« OPA sur les juifs de France… » La mystification persistante…!
Telle une plante qui croît et s’épanouie, la mystification de Gabizon et Weisz cherche le succès médiatique et la controverse.
Méthode trotskiste de la fabrication des idées et des preuves pour détourner l’attention des véritables problèmes, donner des leçons à la Nation juive et spécialement à l’Etat juif, alors même que le socialisme international depuis 1967 ne cesse de présenter Israël comme l’une des causes principales des désastres dans le Monde arabe et la vieille Europe.
Dans «La désintégration du sionisme et ses possibles successeurs» Trotski qualifiait le sionisme et la construction d’une nation juive sous le capitalisme,«d’utopie réactionnaire».
L'assimilation n’a pas digéré le juif, ce processus par lequel une minorité adopte les valeurs dominantes et les comportements traditionnels de la société dans laquelle elle s'insère, et avec laquelle elle finit par fusionner. La «montée vers Jérusalem» est une réalité.
Cent ans plus tard l’Etat juif existe, la situation politique mondiale et plus particulièrement la situation des Juifs en Diaspora s’est considérablement dégradée : l’antisémitisme progresse à travers toute la vieille Europe, l’antisémitisme d’État croît en «Islamie».
« OPA sur les juifs de France » titre mercantile à la limite de l’antisémitisme, une offre publique d'achat, une procédure financière faite publiquement, une intention de prendre le contrôle des juifs en acquérant leurs titres à un prix supérieur au cours officiel…!
Cette opération financière que Cécilia Gabizon prête aux juifs et faite sur des juifs de France n’est pas une première, si le titre est malsain et provocateur, il fait suite à une précédente étude de marché pour rester sur le même registre par le sieur… Boniface en 2002.
La persistance dans l’ignorance de la situation valide l’ambiance collective en France et contre toutes réalités les juifs sont accusés d’en faire trop… les règles changent et la rationalité n’y trouve plus son compte, les juifs sont confrontés à la réalité de toutes leurs espérances et ceux qui ont toujours rêvé de l’ « Année prochaine à Jérusalem » se sont rendu compte qu’il ne tenait qu’à eux de décider de leur sort: ne plus mettre en jeu l’avenir de leurs enfants… ils ont un havre… Israël le leur confirme, il ne seront plus soumis à l’offre d’achat de quelques malheureux contre des camions… que certains appellent OPA il faut tout de même souligner qu’on en était pas là encore en France ni en Europe… heureusement !
« Pendant des mois, une poignée d'hommes, puis une trentaine d'émissaires vont au-devant des juifs dans les centres communautaires, les synagogues. Ils évoquent le rapport de nombre, 500 000 juifs, 5 millions d'Arabes. Laissent entendre qu'il n'y a plus d'avenir. Ce faisant, ils vont alimenter la crise d'angoisse des juifs de France pour faire du départ une option presque rationnelle »,
Pour ce « nouveau marché » au cours des dernières années, les professionnels de la politique ont dû concevoir des produits sophistiqués pour offrir aux électeurs de solides garanties face aux problèmes inhérents à l’internationale de l’arabisme, la protection contre les variations qui ont constitué l’ «exception française», ces opérations à terme qui lui seront payées et le crédit qui en résultera…!
« Effrayée par l'antisémitisme en France à l'automne 2000, et à la recherche de nouveaux immigrants, l'Agence juive va dépêcher des émissaires pour convaincre les Français juifs de faire leur alya. Une opération qui a bouleversé la vie de cette
« communauté ». Telle est la thèse choc d'« OPA sur les juifs de France »,
« Il ne s'agit plus d'un attachement idéologique à un projet de construction d'une nation mais bien d'une réalité : les Israéliens sont des cousins, des frères, des proches »,
…« mais ce qui a marché, c'est l'alya mentale. Beaucoup de juifs de France se sont réveillés juifs, ils se sentent un peu moins français ».
Les événements se sont précipités et la situation a changé, les banlieues ne sont plus ce qu’elles étaient et les lendemains ne sont pas incertains que pour les juifs… tout peut basculer, les élections en Palestine et l’entêtement de l’Iran changeront la donne et peuvent nous ramener aux jours les plus noirs de la seconde Intifada, un rappel des écrits des médias du mois de mai 2005 permettra une meilleur approche de… l’enquête… de Gabizon et Weisz
Qui peut prétendre et assurer avec certitude que la « discrimination positive » ne jouera pas un rôle dans la vie des juifs de France et la … « Mondialisation » aidant, un juif pourra-t-il représenter une société multinationale sans risquer un boycott…
Paris le 04-05-2006
La DHIMITUDE à la française !
