d'abord, s'ils vendent c'est que cela leur appartient ; depuis quand, en France, peut-on aller devant un notaire vendre un bien qui n'appartient pas au vendeur? nous ne sommes pas en Tunisie, ici, et encore, même en Tunisie en 2007....je pense que les choses se passent normalement.
Pour la déportation des juifs turcs c'est compliqué : les juifs survivants disent qu'ils ont été déportés, les turcs disent qu'ils les ont protégés. Et ceux qui sont morts dans les camps ne peuvent plus rien dire.
http://74.52.200.226/~sefarad/lm/062/html/page4.html
d'après ce site (belge) c'est faux, les turcs n'ont pas été protégés et c'est une turque qui le dit.
Les juifs grecs eux ont été déportés sans contestation possible - ainsi que les juifs séfarades d'Afrique du Nord qui étaient sur le territoire français. Le parrain de mon frère (circoncision en septembre 43) était un juif d'Afrique du Nord, le mynian (10 juifs) d'Afrique du Nord aussi. Le parrain a été déporté, la mère a été sauvée, ma mère l'a salué après la guerre, au métro Saint-Paul.
Les juifs étrangers ont été pris en premier, les juifs français ensuite.
Tous ont porté l'étoile.
Les Juifs de tunisie en Tunisie ont aussi travaillé dans des camps.
Janine, tu fais des distinctions très élégantes, entre tous ces juifs.
la lettre que le sénateur Pierre Masse, ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats, ancien député, ancien sous secrétaire d’Etat, écrivit à Pétain dès le 20 octobre 1940 :
« J’ai lu le décret qui déclare que les israélites ne peuvent plus être officiers, même ceux d’ascendance strictement française.
Je vous serais obligé de me faire dire si je dois aller retirer leurs galons à mon frère, sous-lieutenant au 36ème régiment d’Infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre sous-lieutenant au 14ème Dragons porté, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu, Jean Pierre Masse, lieutenant au 23ème colonial, tué à Rethel en mai 1940.
Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire gagnée à Neuville Saint Vaast avec laquelle je l’ai enterré ? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62ème bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupir en juin 1940 peut-il conserver ses galons ? Suis-je enfin assuré qu’on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte Hélène à mon arrière grand-père » ?
Arrêté dans l’année qui suivit cette lettre, le sénateur Pierre Masse est emprisonné tout à tour à Drancy, à la Santé, à Compiègne, d’où il part pour la déportation et l’extermination. Après la guerre, il fut cité à l’ordre de la Nation et une plaque, au sénat, qui lui rend justice, rappelle la mémoire du sénateur Pierre Masse.