92% des voix pour Hitler

Le 12 novembre 1933, les nazis s’arrogent 92,1% des voix. Concernant le référendum sur la politique de désarmement, 95% des allemands disent « oui » au réarmement.

Pour le ministre de la Propagande, Joseph Goebbels, c’est par la radio que tous les foyers allemands auront accès à la doctrine nazie.
Ses services ont présenté au Salon de la radiodiffusion un appareil de radio à fréquence unique.
Le poste du peuple (der Volksempfänger) est vendu 76 marks. Tous les fabricants allemands doivent réaliser un même type de poste.
En deux jours, 100 000 postes sont vendus

Regardez comme c'est beau, ci-dessous, un peuple en marche!! il faut avouer que nous, français, quand nous nous réjouissons, ça fait un peu bordel, avec notre accordéon, notre saucisson, nos bouteilles de vin rouge.....



http://www.dinosoria.com/avenement_hitler.htm

http://www.dinosoria.com/israel_naissance.html

sur le même site, j'ai trouvé la naissance de l'état d'Israel ; à vos critiques!!
Georges, je compte sur toi.

ah moi je le trouve très bien, ce site!!!

Oui oui, 92%, les partis d´opposition interdits et avec obligation pour tous les habitants d´aller voter et hitler de préférence.

Les derniéres élections normales en Allemagne:
Prédientielles 1932: 53% pour Hindenburg et 36,8% pour Hitler.
Législatives de Juillet 1932: nazis 230 sièges, socialistes 133 et communistes 89.
Nouvelles législatives du 6/11/32 (après dissolution du reichtag):nazis 196 (contre 230 en juillet).

Et tu va me faire gober qu´en 1933, les allemands ont voté 92% de leur plein gré pour hitler? Une fois hitler et les nazis au pouvoir de surcroît? Une fois tous les partis d´opposition interdits depuis Juillet 33?
Tu as vu ca dans quel film?

Autant dire que 99% des russes soutenaient Staline.

toi, l'histoire du nazisme, c'est comme ça t'arrange ; si on te laisse dire, tu prétendras bientôt que les allemands sont les premières victimes.
92% cela veut dire que 8% ont pris le risque de dire non ; il pouvait y en avoir plus, il aurait fait quoi, Hitler?
quand ils ont piqué les fous, les malades mentaux,


L’euthanasie, en tant que droit à sa propre propre mort se retrouve au sein des débats, ô combien discutables dans bien des pays aujourd’hui. Il existait en quelque sorte un sentiment d’euphorie répandu par les nazis et l’idée que l’Allemagne deviendrait saine et forte économiquement. Il y avait l’illusion de la santé mentale collective, avec une toile de fond antisémite (des listes de médecins juifs circulaient) et une pensée militariste. Il est trop facile de tout imputer aux personnes comme Mengele. Chacun de nous doit se demander s’il aurait eu le courage d’entrer dans la résistance contre une telle dictature.
Les médecins participaient activement aux dernières étapes d’un assassinat préparé Å. Ils s’occupaient des chambres à gaz et organisaient des expériences perverses. MIELKE était un professeur de psychiatrie qui a publié autour du droit d’assassiner des personnes non valables. Il a fait un calcul de la charge financière des incurables et a participé à la stérilisation des malades mentaux dont la maladie était considérée comme héréditaire (alcoolisme, schizophrénie et psychose maniaco-dépressive).
Le premier septembre 1939 fut publiée une note de HITLER autorisant l’euthanasie des incurables. Un peu avant, des enfants avaient été assassinés. K. BRANDT, le médecin particulier de HITLER a activement participé à ce programme. En octobre 1939, le programme s’intitule “opération T4”. Après les enfants, ce seront les adultes qui seront euthanasiés dans les asiles et autres institutions psychiatriques. Ils sont assassinés par le gaz ou bien empoisonnés au cyanure. Ensuite, o Ån les a laissés mourir de faim. La loi était prête avant la prise de pouvoir par HITLER.

http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/colloques/cr/etranger/IBHamb.html

Les allemands ont tout accepté! la stérilisation de certaines catégories de la population, la déportation et la mise à mort des juifs, la mise à mort des malades mentaux, la mise à mort des tziganes, les armées allemandes ont mis le feu aux villages en Russie, en Ukraine, en pologne, brûlé vif les juifs dans les synagogues.

