J’ai entendu récemment sur France Info, un Monsieur, dont je n’ai pas retenu le nom, qui développait une idée très intéressante; à savoir que si les animaux marquent leur territoire par leurs déjections, les humains ne font pas autre chose. La saleté, en fait équivaut à une frontière.
La démonstration de l’interviewé était fort convaincante ; il en voulait pour preuve que l’on ne salit que ce qui nous appartient, même momentanément, comme une chambre d’Hôtel, où l’on acquiert en fait que le droit de salir.
Il en arrivait à une conclusion phonétique troublante en associant le mot
propreté à propriété.
Reflexe conditionné de ma part - comme pour le chien de Pavlov qui, comme tous les chiens moins célèbres que lui, ne faisait pas exception à la règle des chiens - je traduisis mentalement "propreté-propriété" en hébreu, et j’obtins NIKAÏON-KINYAN , soit nettoyage, acquisition, qui comportent exactement les mêmes lettres. On ne nettoie donc que ce que l’on acquiert…légalement
La même idée est développée en hébreu, d’une façon tout aussi précise, si ce n’est que l’hébreu biblique est antérieur au français moderne, de quelques milliers d’années.
Ce qui prouve, une fois encore, que la langue hébraïque ne se contente pas de "dire les choses", mais exprime une sorte de vérité objective, tout comme le français….quelquefois.
source : geopolitiquebiblique