Bonjour à tou(te)s.
Je reviens de deux semaines fabuleuses en Ecosse, dans l'île de Skye.
J'accomplis ce voyage tous les ans, à la même période, pour suivre des cours de gaélique, et perfectionner mes connaissances dans cette langue si dure, et en même temps si belle (à croire qu'elle a été façonnée par le climat et la géographie du pays).
Cette année, j'ai suivi les cours de niveau 9 puis 10, c'est-à-dire les niveaux les plus élevés.
Quel rapport avec le judaïsme, me demanderez-vous ? Et ne suis-je pas quelque peu en train de me vanter, là ?
Justement, si je vous en parle, c'est que, dans ma classe, il se trouvait un étudiant bien meilleur que moi encore. Un étudiant venu de Californie, sans aucune ascendance écossaise ou celtique.
Et pour cause : il s'agissait d'un juif, de père polonais et de mère hongroise. Il ressemblait d'ailleurs un peu à un rabbin, avec sa barbe.
Malheureusement, il ne connaissait pas l'hébreu, à part quelques mots (comme "medaber"). Il faut dire qu'il n'était guère pratiquant (ce qui rejoint un peu ce que disait Georges l'autre fois, même si c'était totalement inadapté vis-à-vis de Natalie).
En revanche, il connaissait quelques mots de yiddish, comme "houtspah" ou "mensch".
En tout état de cause, c'était probablement lui le meilleur élève du cours. Ses talents pour rédiger des poèmes en gaélique étaient fabuleux, de même que sa connaissance de la grammaire et du vocabulaire.
Dieu sait pourtant combien la grammaire du gaélique est ardue.
En plus, il était profondément gentil et convivial.
Moi je lui dit : "kol hakavod" !