Je confirme avec plaisir, Janine. Si vous avez des emmerdes, on vous laissera froidement tomber.
J'ai vu s'évaporer des amis trés chers, intimes, de longue date, le silence du désert où l'on chasse le bouc émissaire. Tu connais certains noms, tu as connu une partie des faits. Une partie seulement.
Tiens, c'était hier... 2005.
Une forumeuse corse, non juive, (tressud)se proposait pour participer à mon "comité de soutien".
Citation :
Initialement écrit par tressud :
Je rallie donc les troupes(the last but not least)
inconditionnellement à tes côtés.
Gente dame tressud, ce retour vous honore,
Et j'en suis fort ému, je vous salue bien bas,
Mais vous vous méprenez sur la troupe qui m'escorte,
Et c'est trés solitaire que j'irai au combat.
Il n'y a point chez nous d'omerta solidaire,
De Conculta unanime, qui protège les siens,
Dans notre tradition, c'est le bouc émissaire,
Chassé hors de la ville, abandonné aux chiens.
Certes, j'entends tourner les moulins à paroles,
Fais donc ceci, ya qu'à, enfin écoute moi,
Chacun, ayant parlé, haussera les épaules,
C'est son problème à lui, il se démerdera.
L'assaut n'est pas venu du Sarrazin perfide,
Du skinhead antijuif, du fasciste cruel,
C'est bien d'un poignard juif que me vient la traitrise,
Et rien que pour cela, c'est inhabituel.
Comme l'avait dit Niss, en son cri pathétique,
Unité, unité, ...on déchire Israël,
Honte à ceux qui ricanent et jouent les ironiques,
Vous êtes concernés, quand Caïn tue Abel.
Si j'ai cité mon cas, c'est pour donner l'alarme,
Ce qui survient ici vous frappera aussi,
Votre droit d'expression, il subira les armes,
De la pression inique d'un pouvoir ennemi.
Tu voir, chère tressud, il n'y a pas de troupe,
Aucune association, ni comité ami,
Merci d'être venue, c'est bien ça qui me trouble,
Ce n'est que des non juifs que viennent les appuis.
Je la ferai tout seul, ma charge héroïque,
En chevalier errant, dont on a souvent ri,
Le train siffle trois fois, dans la ville tragique,
Le shérif solitaire combattra sans appui.
Restez au creux des lits, sionistes velléitaires,
Dont le soutien vénal démontre ses limites,
Religieux sentencieux, gauchistes autoritaires,
Condamnant sans appel celui qui contredit.
Au moment du péril, moi j'aurais pris le glaive,
Pour défendre aussi bien Goldstein ou Avnery,
Le débat entre juifs s'arrête et vient la trêve,
Quand vient le seuil limite où l'on se désunit.
Du moins, moi je l'ai cru, pardon si je me trompe,
Je sais que désormais la haine fleurit chez nous,
La désunion est là, les passions qui s'affrontent,
Au delà de mon cas, nous disperseront tous.
Je n'ai que trop parlé de mon piteux litige,
Sur le sol d'Israel, c'est la même infamie,
Juifs expulsant des juifs, effaçant tout vestige,
D'une présence impure, pour plaire aux ennemis.
Reposez vous en paix, ramollis juifs, mes frères,
Ceux qui combattront seuls vous en saluent bien bas,
Je vous laisse la honte de n'avoir su rien faire,
Je paierai mes idées, et ne cèderai pas.
Cormoran