À la fin du mois passé, Barry Rubin publiait un article intéressant dans le Jerusalem Post intitulé The Region: Rules of the game, Palestinian-style. Cet article a été traduit en français par Albert Soued qui l’a appelé Les 10 commandements des Palestiniens. Le texte comporte en effet une liste de dix comportements palestiniens systématiques que je résume ici rapidement:
Les Palestiniens ne peuvent empêcher d’autres Palestiniens d’attaquer Israël (…).
Le plus militant a toujours raison (…).
«La violence maximale» est la bonne voie (…).
Aucun gouvernement israélien ne peut faire le bien (…).
Comme les Palestiniens sont les éternelles victimes, tout leur est dû (…).
Aucun Palestinien ne doit être enfermé pour avoir attaqué Israël, au-delà de ce qui est requis par les «relations publiques internationales» (…)
Le Fatah ne jugera pas ni ne chassera toute personne lançant des attaques contre Israël.
Effacer Israël de la carte est moralement correct (…).
La priorité des priorités c’est le “droit au retour” des réfugiés palestiniens et de leurs descendants en Israël (…).
Il vaut mieux être tenace et patient dans un dur statu quo plutôt que de mettre fin au conflit pour toujours, même avec des gains considérables (…).
C’est assez juste, mais il manque le principal commandement, celui qui donne sa justification à l’ensemble. En effet, tout ce raout autour de ces quelques kilomètres carrés dont les Arabes n’ont jamais rien fait quand ils les contrôlaient politiquement n’a pas grand-chose à voir avec les prétextes évoqués. Bon, les écoliers palestiniens sont censés croire que les Israéliens sont en fait des nazis qui ont réussi. Ça aide à les haïr. Mais quel adulte croit vraiment de telles âneries? Et qui peut donc croire que l’Iran subventionne le Hezbollah à raison de plusieurs centaines de millions de dollars par an pour protéger un coin perdu du Liban? À part des diplomates onusiens?
Ainsi, même si, par extraordinaire, les Palestiniens démontaient enfin leur propre montagne de mensonges, qui leur cache les trois quarts de leur ensoleillement spirituel quotidien, et se réconciliaient avec Israël, l’industrie de la haine des Juifs produite par le réveil de la religion islamique, dont c’est une caractéristique constante depuis Médine, aurait tôt fait de réinstaller une guerre aux frontières de la seule démocratie de la région.
Le onzième commandement, dont découlent tous les problèmes (en fait très relatifs) des Palestiniens, celui qui compte vraiment, est celui-ci:
La ilaha illa Allah, Muhammadun rasul Allah
La profession de foi de l’Islam, ce qu’il faut dire (en principe devant témoins) pour devenir musulman et ce que les Musulmans répètent à toute occasion un peu importante: «Il n’y a de dieu que Dieu» — pourquoi pas (quoique), mais quand on le dit en arabe, on loue hélas un dieu bien précis, dont les paroles sont pleines de haine – et «Mahomet est son prophète» — hélas, Mahomet est un prophète guerrier.
Les textes islamiques étant ce qu’ils sont (un piège à croyants), aussi longtemps que les Musulmans répéteront cette formule et y consacreront leur foi personnelle, une grande partie d’entre eux, et le plus souvent les plus importants d’entre eux, continueront de construire autour d’eux des montagnes de haine qui leur cachent le soleil. Peu importe Annapolis.
source : ajm