le mélanome

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-979194@51-979292,0.html

adm-janine a écrit:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-979194@51-979292,0.html

on guerit du mélanome.

oui guitl on guerrit d' un melanome mais tu restes sous surveillance et tu dois te proteger a vie ...

oui j'ai ma nièce dans ce cas, cela a commencé comme ça malheureusement,

ma soeur pourtant les protègeait elle et sa soeur dans les années 70 mais à l'époque les crèmes n'étaient pas celles de maintenant et c'est pour ça que c'est maintenant que les dégâts arrivent,

manou a écrit:

oui guitl on guerrit d' un melanome mais tu restes sous surveillance et tu dois te proteger a vie ...

et alors? je me protège pour d'autres choses et je suis toujours là à vous emm..... Cessons d'avoir peur de n'importe quoi, on ne meurt qu'une fois ; l'essentiel est de ne pas souffrir.

josette a écrit:

oui j'ai ma nièce dans ce cas, cela a commencé comme ça malheureusement,

ma soeur pourtant les protègeait elle et sa soeur dans les années 70 mais à l'époque les crèmes n'étaient pas celles de maintenant et c'est pour ça que c'est maintenant que les dégâts arrivent,

Personne n'est obligé de se coller des heures au soleil, les parasols ne sont pas fait pour les chiens. Ma nièce a eu un mélanome, elle se surveille, mais une fois l'an chez le toubib c'est moins que "nous", avec la gynéco, les radios des seins, et des os, et du reste.
Et comme on m'a opérée de la thyroide, on me fait des analyses deux fois l'an - vous voulez le reste? ou vous préférez parler d'autres choses? parce que franchement, les maladies, ce' n'est pas un sujet de conversation sauf si ça pose problème et qu'on peut aider.

comme moi j' en suis a ma 6 eme operation et toujours la peur au ventre.

josette a écrit:

le problème c'est que le cancer s'est déclaré qu'elle en a souffert et qu'elle en souffre encore, sa cuisse a été grattée jusqu'à l'os, dernièrement encore un qu'on a fait analyser et voilà on vit la trouille au ventre chque fois qu'on fait analyser

les histoires de mélanome sont extraordinaires ; une de mes ex-collègues sont toubib en lui serrant la main pour lui dire au revoir l'a découvert.
Ma nièce ne meurt pas de trouille ou alors elle ne le dit pas.
Ma soeur est toujours très inquiète, parce qu'elle en a eu un très difficile (cancer); mais la peur n'évite pas le danger. Je pense qu'il vaut mieux être détendue, n'y penser que lorsque vient le moment de l'analyse. Toutes les personnes inquiètes que j'ai connues ont finit par en faire ou refaire un. Comme si l'inquiètude multipliait les chances d'en avoir.
A chaque fois qu'on me retire un morceau de quelque chose, ma soeur tente de me remonter le moral, alors que j'ai le moral ; tant que je n'ai pas les résultats, et qu'ils sont négatifs....mais ils ont toujours été bons. Il est toujours temps de se faire des cheveux blancs.
Je me vois arriver "j'ai un risque de cancer"...avec l'air dramatique...avec tout ce qu'on m'a retiré, on ne me prendrait plus au sérieux, ou on m'accuserait de vouloir jouer l'intéressante.
Je laisse ça pour les vrais malades. Allez à Curie, vous allez en voir, en vrai.
Tant que nous ne sommes pas malades, nous sommes en bonne santé, non?

josette a écrit:

manou a écrit:

comme moi j' en suis a ma 6 eme operation et toujours la peur au ventre.

je te comprends petit frère

Manou!! 6 opérations, ce ne sont pas 6 radios, ou 6 analyses, ce sont des opérations!! après un cancer, je présume? la peur au ventre est normal, le contraire serait anormal.
Je parle de simples contrôles.
Tu sais, je connais quelqu'un, il a presque 80 ans, qu'il vive jusqu'à 120 ans, il en a subit, et Baroukh Hachem il est toujours là ; mais il a un bon moral, toujours le sourire, comme toi, adore les vacances, ne se plains jamais. Je crois que le moral, c'est important.

josette a écrit:

Guitl ma nièce ne m'a appelé pour me le dire qu'une fois sortie de l'hôpital "tata on m'a enlevé et c'est pas cancéreux" et moi je suis tombée des nues car je n'étais pas au courant mais elle le savait donc c'est sur qu'elle devait être inquiète

Le mélanome a mauvaise réputation, et toujours un grand risque de cancer.
Et puis c'est tellement c.., se dire que si on avait évité le soleil....ma nièce ne se mettait pas au soleil, ne s'y met plus du tout.

