L'ANEANTISSEMENT D'ISRAEL COMME CONDITION PREALABLE A TOUTE DISCUSSION DE PAIX
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmud Abbas continue de poser des conditions préalables à la création de l'Etat Palestinien comme le partage de Jérusalem, le retour des réfugiés, le retour aux frontières dites de « 1967 », l'arrêt de l'édification de la clôture de sécurité, la libération de milliers de prisonniers palestiniens.
Ce faisant, le Président Palestinien n'envisage pas la création d'un Etat palestinien autrement qu'en niant la souveraineté israélienne comme si finalement l'Etat de Palestine ne pouvait naître que sur les ruines de l' Etat juif.
Cette négation de l'Etat d'Israël est en réalité le principe de base de la pensée et de la philosophie palestinienne car si la souveraineté israélienne était admise du coté palestinien, Mahmud Abbas ne pourrait :
- réclamer l'installation de millions de palestiniens à l'intérieur de la ligne verte, puisque constitutive d'une ingérence dans la politique d' immigration israélienne
- revendiquer Jérusalem, capitale réunifiée de l'Etat juif,
- demander un retour aux frontières jordaniennes et égyptiennes de 1967 puisqu'il s'agirait d'une remise en cause de l'intégrité territoriale de l'Etat juif.
- chercher pas à influer sur la politique sécuritaire de l'Etat d'Israël en critiquant le mur de séparation
- remettre en cause les décisions de justice israéliennes en exigeant la libération de prisonniers.
Ainsi, le point de départ de la discussion pour l'Autorité palestinienne est celui de la négation de l'entité juive dans cette région comme postulat préalable à tout dialogue.
Naturellement, Mahmud Abbas a parfaitement compris la nécessité d'employer un discours «politiquement correct» dans les médias pour s'assurer le soutien de la communauté internationale.
Ainsi, il serait incorrect d'évoquer l'invasion de l'Etat d'Israël par les populations musulmanes de Syrie, du Liban, d'Irak, de Jordanie, de Judée Samarie ou de Gaza ; aussi, est-il préférable de lui substituer le terme de « Droit au retour des réfugiés » qui offre l'apparence d'une revendication légitime (alors que ce droit n'existe que dans l'imaginaire palestinien) alors que la technique conduit au même résultat.
De même, et pour éviter de froisser les palestiniens (dont la très grande majorité ne veut pas entendre parler de paix), il n'évoque à aucun moment les contreparties palestiniennes ni n'appellent solennellement à un arrêt des attaques palestiniennes sur le territoire israélien (qu'il ne contrôle pas). Il se contente juste de suggérer vaguement son concours pour « tenter d'enrayer les tirs ».
Naturellement, et pour laisser entendre qu'il a une entière maîtrise de la situation, le leader palestinien menace sous la forme d'un chantage : si l' Etat hébreu n'acceptait pas cette « ultime chance de paix », la région serait plongée durablement dans un bain de sang, la situation deviendrait parfaitement incontrôlable, et la responsabilité en incomberait bien évidemment à l'Etat juif.
En réalité, si Mahmud Abbas semble faire preuve de bonne volonté en soignant son image d'homme de paix, il sait que ses efforts sont vains. Ses jours au sein de l'Autorité palestinienne sont comptés car le Hamas est sur le point de prendre le contrôle de la Judée samarie.
D'ailleurs, de nombreux responsables du Fatah en ont tout à fait conscience et ont déjà choisi la fuite en opérant des investissements immobiliers en Jordanie ou en Egypte pour éviter d'avoir à répondre devant le peuple palestinien, de l'abandon des principes et autres valeurs palestiniennes.
En effet, les palestiniens sont programmés mentalement, psychologiquement et émotionnellement par les textes fondateurs de la société palestinienne pour détruire (individuellement) l'Etat juif.
Or, si un leader palestinien abandonne ces principes, il est considéré au sein de la société palestinienne comme un traître corrompu à la solde des américains qui trahit le peuple palestinien pour de vulgaires motifs pécuniaires.
Le Hamas est né en 1987 lorsque Yasser Arafat commençait à évoquer les conditions de la paix avec Israël. Désormais, le Hamas contrôle la bande de gaza et gagnera prochainement celui de la Judée Samarie si Mahmud Abbas poursuit son dialogue avec les juifs au lieu de privilégier l'éradication de l'Etat d'Israël.
En réalité, et à leur décharge, les palestiniens n'ont pas beaucoup de choix.
Consciemment ou inconsciemment, ils savent que la reconnaissance de l'Etat d 'Israël constituerait le point de départ de leur propre disparition eu égard à la remise en cause de ce qui façonne leur existence, leur raison d'être et leur obligation religieuse de faire la guerre contre les infidèles.
Il n'est donc peut-être pas nécessaire pour Ehud Olmert qu'il poursuive le sacrifice de l'Etat d'Israël pour une paix illusoire qui n'arrivera jamais.
Si les palestiniens avaient voulu être indépendants, cela fait longtemps qu' ils en auraient fait la déclaration, dans un premier temps sur la bande de Gaza où il dispose d'une administration, de moyens de subsistance et d'une population exclusivement palestinienne. Mais ils savent bien que le problème serait financier car il ne serait plus possible de demander à la communauté internationale qu'elle verse des fonds aux résidents des camps de réfugiés qui s'y trouvent sauf à faire admettre que les palestiniens sont réfugiés sur leur propre territoire.
Il ne faut pas se tromper.
Le peuple palestinien, en sa forme actuelle, n'est rien d'autre qu'un ensemble de personnes privées du droit élémentaire de vivre par leurs dirigeants, et tenu de se fondre dans une armée chargée d'anéantir Israël.
Sa durée de vie est limitée dans le temps : soit la paix est signée avec Israël et la raison d'être palestinienne disparaît, soit les palestiniens parviennent à détruire Israël et alors ils seront à nouveau engloutis au sein de la grande nation arabe.
source : israelinfos