Préparer par un lent et minutieux travail intellectuel afin de la rendre assimilable.
Ces derniers jours, l’Agence juive a été accusée d’inciter les Juifs de France à immigrer en Israël
«Une partie de notre travail pour combattre l'antisémitisme consiste à rendre le peuple juif conscient de l'antisémitisme qui le touche. » Tzipi Livni, ministre de l'Intégration et de la Justice israélienne.
Les dirigeants de la communauté juive de France ont vivement critiqué les plans du gouvernement israélien destinés à provoquer une immigration massive de Juifs français. (Guysen.Israël.News)
Le grand rabbin de France Joseph Sitruk a déclaré que ce n’était « pas une bonne démarche », que « la communauté juive a toujours bien vécu en France, heureuse, et elle envisage de le rester « (Guysen.Israël.News) …si elle comprend bien son nouveau statut !
(C’est pour cela peut-être qu’elle envisage de partir !…)
Roger Cukierman, le président du Crif, «Israël passe au-dessus de notre tête, au-dessus du leadership de la communauté». Ajoutant toutefois que «le gouvernement français fait tout son possible pour vaincre l’antisémitisme avec notre concours».
Pour Dominique Strauss-Kahn, ancien maire de Sarcelles et député du Val-d’Oise, « qu’il ne connaissait pas la teneur de cette initiative et qu’il s’agit en tout état de cause d’une décision d’un gouvernement étranger».
«Les juifs sont affolés Il y a actuellement d’immenses inquiétudes dans les zones géographiques de France où des actes antisémites ont été commis.
Lorsque nous parlons avec les gens qui vivent dans ces endroits-là, nous entendons toujours le même son de cloche : « mes enfants ne sont plus en sécurité dans ce pays ».»
La montée de l’antisémitisme «n’a pas été prise en compte par certaines composantes de la société civile, beaucoup d’enseignants sont en retard».
«Ce gouvernement à l’espoir de faire venir un maximum de juifs français en Israël, dit un leader de la communauté juive il l’exprime de façon plus ou moins subtile».
«Ce n’est pas le moment de provoquer une crise avec les institutions françaises»
Ce responsable politique du Crif reconnaît, comment le pourrait-il autrement, qu’effectivement un risque, que des menaces planent sur la tête des juifs en France, son analyse et surtout l’affirmation sous entendue de « ce gouvernement » manque totalement de « subtilité » et de responsabilité politique, la polémique n’est pas à sa place dans ce sujet hautement préoccupant.
«Maariv a exagéré, poussé à l’extrême, « la sortie des juifs de France » !
Titre provocateur paraphrasant la sortie d’Egypte, la « Haggadah », « Récits de Pâque », mais qui répond à une certaine relecture de l’histoire à l’image de la sortie des juifs du Maroc, sujet actuellement à la mode.
Il ne s’agit en aucun cas d’une opération commando, ni d’une opération « Moïse ou Salomon ».
Il s’agit pour l’Etat Juif d’un « Plan d’accueil d’Israël pour les juifs de France » pour une fois Libération l’a compris.
Il est du devoir des institutions juives, les religieuses et les politiques de comprendre
Qu’en tant que Français nous sommes humiliés, que l’Agence juive ne fait que son devoir en s’adressant à des individus pour trouver des solutions à leurs problèmes tout en remplissant sa mission qui est de veiller à ce que tous les juifs qui désirent vivre dans le pays de leurs ancêtres puissent le faire avec le maximum de garantie de réussite.
Dire aux institutions religieuses et aux institutions politiques que l’Etat juif ne fait pas la guerre à l’Etat français.
Dire que les juifs auraient dû normalement tomber sous le coup de la loi générale et qu’il n’est pas normal ni concevable qu’ils soient soumis à une vigilance autre que celle de tous les français.