Je suis d'une famille de cancéreux, et ça vient des deux côtés, père et mère ; ma cousine germaine a un cancer de la vessie, mon autre cousine germaine est morte d'un cancer de l'utérus, mon père en est mort, mon grand-père, ma frangine s'en est payé un dur, mais moi jusqu'à présent j'ai échappé.
Et j'ai décidé de penser à autre chose, quand il faut que je me surveille je le fais, mais laissons l'inquiétude aux vrais malades.

Nous sommes tous inégaux face à la maladie c'est un fait, et même aussi face à la rémission... L'état d'esprit quand il est confiant, qu'il est aimant, joyeux, est un sérieux stimulant pour la réussite du traitement.
Quant à l'exposition au soleil, il est certain qu'un soleil au zénith est beaudoup plus dangereux que passé 16 heures.

josette a écrit:

guitl a écrit:

josette a écrit:

oui j'ai ma nièce dans ce cas, cela a commencé comme ça malheureusement,

ma soeur pourtant les protègeait elle et sa soeur dans les années 70 mais à l'époque les crèmes n'étaient pas celles de maintenant et c'est pour ça que c'est maintenant que les dégâts arrivent,

Personne n'est obligé de se coller des heures au soleil, les parasols ne sont pas fait pour les chiens. Ma nièce a eu un mélanome, elle se surveille, mais une fois l'an chez le toubib c'est moins que "nous", avec la gynéco, les radios des seins, et des os, et du reste.
Et comme on m'a opérée de la thyroide, on me fait des analyses deux fois l'an - vous voulez le reste? ou vous préférez parler d'autres choses? parce que franchement, les maladies, ce' n'est pas un sujet de conversation sauf si ça pose problème et qu'on peut aider.

mais voyons c'étaient des enfants depuis qu'elles étaient petites elles allaient dans le sud et ma frangine les tartinaient de crème mais tu ne peux pas obliger des enfants à rester sous un parasol et je te le répète les crèmes avant n'étaient pas aussi efficaces que maintenant c'est le toubib qui lui a dit et c'est pour cela que maintenant les gamins des années 60/70 se retrouvent avec ça

faut leur mettre des t.shirts, légers, mais à manches. Et des chapeaux. Je ne suis pas certaine que la crême protège.
J'étais suivie par le professeur Aron-Brunetière, il m'interdisait le soleil, même avec une protection, il disait que les crêmes écran total n'existait pas. Chapeau à large bord, grandes lunettes noires, même les casquettes à l'américaine ne protègent pas. Je ne bronze pas, etj 'en ai pris l'habitude.
Si tu vois une nana, à l'ombre, avec un grand chapeau de soleil, c'est moi.

Guitl,

Moi, j'essaye de ne pas penser a tout cela.
J'ai aussi des antecedents familiaux cancereux, mais d'un autre cote, je suis encourage par ma mere qui a 87 ans et qui continue son petit bonhomme de chemin.

Prends Manou, il fait la fete, il prend la vie du meilleur cote, il est toujours la, avec un petit mot gentil, il ne se met pas en petard, comme toi ou moi.
Il a vu le pire, il est devenu un sage.

Nous, on est des gosses turbulents a cote de lui, meme si il est plus jeune que nous.

faut leur mettre des t.shirts, légers, mais à manches. Et des chapeaux. Je ne suis pas certaine que la crême protège.

c'est maintenant qu'on te le dit dans les années 60 on le disait pas et le soleil n'était pas aussi mauvais que maintenant

georges972 a écrit:

Guitl,

Moi, j'essaye de ne pas penser a tout cela.
J'ai aussi des antecedents familiaux cancereux, mais d'un autre cote, je suis encourage par ma mere qui a 87 ans et qui continue son petit bonhomme de chemin.

