Metula, 17h 10 (locales), dimanche 13 janvier.
Aux alentours de 14 heures, heure d’Israël (13h en France), ce dimanche, le canon a à nouveau tonné dans la partie orientale de la frontière.
Depuis notre rédaction, nous avons compté une quarantaine de "sorties" d’artillerie, et/ou autres explosions, espacées sur approximativement 45 minutes.
En dépit de notre position géographique "privilégiée", de nos nombreux contacts des deux côtés de la frontière, et de nos investigations, nous ne sommes pas en mesure, jusqu’à maintenant, d’apporter le moindre détail sur cette activité. Malgré les bonnes conditions de visibilité, nous n’avons distingué aucune chute de projectile, pas plus au Liban qu’en Israël.
Mada (le Magen David Adom), l’Etoile de David Rouge, pendant national de la Croix-Rouge, n’a fait état d’aucun blessé.
La Ména a également interrogé le porte-parole de Tsahal, vers 16h, qui vient de nous communiquer sa réponse officielle : "Nous ne donnons pas de détails sur nos activités opérationnelles". Réponse sibylline s’il en est.
De notre côté, nous continuons nos recherches et afficherons nos trouvailles sur le site Internet de l’agence, www.menapress.com . S’il s’agit d’un événement majeur, ou s’il a des suites, nous émettrons des breaking news supplémentaires.
Ce qui nous paraît certain, c’est qu’il ne peut s’agir de tirs d’entraînement : aucune armée sensée ne se risquerait à semblable exercice à proximité d’une frontière si explosive.
D’autre part, l’intensité de ces tirs – 40 en 45’ – procède d’une activité élevée. S’il s’est agi de bombardements israéliens au Liban Sud, ce serait la première fois qu’il faudrait en faire état depuis la fin des hostilités avec le Hezbollah, en été 2006.
A Métula, à Kiriat Shmona et dans la région, aucune consigne n’a été transmise à la population et l’activité civile est demeurée en tous points habituelle. On ne dénote aucune fébrilité particulière non plus de la part des soldats stationnés dans l’environnement immédiat de nos bureaux.
Notons encore que, vendredi dernier, un court épisode d’explosions, semblables à celles de ce dimanche, s’était produit au moment même où le président Bush quittait le sol israélien à l’issue d’une cérémonie officielle.
La Ména avait choisi de ne pas relater l’incident de vendredi, en raison de sa faible intensité. Mais aujourd’hui, avec ou sans relation avec l’épisode de vendredi, tous les habitants du doigt de la Galilée ont clairement pu entendre les détonations, et il n’est ontologiquement pas envisageable pour notre agence de ne pas relater l’incident.
source : Menapress
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Dim 13 Jan - 15:40