Qu’après nous avoir demandé de nous passer de kippa, il ne reste plus au grand rabbin que de demander aux juifs de France de vivre groupé pour faciliter leur défense, n’a-t-on pas déclaré qu’il était impossible de mettre un agent de sécurité derrière chaque juif.
Avec tout le respect que je lui dois, je rappelle au grand rabbin la déclaration que faisait l’un de ses collègues avant la déportation et qui assurait les juifs qu’il ne s’agissait après tout que de mesures destinées aux juifs étrangers et non aux juifs français, on connaît la suite.
Dire la responsabilité de l’Etat au plus haut niveau, est du devoir de tout honnête citoyen qui obéit à la mémoire et à l’histoire.
Dire que la raison d’être de l’Etat est le besoin de sécurité éprouvé par l’individu, qui se sent menacé par ses semblables.
Dire la responsabilité des médias dans la situation actuelle, qui se présentent arrogants, comme une machine à faire des faux et du sensationnel.
Dire la responsabilité des politiques qui jouent avec les hypothèses, et qui constamment évaluent l’ » estime des autres « selon la loi de l’offre et de la demande et n’ont rien d’autre que le calcul de leur intérêt.
Du juge d’instruction prudent qui dispose de toutes les données, sait parfaitement et enregistre sans réagir, alors qu’il y aurait pourtant là matière à inculpation.
Dire la responsabilité de ceux qui s’adonnent à la dénonciation de l’intolérable…venu d’Israël, plutôt que l’invention d’autres manières d’assurer la sécurité des juifs de France.
Dire que nous nous dirigeons de plein fouet vers un jeu de rôle voulu et mis en scène par une société pétrie d’islamisme, violente et crépusculaire.
Un univers particulier, médiéval, avec une mythologie schizophrénique, suicide, difficulté de différenciation entre le réel/virtuel… de personnes inquiétantes, revêtant des habits de religion et de croyances venues d’un autre âge.
Dire qu’il faut contenir les soubresauts de cette ceinture islamiste et entretenir l’espoir de faire respecter la loi, au milieu d’une jungle urbaine qui file à une vitesse vertigineuse vers le néant de l’antisémitisme!
Nous n’en sommes pas à la nuit de cristal mais nous pouvons avoir une nuit des longs couteaux,
Nous avons entendu que l’antisémitisme actuel revêtait un habit spécial et plongeait ses racines dans le problème du Moyen-Orient.
Dire qu’au nom du raisonnement et de la persuasion, le chantage ou l’intérêt politique, toute communauté véritable et spécialement la communauté juive de France puisse être facilement détruite ou sacrifiée, autrement dit il n’y a ni solidarité ni responsabilité entre l’homme et son prochain ce qui les lie est un intérêt commun.
Que des ensembles politiques et économiques se déclarent officiellement antisémites et anti-israélien
Que des ensembles politiques et économiques se déclarent officiellement pour un boycott des juifs et d’Israël.
Que des ensembles économiques et politiques ainsi que des ONG issues de l’ONU boycottent officiellement les juifs et Israël
Qu’au nom du Boycott et du chantage on assassine et découpe des juifs pour inciter les multinationales et les Etats à reconsidérer l’emploi des juifs ou des Israéliens.
Que des Etats sont soumis au chantage et sont obligés de reconsidérer leurs alliances et leurs relations.
Que ces mêmes Etats font parti d’ensembles auxquels la France adhère et même anime.
Que l’intérêt actuel de la France est du côté musulman du Moyen-Orient.
Que des choix sont opérés par nos politiques de l’opposition et de la majorité (voir dans l’actualité de la semaine le choix de Monsieur Barnier et les déclarations de Monsieur Rocard regrettant l’existence de l’Etat juif, après avoir été le premier chef de gouvernement occidental à embrasser l’assassin Arafat).
Que des relations commerciales et stratégiques sont soumises à ce chantage, démenties ou modifiées.
Que la France a déjà été soumise à une confrontation antisémite entre musulmans et juifs dans les années trente, que des rapports trimestriels puis mensuels puis hebdomadaires avaient été demandés, que « l’agitation » était reconnue comme dangereuse et que le chantage musulman de l’époque a conduit à l’abrogation du décret Crémieux qui mettait fin à l’inégalité entre les juifs et les musulmans. (Voir l’analyse actuelle du parti communiste français du décalage existant entre les beurs et la communauté juive).
à suivre