Philippe Bouvard : «Il était le plus joyeux de nos compagnons, à la fois doté d'une bonne humeur inextinguible et d'un coeur à sa mesure. Et puis il était aussi à la fois célèbre et méconnu. Parce que derrière le chanteur adoré des enfants, et le talentueux raconteur d'histoires, se cachait un homme fin, réfléchi, cultivé, dont sa géniale maman François Dolto, avait pu être justement fière. C'était un garçon qui avait plein de facettes. C'était peut-être non seulement le plus drôle d'entre nous, mais aussi le plus humain».
Enrico Macias : «Ça me fait très mal au coeur. Il y en a beaucoup qui sont partis ces temps-ci, ça me fait très mal au coeur. Je suis bouleversé parce que c'était un grand artiste, un grand ami. J'aimais sa façon de chanter, même si ce n'était pas un grand chanteur. Mais il savait comment chanter, comment faire passer ses messages de grand comique. Il racontait des histoires merveilleuses. J'ai beaucoup de peine».
Laurent Gerra : «C'était la joie de vivre. Il avait toujours un mot gentil, il avait toujours une attention délicate. Il était bienveillant et puis il aimait le music-hall. Il aimait rire, il aimait blaguer, il aimait être avec ses amis. Je crois qu'il aimait être très entouré. C'était la bienveillance et la gentillesse en personne, Carlos. C'était quelqu'un de très cultivé, très drôle, très intelligent, qui avait un sens de la répartie incroyable (...) Il adorait les jeux de mots bien lourds, et nous, ça faisait notre joie».
Jacques Balutin, camarade de Carlos aux «Grosses Têtes» : «Je garderai le souvenir que toute la France gardera de lui, d'un garçon plein de charme, plein de bonne humeur, plein d'allant, plein d'entrain, plein de vie (...) on va garder le souvenir de cette bonhomie, de ce chanteur populaire au sens noble du mot, qui a enchanté la France, qui a fait chanter les enfants, qui a fait chanter les grands-parents maintenant. On va avoir tous beaucoup de chagrin, mais en même temps on gardera de lui son image de rondeur et de rire. Il a eu une très très belle vie».
Michel Drucker : « Je savais que Carlos était malade depuis deux ans. Il ne voudrait pas que l'on soit triste. Il aimait rigoler, la bonne bouffe, les histoires drôles. Il aimait le jazz, il a connu la grande époque de Saint-Germain. Il adorait inventer des histoires. Il a bien vécu. On ira à ses obsèques avec le sourire. »
Sylvie Vartan : « C'était un ami, c'était un membre de ma famille. Quelqu'un de formidable et de très courageux. L'image qui me restera, c'est un éternel sourire et la peur la première fois qu'il est monté sur scène avec moi ! Il faisait tout, il m'a accompagné partout »
Stéphane Collaro : «J'ai eu le cœur brisé. A côté de la fête c'était quelqu'un de très cultivé. Ce n'est pas rien qu'il ait été le fils de la psychanalyste Françoise Dolto. Il était très préoccupé par ses amis, ses proches au niveau sentimental.»
Nicolas Sarkozy : le président a exprimé sa «tristesse» saluant le «sens de l'humour», la «bonne humeur légendaire» et la «grande gentillesse» du chanteur.