LE LIVRE NOIR
Ilya Ehrenbourg, Vassili Grossman
ACTES SUD


1200 pages.
Prix : 42,69 € / 280 FF.

http://www.lire.fr/critique.asp/idC=31588&idTC=3&idR=214&idG=2


Le livre noir

par Daniel Bermond
Lire, novembre 1995



Depuis deux ans, les Russes peuvent se procurer ce recueil bouleversant de récits sur les atrocités commises par les troupes nazies dès l'invasion, l'été 1941, de l'URSS. Albert Einstein avait conçu cette enquête que le Comité juif antifasciste exécuta avec la bénédiction de Staline. Mais en 1945, alors qu'Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman, l'auteur du prodigieux Vie et destin, lui avaient remis leur travail, le maître du Kremlin avait de tout autres idées en tête que de faire pleurer Olga dans sa datcha sur le sort des Juifs. Le vent avait tourné, le «judéo-nationalisme» était un ennemi et l'antisémitisme une politique. Des membres du Comité furent assassinés ou envoyés dans des camps. Staline était redevenu égal à lui-même.
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Un livre à lire, ça évite de s'imaginer que les juifs sont morts à cause des poux.

Citation :

92% cela veut dire que 8% ont pris le risque de dire non ; il pouvait y en avoir plus, il aurait fait quoi, Hitler?

Mais comment peux-tu prendre au sérieux des scores de république bananière. Dans un systéme normal il est impossible de faire 92%.
Comment peux tu prendre des scores une fois le nazisme au pouvoir, les partis d´opposition interdits et dissouts pour des scores crédibles? Tu n´es pas sérieuse.

hitler avait certes la majorité au reichtag dés 1932 mais pas avec 92% voyons.

Et tu va me faire gober qu´en 1933, les allemands ont voté 92% de leur plein gré pour hitler? Une fois hitler Ct les nazis au pouvoir de surcroît? Une fois tous les partis d´opposition interdits depuis Juillet 33?
Tu as vu ca dans quel film?

quel historien sérieux est en accord avec toi? je n'ai jamais lu, nulle part, que les allemands avaient voté contraints et forcés. Qu'ils avaient applaudit l'armée allemande contraints et forcés.
Que c'est contraints et forcés qu'ils ont commis l'irréparable, aidé par les malgré-nous, à Oradour.

Pour Staline, tu ne crois pas si bien dire ; ce n'est pas moi qui ai pleuré à sa mort, mais bien tout un peuple. C'est tout un peuple qui a défilé devant son catafalque. Ma propre cousine m'a dit avoir pleuré toutes les larmes de son corps. Et toute l'école avec elle, sous la direction des institutrices. Oui, ils étaient communistes.
Ma tante nous a envoyé une boite de sardines, quand elle est venue en France pour continuer sur israël quand elle a fait son alya, on disait à l'est qu'il n'y avait rien à bouffer en France.
Ils avaient pris une photo d'une queue devant une boulangerie, un dimanche matin. C'était une preuve. On chantait les réussites de Staline. Et les procès de Prague? ils y croyaient tous! ton père n'était pas communiste?

Tu ne sais pas ce qu´a été le nazisme pour dire de telles âneries.

Je ne discute plus avec toi, c´est ininteressant.

alors j'attends!! rien à fiche de tes discussions!
dis moi quel historien sérieux a jamais prétendu que les allemands ont été contraints et forcés d'accepter le nazisme?
tu racontes n'importe quoi, ça frise le révisionnisme! c'est du révisionnisme!

Une fois les nazis au pouvoir, une fois les partis d´opposition interdits et dissout tous historiens sérieux te diront que tes 92% de Nov 33 dont tu fais état ne sont pas crédibles et encore moins tes 95% pour le réarmement de la Rhénanie.
Tu as vu les chiffres d´avant hitler au pouvoir et les chiffres d´après hitler au pouvoir (30/1/33). Maintenant pense et réfléchi.

