Peut-être êtes-vous, comme moi, parmi ceux qui ont vainement tenté de commander le livre ci-contre?
Il s’agit d’une collection de textes qui documentent la variété des corans. Ainsi, il reste aujourd’hui deux versions arabes du Coran imprimées régulièrement et on parle de sept versions différentes. Plusieurs théories circulent sur les différentes compilations de cet ouvrage.
Ibn Warraq (pseudonyme, brève présentation en français) s’est donné pour tâche de faire toute la lumière possible sur cet aspect, entre autres, de la religion islamique. Mais son livre a beaucoup de retard: annoncé en août de l’an passé, on le promet maintenant pour l’automne prochain. Cet article de Spengler (un autre pseudonyme) révèle sans doute en grande partie pourquoi:
Islam watchers blogged all weekend about news that a secret archive of ancient Islamic texts had surfaced after 60 years of suppression. Andrew Higgins’ Wall Street Journal report that the photographic record of Koranic manuscripts, supposedly destroyed during World War II but occulted by a scholar of alleged Nazi sympathies, reads like a conflation of the Da Vinci Code with Indiana Jones and the Holy Grail.
L’affaire est passionnante, car
What if scholars can prove beyond reasonable doubt that the Koran was not dictated by the Archangel Gabriel to the Prophet Mohammad during the 7th century, but rather was redacted by later writers drawing on a variety of extant Christian and Jewish sources? That would be the precise equivalent of proving that the Jesus Christ of the Gospels really was a composite of several individuals, some of whom lived a century or two apart.
En effet, s’il n’est pas possible de prouver l’absence du miracle du Christ ressuscité, ce qui ne présente d’ailleurs guère d’intérêt, il est fort possible de prouver que le Coran est une supercherie (comme la mosquée Al-Aqsa, par exemple). Et cela aiderait les Musulmans à chercher d’autres bases pour leur religion que ce recueil d’appels à la haine et au terrorisme qu’est, essentiellement et sans contrepartie, le Coran.
Il vaut la peine de lire tout l’article de Spengler.
source : ajm