Une cellule est extraordinairement complexe. Le biologiste Francis Crick, qui s´efforce d´en décrire très simplement les fonctions, constate finalement que ce n´est possible que jusqu´à un certain point. En effet, « cela est tellement complexe que le lecteur ne devrait pas s´efforcer de venir à bout de tous les détails »(Francis Crick : La vie vient de l´espace Ed. Hachette p 79).
Selon le National Geographic, les instructions inscrites dans l´A.D.N. d´une cellule sont telles que « s´il fallait les mettre par écrit, elles rempliraient un millier de livres de 600 pages ».
« Chaque cellule est en soi un monde qui compte jusqu´à deux cent mille milliards de minuscules ensembles d´atomes qu´on appelle molécules. (…) Si on les mettait bout à bout les filaments que sont nos 46 chromosomes mesureraient près de 2 mètres. Et pourtant le noyau dans lequel ils se trouvent a un diamètre inférieur à un centième de millimètre.(National Geographic Septembre 1976 « The awesome world within a cell par Rick Gore ; pp 357, 358, 360)
Le périodique US Newsweek se sert d´une image pour donner une idée des activités de la cellule : « Chacune des 100 000 milliards de cellules de l´organisme fonctionne comme une ville fortifiée. Des centrales électriques produisent l´énergie dont la cellule a besoin. Des usines fabriquent des protéines indispensables à la chimie de l´organisme. Des systèmes de transport complexes assurent les échanges chimiques à l´intérieur comme à l´extérieur de la cellule. Des sentinelles postées sur les fortifications contrôlent les importations et les exportations, et surveillent le monde extérieur, à l´affût du moindre signe de danger. Des armées biologiques disciplinées sont prêtes à repousser tout éventuel envahisseur. Le maintient de l´ordre est assuré par un gouvernement central génétique. (Newsweek 20/08/79, « The secret of the human cell » par Peter Gwynne, Sharon Begley et Mary Hager, p 48.)
Lorsque l´évolutionnisme a été proposé pour la première fois, les savants ne soupçonnaient guère la complexité de la cellule.
Depuis on en sait un peu plus et voici comment on pourrait décrire d´une manière simplifiée mais essentielle, une cellule typique de quelque deux centièmes de millimètres.,
Tout d´abord elle se compose d´une enveloppe qui contrôle tout ce qui entre et sort de la cellule.
C´est la membrane cellulaire.
Une fois cette membrane traversée, nous entrons dans la partie avant noyau où nous y rencontrons :
- les ribosomes : structures où sont assemblés les acides aminés pour former les protéines.
- le réticulum endoplasmique: Membranes lisses ou rugueuses qui emmagasinent ou véhiculent les protéines fabriquées par les ribosomes fixés à ces membranes (certains ribosomes flottent librement dans la cellule).
- les mitochondries : Centres de production de l´A.T.P. (adénosine triphosphate), ce sont donc des molécule qui fournissent l´énergie à la cellule.
- l´appareils de Golgi : Organites formées de saccules empilés qui stockent et distribuent les protéines fabriquées par la cellule.
- les centrioles : Situés près du noyau, ils jouent un rôle important dans la division de la cellule.
Nous entrons ensuite dans le noyau, enveloppé par une double membrane. Le noyau a pour fonction de diriger les activités de la cellule.
Une fois cette double membrane traversée, nous rencontrons :
- les chromosomes : Ils renferment l´A.D.N. de la cellule c´est à dire son plan génétique.
- la nucléole : la structure même du noyau ou sont synthétisés les ribosomes.
Lorsqu´ils sont obligés de constater à quel point il est improbable qu´une cellule ait pu naître par le seul hasard, certains évolutionnistes se sentent obligés de faire marche arrière. Par exemple Hoyle et Wickramasinghe (auteurs de Evolution from space) renoncent en disant :
« Ces questions sont trop complexes pour que nous puissions fixer des chiffres. » Et ils ajoutent : « Il n´est pas possible de s´en sortir en imaginant simplement une soupe organique plus vaste et meilleure, comme nous espérions nous même pouvoir le faire il y a peu. Les chiffres calculés de chances d´obtenir les protéines d´une cellule pour la maintenir en vie par hasard (1/10 exposant 40 000, probabilité terriblement faible qu´on ne pourrait l´envisager selon Hoyle) sont tout aussi fabuleux pour une soupe organique universelle qu´une soupe organique limitée à la Terre ». (Fred Hoyle / Chandra Wickramasinghe « Evolution from space » 1981 pp. 30-31).
C´est pourquoi après avoir reconnu que d´une manière ou d´une autre il a fallu une intelligence pour que la cellule initiale de la vie apparaisse, ces deux scientifiques déclarent : « En fait, une telle hypothèse saute tellement aux yeux, qu´on se demande pourquoi elle n´est pas acceptée comme une évidence. Les raisons en sont plus psychologiques que scientifiques. »
Un observateur pourrait donc en conclure qu´une barrière « psychologique » est la seule raison plausible pour laquelle la plupart des évolutionnistes s´obstinent à expliquer l´origine de la vie par le hasard et excluent toute idée de « dessein » de « finalité » ou de « direction ».
Effectivement après avoir pourtant admis la nécessité d´une intelligence, même Hoyle et Wickramasinghe disent qu´ils ne croient pas qu´un créateur soit à l´origine de la vie.
Suivant leur raisonnement, il a fallu une intelligence, mais l´idée d´un créateur, elle est inacceptable.
Voilà qui est très contradictoire.