Si ca te fait plaisir de penser que c´est du revisionisme soit, pense le mais les chiffres sont là.

Si tu crois que sous hitler tous les allemands pouvaient dire haut et fort ce qu´ils pensaient, voter pour ce à quoi ils adheraient ou pas, détrompe toi.

Bon maintenant tu ne veux que voir dans tous les allemands, les socialistes, les communistes, les Bibelforscher voire même encore dans les allemands d´aujourd´hui que des nazis, soit. Ce n´est peut-être pas du révisionisme mais ca n´en est pas moins du pure mensonge idiot.

Cosmos,

La tres grande majorite des Allemands se sont rallies au nazisme. Si vous ne prenez, Guitl et toi, que l'index des elections, pour decider du ralliement des Allemands au nazisme, alors cela n'est pas serieux. Le systeme electoral allemand etait (et reste d'ailleurs) tel qu'il permettait a un parti de prendre le pouvoir sans pour cela regrouper autour de lui la majorite des voix, Tant que ces partis etaient (et sont) democratiques (c'est a dire respectent les fondements de la democratie), pas de probleme, mais quand un parti comme celui d'Hitler qui meprisait profondement la democratie et qui etait dote de centres d'action permettant le controle total et definitif de l'Allemagne, qui a besoin d'une veritable majorite des voix?

La suite releve de l'Histoire. Les Allemands ont, dans leurs tres grande majorite, rallie le pouvoir en place, que ce soit par persuasion interne ou par force. Mais Cosmos, tu oublies certaines choses qui ont persuade les Allemands du bien fonde du parti nazi, et tout d'abord, de la croissance economique retrouvee, de la diminution du chomage, des grands travaux d'infrastructure, et peu importe si ces travaux n'avaient que pour seul but de facilite la machine de guerre. Les Allemands n'ont connu les restrictions alimentaires qu'en 1944! Alors que ces memes restrictions etaient le lot quotidien de l'ensemble des peuples europeens de 1939 a 1945.
En Allemagne on mangeait a sa faim, on s'habillait comme il le faut, meme si de temps en temps les manteaux distribues comportaient des marques suspectes d'etoile. Les meilleurs acteurs, chanteurs et artistes de toute l'Europe se produisaient sur les scenes allemandes. Bref, c'etait la belle vie.

En anecdote, en Israel, on trouve facilement sur les marches, des topinambours. On appelle cela ici des artichauts ou des pommes de terre de Jerusalem. Les Juifs marocains en sont friands. En France, le topinambour est pratiquement inconnu. Tu sais pourquoi Cosmos? Eh bien. cela date de la Seconde Guerre Mondiale. Les pommes de terre francaises partaient toutes en Allemagne, et les Francais devaient se contenter de produits de remplacement comme le topinambour et le rutabaga. Depuis, on ne commercialise pratiquement pas ces legumes. Ils rappellent trop de mauvais souvenirs.

Hitler liquidait le passé, avec tout ce qu'il avait apporté de déceptions. Etape par étape, et rapidement -(comme nous le verrons en détail par la suite) il libérait les Allemands des entraves du traité de versailles, confondant les alliés et redonnant une force militaire à son pays. C'était cela que la plupart des allemands désiraient, et ils étaient prêts à faire les sacrifices que demandait d'eux le chef pour l'obtenir ; les sacrifices, c'est à dire la perte de la liberté personnelle, un régime spartiate, ("des canons plutôt que du beurre") et un dur travail. Au courant de l'automne 1936 le chômage avait été résolu ; presque tout le monde avait de nouveau un emploi, et l'on pouvait entendre les travailleurs dire en plaisantant, devant leurs gamelles pleines, que sous hitler au moins on n'avait plus la liberté de mourir de faim. (l'intérêt de tous avant celui de chacun, gemeinnutz vor eigennutz) était l'un des grands slogans nazis de l'époque, et, bien que plus d'un chef du parti, et surtout Goering, ne manquât pas de s'enrichir en secret et que les bénéfices eussent montés dans les affaires, les masses étaient indubitablement gagnées par le "national-socialisme" qui, en apparence, plaçait le bien-être de la communauté au dessus des profits personnels.

