Par sa volonté de faire obstruction à la recherche archéologique et par son constant défi aux autorités israéliennes, la WAKF, l’institution musulmane qui gère les mosquées situées sur le Mont du Temple, a permis une découverte historique majeure.
Depuis des années, la WAKF s’oppose à toute recherche archéologique des niveaux de sols localisés sous l’aire des mosquées. C’est à ces profondeurs que l’on a le plus de chances de trouver les vestiges du Temple de Salomon (VIème au Xème siècle avant notre ère) ; or, chaque fois qu’Israël a entamé des fouilles poursuivant cet objectif, l’institution religieuse islamique s’est empressée d’appeler le monde musulman aux armes, arguant hystériquement que les Juifs s’étaient mis à détruire la Mosquée d’Al-Aksa.
A plusieurs reprises, et même cette année, on avait effectivement frôlé l’explosion d’une guerre de religions. Derrière cette déplorable attitude, se cache un intérêt fortement teinté de nationalisme et lié au différend israélo-arabe, portant sur la propriété historique de Jérusalem. En effet, jusqu’à cette semaine, n’ayant pu soulever les grosses dalles qui scellent le vestiges par le haut, empêchés de creuser des galeries longitudinales pour atteindre les niveaux intéressants par les côtés, les archéologues n’avaient jamais pu identifier la moindre relique qui liait scientifiquement le sanctuaire au premier temple juif.
L’action de la WAKF permettait à certains "exégèses" pervers et malintentionnés de prétendre qu’il n’avait jamais existé de temple juif à cet emplacement, que le soutenir procédait d’une propagande sioniste, et, qu’en définitive, les Juifs n’avaient aucun lien historique réel avec Jérusalem. L’un de ces "experts" autoproclamés n’était autre que feu Yasser Arafat, le père du nationalisme palestinien. Rares sont les personnalités ayant rencontré Abou Amar à ne pas avoir été forcées d’écouter cette ineptie.
La situation de manque de preuves matérielles liant le Mont Moriah (Mont du Temple en hébreu) au Temple juif aurait pu se perpétuer longtemps de la sorte, si la WAKF n’avait pas commis récemment une maladresse de taille. Car voici qu’un câble électrique, vieux d’au moins quarante ans, s’était abîmé et avait cessé de convoyer l’électricité nécessaire à éclairer les milliers de fidèles musulmans qui fréquentent les mosquées de l’esplanade.
Mais, au lieu d’aviser la municipalité de Jérusalem de son intention de remplacer le câble défectueux, au risque de se voir imposer d’effectuer les travaux avec parcimonie, et sous la supervision d’archéologues afin de ne pas porter atteinte aux vestiges bibliques situés sous les dalles, la WAKF entreprit de n’avertir personne. Elle fit, au contraire, venir un tracteur, qui creusa une profonde tranchée dans l’alignement du câble, sans se soucier du risque de destruction d’objets fondamentaux appartenant au patrimoine de l’humanité.
Reste que le remue-ménage occasionné par les travaux a attiré l’attention de Jon Seligman, l’archéologue de l’Autorité des Antiquités pour la région de Jérusalem, qui est intervenu avec son équipe. Fouillant parmi les gravas déplacés par les ouvriers, ils allaient faire des découvertes fondamentales : des morceaux de céramique datables, provenant d’articles de table, et des os d’animaux, donnant à penser qu’ils se trouvaient probablement sur le lieu du Temple où se pratiquaient les sacrifices rituels.
source : Metula News Agency