"La loi israélienne ne peut pas s'étendre au Mont du Temple". Ni plus ni moins. Ce n'est pas Abou Mazen, ni Condoleezza Rice, ni un porte-parole du Hamas, qui ont fait cette déclaration surprenante, mais un ministre du gouvernement israélien, en la personne de Rhaleb Majadleh !!
C'est en séance plénière de la Knesset hier, que ce ministre arabe a "surpris" les personnes présentes (pas toutes…), en répondant à une question d'Arieh Eldad (Ihoud Leoumi – Mafdal) concernant les travaux effectués par le Wakf sous le Mont du Temple.
Arieh Eldad :"Nous avons reçu des photos de ce qui se passe là-bas, et il s'avère qu'il n'y a sur place aucun contrôle sur ce que le Wakf fait - et détruit comme vestiges archéologiques et historiques, notamment provenant du Temple"
La réponse du ministre tutélaire ayant été trop vague et protocolaire, Arieh Eldad insiste: "Est-ce que la loi israélienne s'étend au Mont du Temple, oui ou non?!".
Le ministre: "A mon avis, bien sûr que non"
Eldad: "Cette déclaration représente-t-elle l'avis du gouvernement?
Le ministre: "C'est mon avis personnel. Avant d'être ministre, je suis avant tout citoyen et musulman! Al Aqsa est un lieu saint musulman. Avant 67, ce lieu n'était pas sous occupation israélienne. Avec tout le respect que j'ai pour la loi, elle est faite pour l'Homme, le citoyen et la religion. Pas le contraire. (s'adressant directement à Eldad
En tant que Juif sensé et éclairé, je ne te conseille pas une seconde d'imaginer que le Mont du Temple puisse être soumis à la juridiction israélienne!"
Et de finir avec cette déclaration à méditer par nous tous: "Je suis un homme loyal, et je respecte les lois de l'Etat d'Israël. Mais s'il y a une contradiction entre la loi israélienne et ma profonde conviction de musulman, je saurai quoi choisir"
Suite à ces propos, Arieh Eldad a demandé au Premier ministre de limoger immédiatement ce ministre déloyal, et adressé une requête auprès du Conseiller juridique du Gouvernement afin qu'il ouvre une enquête contre Madjadleh.
Il y a quelques mois, l'affaire "Bshara" avait secoué la classe politique, parce qu'un député était convaincu de trahison envers l'Etat d'Israël. La nomination d'un ministre arabe, voulue et décidée par Amir Peretz, en dehors des arrières pensées politiciennes, avait pour but de montrer à la population arabe du pays qu'elle pouvait participer pleinement à la vie politique du pays, et qu'elle avait là l'occasion rêvée pour manifester sa loyauté envers l'Etat.
La preuve est faite une fois de plus, que la plupart des Arabes israéliens, leurs élus en tête, ne poursuivent en réalité qu'un seul but: utiliser les avantages unique de la démocratie israélienne pour faire avancer pas à pas leur projet de transformer Israël en "Etat de tous les citoyens", formule habile pour désigner la fin de l'Etat juif.
Rhaleb Madjadleh, dans son insolence aura au moins eu le mérite d'être sincère et honnête dans ses déclarations. La question est de savoir ce qu'en feront la classe politique israélienne, le gouvernement, et le Conseiller juridique.
source :
aroutz7