Prends Manou, il fait la fete, il prend la vie du meilleur cote, il est toujours la, avec un petit mot gentil, il ne se met pas en petard, comme toi ou moi.
Il a vu le pire, il est devenu un sage.

Nous, on est des gosses turbulents a cote de lui, meme si il est plus jeune que nous.

il ne s'énerve pas parce que c'est un calme.
Mon père a vu le pire, comme beaucoup, et ceux de mes amis qui ont survécu à un cancer ont toujours eu une approche de l'existence différente ; mon père, ça nous énervait terriblement. Lui, c'était avant son cancer, d'avoir survécu à auschwitz. Certaines choses n'avaient aucune importance, fallait pas se prendre le choux ; ceux qui se sont sorti du cancer, c'est pareil.
Qu'est-ce que tu vas leur casser les pieds avec la couleur de la voiture qui n'est pas celle de tes rêves, alors qu'ils ont vu la mort de près?
Eux savent relativiser en général.

Et puis Manou, il a compris : le meilleur remède, c'est les vacances. C'est vrai, les vacances, le moral.
Surtout le moral, le moral, c'est vouloir vivre, se battre. Mon père s'est battu jusqu'au bout, si tu savais ce que nous l'avons admiré. Son courage, sa dignité, pas de laisser-aller, jamais.
Il était au bout du rouleau, il regardait ma mère, et lui disait "tu n'as pas été chez le coiffeur"....alors elle allait chez le coiffeur, parce qu'il détestait le laisser-aller. Et je me demandais, "mais comment fait-il?" il a fallu ce moment pour que j'admire mon père.
Je ne souhaite qu'une chose, dans la vie, avoir sa dignité, son courage, ce serait le plus beau cadeau que je puisse faire aux miens.

Aussi curieux que cela puisse vous paraître, mais je dis merci à mon cancer, pour avoir été dans un centre de chimio qui finalement m'a complètement guérie de ma " dépression nerveuse " pour avoir rencontré dans toute l'équipe médicale, une écoute, un respect, une chaleur amicale, que je n'aurais jamais soupçonnée. Et toute cette amitié partagée avec les malades dans une humilité totale. On n'est plus dans le " paraître " mais dans l'être dans toute sa vulnérabilité. Ce sont les nombreux décès, qui m'ont apporté quelque chose de plus au regard de " l'importance " des choses. J'ai reçu des confidences de fin de vie, qui furent des témoignages de confiance et d'abandon que je n'oublierai jamais.

Guiti,

En effet, j'étais dans un tel état dépressif, que je laissais le cancer gagner du terrain sans réagir, et c'est une assistante socilale qui a fait appel à SOS médecins pour me faire hospitaliser. Quelques mois avant, j'avais été dans une clinique psychiatrique et j'en suis ressorti, en plus mauvais état, que lorsque j'y étais entrée.
Tu sais, je n'avais pas la force de " me battre " contre le cancer comme on dit... mais c'est toute la gentillesse du personnel soignant, et mon attitude aussi à son encontre, qui m'aida à ne pas sombrer dans les moments difficiles avec les effets secondaires.

je crois Jacqueline qu'on doit avoir envie d'abandonner - il faut un sacré courage pour remonter, refuser de se coucher.

Guiti,

Tu sais ma chérie, quant à moi, je n'ai jamais eu de courage loin de là, ce n'est pas comme ton papa qui vivait avec ta maman. Quand on vit seule dans l'isolement, et en décalage avec ses anciens amis, qui ont conservé des habitudes que nous avons perdues... on finit par faire le vide autour de soi, pour cultiver sa différence, comme d'autres cultiveraient leur jardin...
Mais quand on passe par ce genre d'expérience, cela nous apprend beaucoup sur la fragilité des rapports humains dès l'instant que nous posons problème par notre état de santé... Je suis en rémission depuis déjà plus d'un an, et même si je continue à vivre en recluse, ce n'est pas déplaisant de cultiver sa solitude pour bavarder sur le forum avec ses nouveaux amis par exemple.