Ephraïm Bracha, 55 ans, le chef de l’unité des fraudes de la police lié au procès du Rav Pinto, s’est tiré une balle dans sa voiture. Le commissaire adjoint Ephraïm Bracha, chef de l’unité nationale de fraude de la police israélienne, s’est suicidé, ce dimanche matin, en se tirant une balle dans sa voiture près de son domicile dans la ville de Modiin.
Le père de quatre enfants de 55 ans a été trouvé par les ambulanciers paramédicaux du Magen David Adom dans son véhicule, rue Emek Ha’ayala, une balle dans le cœur.
Il y a une semaine, une chaîne israelienne a révélé que le Département des enquêtes internes de la police enquêtait sur des indications selon lesquelles Bracha aurait fourni des informations à des suspects sur des dossiers.
C’est le fameux rabbin Pinto, condamné cette année à un an de prison pour corruption, serait à l’origine des accusations contre Bracha.
Les associés de Bracha ont déclaré qu’il était récemment dans un état émotionnel très fragile en raison des rapports et des accusations des médias.
Un officier de police a déclaré à Walla que la police blâme les médias pour sa mort.
«
Vous l’avez tué avec les rapports et les fuites de Rav Pinto », a déclaré l’officier anonyme. « Les mots tuent. »
Bracha, personnage clé dans un scandale de corruption complexe, a témoigné que Pinto lui avait offert un pot de vin en échange d’informations au sujet d’une enquête sur une œuvre de charité liée au rabbin.
Tandis que Pinto a maintenu que Bracha avait pris l’argent, ce dernier a maintenu avoir rapporté l’incident plutôt que d’accepter le pot de vin.
Après avoir plaidé coupable dans le cadre d’une négociation de plaidoyer, Pinto a été condamné en avril pour corruption, tentative de corruption et entrave à la justice.
Selon le plaidoyer, Pinto a accepté de témoigner contre Menashe Arviv, ancien chef de l’unité anti-corruption de la police, soupçonné d’avoir reçu des avantages d’hommes d’affaires associés au rabbin.
En échange, Pinto, un kabbaliste bénéficiant d’une large et influente audience internationale, aurait reçu la promesse d’une peine d’emprisonnement plus légère.