Les 18 et 19 octobre, lors de la 34e session de la Conférence générale de l'Unesco à Paris, l'attitude de délégués d'Etats ou d'entité du Moyen-Orient, dont l'Egypte, l'Iran, la Syrie, la Jordanie, le Qatar et surtout l'Autorité palestinienne, concernant le projet de résolution Mémoire de l'Holocauste a été jugée indécente par nombre d'Etats membres.
D'une part, car ces délégués se sont opposés à l'adoption de ce projet par la règle du consensus et aspirent à un vote, et d'autre part semblaient, notamment par leurs amendements, revenir sur les déclarations des Nations unies reprises par ce texte. Soutenu par 70 Etats, ce projet de résolution demande au directeur de l'Unesco ''d'explorer le rôle que l'UNESCO pourrait jouer dans les actions visant à garder vivante la mémoire de l'Holocauste par l'éducation et à combattre toute forme de déni de celui-ci''. Ce texte sera de nouveau soumis à l'adoption la semaine prochaine.
(Guysen.International.News)