hier un type du hamas disait que les palest pouvaient lancer le meme type d'operation en israel!!!lacher 300 000 palest à la frontiere avec israel , que feraient les soldats israeliens dans ce cas? ils ne pourraient pas tirer sur une telle foule!le cauchemar
Couper les ponts avec la bande de Gaza ?
par Yael Ancri
samedi 26 janvier 2008 - 21:07
L'Egypte, qui avait annoncé vendredi qu'elle fermerait sa frontière avec la bande de Gaza, n'y est finalement pas parvenue et les Palestiniens continuent à affluer dans la péninsule du Sinaï. D'abord inquiétés par cette situation, en Israël on envisage maintenant d'en profiter pour remettre la situation entre les mains de l'Egypte.
Vendredi, une chaîne de policiers égyptiens a tenté de reprendre le contrôle de la situation à Rafiah, en interdisant aux Palestiniens de pénétrer dans son territoire, tout en invitant ceux qui se trouvaient déjà dans la péninsule du Sinaï à rentrer chez eux. Les autorités égyptiennes avaient annoncé qu'elles fermeraient la frontière à quinze heures. Cependant les terroristes du Hamas n'ont pas vu les choses sous le même angle et ils ont ouvert de nouvelles brèches dans le mur de béton séparant la bande de Gaza de l'Egypte. Les résidents de la bande de Gaza continuent donc d'affluer dans la péninsule du Sinaï, où ils ont commencé à pénétrer en voitures particulières, provoquant des embouteillages dans la ville de Rafiah. L'Egypte a annoncé samedi qu'elle laisserait les Palestiniens entrer dans son territoire pour s'approvisionner, du fait du blocus imposé à la bande de Gaza par Israël, en représailles aux incessants tirs de roquettes Kassam contre Sdérot et sa région.
Cependant, les villes de Rafiah et El Arish peinent à faire face à l'afflux des Palestiniens, qui dévalisent les magasins. Les denrées ont sérieusement augmenté et commencent à faire défaut. Plus rares sont les Egyptiens qui font le chemin inverse, mais quelques uns ont décidé d'aller voir la bande de Gaza et d'y faire eux aussi quelques achats.
Depuis mercredi, des centaines de milliers de Palestiniens sont entrés en Egypte. Parmi eux, une quarantaine de personnes ont été blessées dans ces mouvements de foule.
L'Egypte a indiqué avoir invité les responsables du Fatah et du Hamas à se rendre, séparément au Caire, afin de discuter des mesures concernant le terminal de Rafiah, en vue de débloquer la situation.
"Les Egyptiens veulent contrôler la frontière et l'afflux de Palestiniens. Ils désirent en outre rétablir les arrangements qui existaient à la frontière", a déclaré samedi le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit. Après le retrait unilatéral d'Israël de la bande de Gaza, en été 2005, il avait été décidé que le terminal de Rafiah serait contrôlé par des observateurs internationaux, mais ces derniers ont fuit après le coup de force du Hamas.
De son coté, le chef de l'AP, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a appelé ses rivaux du Hamas à cesser leurs attaques contre les Israéliens, afin de mettre fin au blocus. "Nous disons à ceux qui tirent les roquettes: 'Arrêtez'. Ne leur donnez pas de prétexte et ne montrez pas au monde qu'ils [les Israéliens] sont les victimes", a déclaré Abou Mazen au cours d'une conférence à Ramallah, en Samarie.
Abbas a par ailleurs accusé Israël d'imposer une "punition collective" aux résidents de la bande de Gaza. Il est cependant intéressant de remarquer que depuis ces mesures prises par le gouvernement israélien, les salves de roquettes ont largement diminué. Jeudi, les terroristes palestiniens n'ont tiré "que" six roquettes Kassam contre le Néguev, par rapport aux cinquante projectiles essuyés par Sdérot et sa région une semaine plus tôt.
L'AP voudrait profiter de la situation pour prendre le contrôle des frontières entre la bande de Gaza, l'Egypte et Israël. "Lors des entretiens, le président Abbas va demander à Olmert que les forces de l'AP se déploient à la frontière entre Gaza et l'Egypte", a déclaré samedi le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat. Ce dernier a ajouté que lors de l'entretien qui devrait avoir lieu dimanche entre le Premier ministre, Ehoud Olmert, et le chef de l'AP, "Abbas exigera également le déploiement des forces de sécurité de l'AP aux terminaux entre la bande de Gaza et Israël pour en permettre la réouverture".
En Israël toutefois, on a d'autres idées sur la façon dont les événements devraient se poursuivre. "Lorsque la bande de Gaza est ouverte de l'autre côté, nous en perdons la responsabilité. Nous voulons par conséquent nous en séparer", a affirmé jeudi le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï.
Un important responsable de l'état-major a, pour sa part déclaré : "Nous avons une opportunité extraordinaire de renvoyer la responsabilité de la bande de Gaza à l'Égypte. À elle de fournir la nourriture, l'électricité, l'eau et le carburant. Mercredi, le vrai désengagement de la bande de Gaza a enfin commencé."
a7
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