Le problème de la langue, celui du revenu minimum, le contrat d’accueil et d’intégration, les tests ADN pour le contrôle du regroupement familial, toutes ces nouvelles dispositions que les deux assemblées viennent de voter reflètent de toute évidence un infléchissement de la politique d’immigration de la France.
Les juifs, marqués par leur Histoire, ne peuvent qu’être interpellés par ces mesures qui visent à ralentir le flux migratoire vers l’Hexagone.
Souvenons-nous ! Les Juifs, en France, furent à un moment ou un autre des migrants. Qu’ils soient venus des rives de la Méditerranée ou quelques années plus tôt de l’Europe de l’Est, ils furent heureux alors de trouver une terre d’accueil qui leur ouvrit les bras, au point où « heureux comme Dieu en France » tiré d’un dicton yiddish, devint leur bannière.
Du point de vue de la tradition juive, la Thora enseigne à l’homme d’aimer, de respecter l’étranger, car rappelle-t-elle « tu n’opprimeras pas l’étranger, ni ne le molesteras, car vous-même avez été étranger en terre d’Egypte » (Exode 22 ,20).
Cependant, l’étranger, à l’instar du citoyen lambda qui habitait en terre d’Israël au temps biblique avait des droits, mais aussi des devoirs, dont ceux de respecter la part de leur « contrat d’intégration » en respectant les sept lois noahides, dites lois universelles !!
L’instauration d’un test génétique aux fins de vérification ou d’authentification d’une personne d’une même famille peut soulever, avec âpreté, le problème de la dignité de la personne humaine.
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