pays, on a du attendre Chirac et son discours de 1995, 50 ans apres la fin de la Guerre, pour qu'on commence a voir les choses d'une facon differente, et encore, Chirac n'a pas fait l'unanimite, bien loin de la.

Cosmos, il n'y a pas deux attitudes possibles: une pro-nazie, ou pro-Pinochet, ou pro-colonel argentin, ou pro-Vichy et celle de la Resistance a ces infamies. Il y a aussi l'indifference de l'immense majorite, cette indifference qui signifie souvent l'acceptation muette par interet ou par couardise.

Je citerai ici Elie Wiesel, qui ecrivait que le contraire de l'amour n'est pas la haine, mais l'indifference.

pour la France c'est tres simple, j'avais vu une emission de télé il y a des années où on nous disait en gros, qu'en france on parle beaucoup de la resistance mais qu'en realité seulement 2% de la population ont resisté! alors...

mais le problème n'est pas la résistance (nulle) des français. Le problème, c'est l'allemagne ; je n'ai jamais chanté l'héroïsme du peuple français, je me contente de celui des ms grand-parents adoptifs, et des français du village de Montfermeil, dans le 9.3.
Les fusillés de la cascade du bois de Boulogne étaient presque tous originaire du village d'à côté, Chelles, dans le 77 ; c'est à dix minutes à vol d'oiseau.
La résistance dans cette région a existé, elle était importante, peut être à cause de la gare de triage, importante, les communistes ont résisté, officiellement à partir de 1941 je crois, sauf Charles Tillon qui n'a pas attendu les ordres de Moscou.

L'armée du Général Leclerc, la 2è D.B., ce sont des espagnols qui sont entré dans Paris, avec des chars portant des noms de villes espagnols..
C’est le char Guadalajara qui franchit le premier les boulevards extérieurs – Guadalajara,du nom d’une victoire républicaine sur les volontaires mussoliniens, alliés de Franco. « Guadalajara no es Abisinia (13) », disait une chanson de l’époque. A 21 h 22, chars et half-tracks se garent place de l’Hôtel-de-Ville. Cent vingt Espagnols et leurs vingt-deux véhicules blindés sont accueillis en libérateurs. Une foule en liesse les entoure. On leur demande s’ils sont américains. On se surprend de les entendre parler en espagnol. Leurs chars portent les noms de batailles de la guerre d’Espagne – Ebro, Teruel, Brunete, Madrid – mais également celui de Don Quijote ou de Durruti, le chef anarchiste.
Les défenseurs de l’Hôtel de Ville sont ainsi libérés.

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/FERNANDEZ_RECATALA/11465

Cela me fait toujours mal, je trouve qu'ils sont un peu oublié ; quand on parle du Maréchal Leclerc, on oublie ces étrangers qui ont défendu la France.

Un livre à lire, les enfants de la liberté, de marc Levy - c'est vrai qu'il écrit comme on parle, ce n'est pas Victor Hugo, mais ce livre, c'est l'histoire de la résistance à laquelle a appartenu son père et son oncle.

http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2007/05/24/002-enfants.asp

extrait :


Bien entendu, les lecteurs retrouveront tout même au fil des pages la légèreté et l'émotion caractéristiques de Marc Lévy, mais dans un roman dont le sujet ne pourrait être plus grave. Deux jeunes Juifs, pas encore vraiment des adultes, arrachés à une famille aimante, unie, voient leurs parents balayés par les rafles de la France de Pétain. Très vite, ils entrent dans la clandestinité et se joignent à l'armée de l'ombre, qui a vu ses rangs gonfler de tous ces presque adolescents assoiffés de liberté et révoltés de la cruauté des milices françaises, souvent plus féroce encore que l'occupant.



Ce 21 mars 1943, j'avais dix-huit ans. Je suis monté dans le tramway et je partais vers une station qui ne figurait sur aucun plan, j'allais chercher le maquis. Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond. —


Les deux frères plongent dans l'enfer des purges, de la répression, de la disette qui ronge le ventre dans le quotidien de privation, mais aussi et surtout dans les multiples actions destinées à nuire à l'occupant: bombes posées dans des cinémas (toujours dans le souci d'épargner les civils), sabotage des convois qui mènent les prisonniers à la mort, les représailles pour l'exécution du copain résistant tombé en action.





Photo: www.amazon.fr
C'est la découverte de tout un réseau de gens souvent très jeunes, des enfants, presque, immigrés de toutes origines, qui viennent offrir leur soif d'idéaux à la résistance. Pour beaucoup d'entre eux, le destin aveugle viendra vite faucher leur jeune vie dans la violence extrême. Les Jacques, Charles, Antoine, mais aussi Sophie, Catherine.... Marc Lévy donne un nom, non, un prénom, à ceux qui le plus souvent n'atteignirent pas leurs 20 ans. Et cela, en soi, est essentiel.