...la France ne l'a pas déçue !
Il faut lire cet article de Stéphane Juffa :
Le monde n’est pas noir ou blanc, il est en couleurs et en nuances. Mercredi 7 janvier, un jour frappé à jamais du sceau de l’infamie, pour paraphraser Franklin Roosevelt au lendemain de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, la rédaction de la Ména regrettait qu’en novembre 2011, suite à l’incendie criminel qui ravagea les locaux de Charlie, la France n’avait pratiquement pas réagi ; si elle l’avait fait, on aurait peut-être évité la dernière tragédie.
Nous écrivions, à chaud : "Nous nous attendîmes franchement alors à assister à un sursaut de conscience, à voir, le lendemain, un million de personnes, journalistes et politiciens en tête, tous courants confondus, descendre les Champs-Elysées. Non pas pour fustiger l’islam et les musulmans, mais pour faire savoir aux terroristes parmi eux à quel point la France n’avait pas peur et pour montrer sa détermination à protéger ses valeurs, parmi lesquelles le droit à la libre parole, à la laïcité et à l’humour politique".
Dans le même article nous disions attendre, "avec curiosité et espoir, d’assister cette fois-ci, ce soir ou demain, au rassemblement de centaines de milliers de Français, reconnaissant l’agression armée dont ils sont désormais les victimes, manifestant afin d’exprimer à leurs ennemis qu’ils ont pris leurs repères et qu’ils ne se laisseront pas faire, suivant en cela les courageux journalistes de Charlie Hebdo".
Il n’est pas dans nos habitudes de nous citer nous-mêmes, mais ici, c’est pour exprimer que ce sursaut s’est enfin produit et précisément dans les formes que nous appelions de nos vœux et même au-delà, au niveau de l’ampleur des manifestations.
Celles-ci ont été suivies, mardi dernier, par un discours de Manuel Valls à l’Assemblée Nationale française, dans lequel il ne manquait rien. Ni le fait que la France se trouvait désormais en guerre avec l’islam radical et le djihadisme, ni celui qu’il est inadmissible que les Juifs de l’Hexagone soient condamnés à vivre au jour le jour la peur au ventre.
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