"Mohammed" est en passe de devenir le premier nom attribué aux bébés de Grande-Bretagne, selon une étude. Le vainqueur toutes catégories les années précédentes, "Jack" serait en chute libre.
Rappelons que la Belgique et la France connaissent la même mutation démographique.
Aussi n'est-il pas inutile de rappeler cet extrait d'un ouvrage publié il y a dix-huit ans par le CNRS :
"Les plus pratiquants des musulmans m'ont souligné qu'ils s'agissait d'une question de pouvoir et que le devoir d'appliquer la charia serait le problème du futur Etat musulman français, et qu'en attendant il n'était pas question de se substituer à la police. (...) Si le risque semble quasi nul à l'heure actuelle, il faut tout de même se demander si la majorité des musulmans seraient disposés à accepter l'application de la charia si un hypothétique gouvernement français musulman voulait le faire. Ou du moins, peut-on avoir un indice de l'intensité du désir de cette application ? A la suite de l'affaire Rushdie, les enquêteurs de la SOFRES ont effectué un sondage [Nouvel Observateur, 28-29 mars 1989] d'où on peut conclure qu'une bonne moitié des musulmans ne suivraient pas s'il était question de rétablir la charia dans toute sa rigueur." ["Ce qui est dangereux dans l'islam", Hervé Bleuchot, in "L'islam en France", sous la direction de Bruno Etienne, Paris, Editions du Conseil National de la Recherche Scientifique, 1990, pp. 207-208]
source : leblogdrzz