William Shirer - la montée et la chute du nazisme -

et voila comment tout un peuple, à 92%, peut voter pour le régime d'Hitler ; on n'a pas accompagné chaque votant dans le bureau de vote, et mis à sa place le bulletin qui mettait au pouvoir l'un des pires régimes que la terre a porté.
Plus terrible que le régime communiste en URSS, parce qu'il n'avait pas les mêmes buts, et c'est faire du révisionnisme que d'essayer de comparer les deux régimes.
Les nazis avaient des théories concernant la race, un but, éradiquer les juifs et les tziganes, et soumettre les polonais à l'esclavage.
Les communistes n'avaient aucune théorie, c'était la loi du plus est la meilleure. Du plus fort et du pire. Les russes se sont libérés eux même du communisme, les allemands, il a fallu les soumettre par des tonnes de bombes ; ils ont défendu Hitler jusqu'au bout, ils ont défendu le national-socialisme jusqu'au bout.

Il suffit de lire "mes soldats de papier", de Victor Klemperer, juif converti à la religion chrétienne et marié à une chrétienne pout être certain que la rue était cruelle, elle était l'alliée des nazis, elle était indifférente au malheur des juifs. Ce qui a sauvé Klemperer, c'est sa femme chrétienne, qui lui donnait un statut particulier, mais à la fin de la guerre, beaucoup de ces citoyens à part se sont retrouvé quand même à Therezin.


par Daniel Bermond, Bernard Morlino
Lire, septembre 2000



Dans son terrible malheur, Victor Klemperer a connu une double chance. Celle d'avoir survécu, dans un abri souterrain de fortune, aux bombardements alliés de Dresde, plus meurtriers encore que ceux de Hiroshima et Nagasaki réunis; celle, aussi cruelle que miraculeuse, d'avoir résisté, pendant plus de douze ans, à la haine et la violence d'un régime acharné dans son délire quotidien à l'éradication des juifs de l'Europe. Converti au protestantisme et marié à une «aryenne», cet universitaire, spécialiste des langues romanes, ne put s'exiler aux Etats-Unis comme certains des siens, dont Otto Klemperer, l'immense chef d'orchestre, son cousin. Relégué avec sa femme dans la «Judenhaus» de Dresde, il vécut de bout en bout les vexations de l'antisémitisme paranoïaque dispensé d'en haut et de celui, ordinaire et non moins implacable, de la rue. Pourtant, les interdictions, la faim, la maladie, la peur des perquisitions de la Gestapo, les suicides de ces vieux juifs qui n'en peuvent plus, Klemperer les surmonte dans l'étude de son cher XVIIIe siècle français et dans l'écriture des pages de ce journal de résistance, Mes soldats de papier (1933-1941), fragiles fantassins armés de toute la force que procurent un peu de Voltaire ou quelques vers de Chénier. Au milieu du silence imposé, à peine troublé par le geste d'un anonyme compatissant, sa voix s'élève, désespérée mais obstinée, celle d'un Allemand qui revendique sa germanité envers et contre tout.

http://www.lire.fr/critique.asp/idC=36269&idTC=3&idR=200&idG=8


Mais son cousin,
OttoKlemperer est mort à Zurich -
Alma Mahler est morte à Beverly Hills
Thomas Mann est mort à Zurich
Franz Werfel est mort à Beverly Hills
Lion Feuchtwanger, auteur du Juif Süss, est mort aux USA -
Hanna Arendt est morte aux USA

Ces intellectuels de premier plan n'ont pas jugé utile, ou plutôt, n'ont pas eu envie de revoir leur patrie d'origine, ce qui aurait été normal, s'ils avaient pensé un seul instant que le peuple allemand n'était pas coupable, n'avait pas été le fidèle collaborateur des nazis.