France 2. Samedi 5 janvier 2008. 20 heures.
Premier sujet : Des clandestins en zone de rétention à Roissy. Un sénateur vert vient dire tout le mal qu'il pense de la manière dont la France les traite. Empathie pour les sans-papiers.
Second sujet : José Bové s'exprime sans aucune contradiction sur la grève de la faim qu'il est censé mené avec ses camarades anti OGM. Empathie pour les grévistes.
Troisième sujet : un reportage sur les «Désobéissants» : les téléspectateurs sont tenus scrupuleusement informés des nouvelles techniques médiatiques et juridiques utilisées par les contestataires, manifestement très à gauche, pour lutter de manière citoyenne.
Quitte à enfreindre la loi. Empathie pour les résistants.
Les trois sujets se suivant et se ressemblant, je décide de passer sur Arte.
Hommage à Simone de Beauvoir. Une «intellectuelle» allemande que je ne connais pas explique doctement et sans être contredite que si la philosophe féministe était encore de ce monde elle lutterait contre tous les fondamentalismes «qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans».
Je ne savais pas que les Juives et les Chrétiennes étaient lapidées ou que l'on décapitait les journalistes à Rome ou à Jérusalem.
France 5. Dimanche 6 janvier 2008. Laurent Fabius, invité de Serge Moati compare Sarkozy à Berlusconi et dénonce «un cadenassage médiatique extraordinaire».
On ne saurait mieux dire. C'est même le cadenassage le plus extraordinaire de tous les temps. Il dure depuis 40 ans.
Car il voit le geôlier entonner sans complexe l'air de la liberté outragée devant des prisonniers écervelés qui ne comprennent toujours pas qui détient la clé.
source : blognadel