Par Goldnadel Gilles William
Enfin. Le gouvernement Olmert a exigé que dans le cadre de la négociation en cours, la partie arabe palestinienne reconnaisse Israël, en tant qu'État du peuple juif. Par la bouche de ses divers représentants, «L'Autorité Palestinienne» a déclaré s’y refuser. À dire le vrai, les tractations actuelles qui doivent déboucher sur la Conférence d'Annapolis ne m'inspirent que scepticisme et perplexité, non en raison d'un quelconque a priori idéologique sur les questions territoriales, mais à cause, principalement, de l'inconsistance de l'actuel partenaire de Palestine. Et la grande faiblesse des personnalités politiques en lice, qu'elles soient américaines, israéliennes ou arabes n'est pas de nature à me rassurer.
Raison pourquoi, j'organise à Paris à la Maison du Barreau le 10 décembre prochain, avec mes amis d'Avocats Sans Frontières, de France-Israël et de la revue Controverse de Shmuel Trigano un important colloque dont le thème sera : «Mythes et réalités du processus de paix face aux refus palestiniens».
S'y exprimeront notamment, l'ancien chef d'état-major de Tsahal, Moshe Yaalon, le professeur Itamar Marcus responsable de Palestinian Media Watch, Michel Gurfinkiel et le professeur Menahem Milson de Memri. Benjamin Netanyahou viendra donner le point de vue du chef de l'opposition.
Mais revenons à l'exigence tardive mais salutaire d'Olmert qui transcende les marchandages en cours. On demeure, en effet, ébahi que cette question, littéralement, essentielle n'ait été abordée que sur le tard, comme par distraction. Personnellement, je n'ai toujours pas compris pour quelle raison les négociateurs israéliens des défunts accords d'Oslo n'avaient pas posé cette question première à la partie adverse. Quoique le point soit toujours juridiquement contesté, l'OLP prétend avoir retiré de sa charte l'article prévoyant la destruction de l'État d'Israël et, ipso facto, l’avoir ainsi reconnu.
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