Il a fallu trois ans après la fin de la guerre pour que les français deviennent français.
Il est désastreux pour les juifs en 2004 de voir que leurs organisations communautaires soient amenées à prendre des consignes et des dispositions politiques qui les coupent de la communauté nationale ce qui ne devrait pas être ou devenir leur vocation.
Le juif français adulte devrait être libre de son choix afin d’assurer l’avenir de ses enfants.
Le juif français ne pourra pas se résigner à donner comme consigne à ses enfants de cacher leurs origines et leurs choix pour vivre heureux et en sécurité.
Le juif français ne se soumettra pas au chantage actuel : pas de sionisme, pas de drapeau israélien, pas de signe extérieurs juifs et l’Etat pourra assurer votre sécurité.
Soixante ans… la Parenthèse !
L’inexorabilité de la restauration du peuple juif et de son Etat sur sa terre aurait dû permettre l’assimilation des juifs qui ont opté pour une voie différente de celle du sionisme.
Il en est autrement aujourd’hui.
L’Europe qui a des ambitions politiques au Moyen-Orient et dans les Pays du Tiers-monde se doit d’infléchir quand elle n’épouse pas leur philosophie et leur approche du problème israélien et même… juif.
Une haine implacable anime actuellement les pays de l’islam à l’égard des sionistes englobant israéliens et juifs !
Soixante ans après :
Les études des historiens, des chercheurs et des philosophes, sur la période du prélude ou celui de la Tragédie en elle-même.
- Après, l’enseignement et le passage de la justice !
- Après, le «plus jamais ça » et le pardon collectif… si vite… acquis.
Il se dégage aujourd’hui au sein du monde juif européen un sentiment de dégoût mêlé d’inquiétude devant le retour du racisme antijuif.
Crimes contre l’humanité - «devoir de mémoire» - «soldats de l’humanitaire» -
Soldats Djihadistes- Armée de l’inhumanitaire – Droit… de Crime contre l’humanité
Mémoire de vigilance ? Compromission ou compromis européen avec…l’Iran ?
Semaine de commémorations…
Le journal Le Monde titre le mardi 25 janvier 2005
« Auschwitz, soixante ans après : le monde refuse d’oublier »… les juifs… aussi !
Ce titre constitue par son affirmation une réponse provoquée par une demande… définie par le contenu de son développement.
Toujours sur le même «Monde» sur quatre colonnes mais en moins gras «Le jour le plus déprimant» en Grande Bretagne Marc Roche ne parle pas d’Auschwitz mais du cafard saisonnier de la City bien loin des préoccupations du «monde», demandez au Prince !
La morale… est majoritaire mais pas unanime, la menace aujourd’hui encore, est majoritaire dans le monde arabo-musulman.
Cette notion est cependant d'un maniement dangereux, car si le monde se refuse à l’oubli il est ouvert aux compromis.
Ce compromis recherché par les …Européens… pour un génocide annoncé… par les Iraniens a de quoi inquiéter ! L’O.N.U aussi.
Le «devoir de mémoire » doit être aussi une vérité… politique !
Le patriotisme juif était purement fondé sur le peuple et sur son espoir revendicatif «le retour à Sion » tous les éléments de continuité historique et la langue ont été sacralisés pour être conservés.
Sont juifs, ceux qui ont souhaité sauvegarder ce patrimoine, la conscience politique se manifestait sous forme de nationalisme religieux et de langue commune.
La patrie à laquelle les juifs étaient fidèles, est la continuité de l’histoire commune.
La réalité de la vie en tant que minorité en conflit est marquée par l’intolérance voulue ou subie des contacts avec autrui, pour que l’unité soit effective.
La première dispersion des juifs date du VIe siècle avant JC, la déportation à Babylone ; Les persécutions dont ils sont victimes par les Grecs qui lui reprochent son refus de participer aux cultes officiels.
Et c'est encore principalement des raisons religieuses qui alimentent l'hostilité des romains,
Le christianisme s'oppose au judaïsme, les rabbins le considèrent comme une apostasie.
Le judaïsme fait de plus en plus l'objet de mesures discriminatoires, la condition des communautés juives créées en Europe se détériore à partir de l'an mille avec les croisades.
Dans la plupart des pays d'Europe les juifs n’ont le choix qu'entre la conversion, l'expulsion et la confiscation de la fortune des bannis.
L'antijudaïsme bascule dans l'antisémitisme c’est-à-dire en une haine dirigée non plus contre les fidèles de la religion mais contre les membres d'un peuple marqué de façon héréditaire.
Le Juif, même converti, demeure suspect chez les chrétiens, bien accueilli chez les musulmans, en règle générale beaucoup plus tolérants au moyen âge. (la dhimitude)
Le caractère racial de l'antisémitisme se manifeste tout au long des siècles suivants.
Les Lumières conduisent à «l'émancipation» et attribuent aux juifs le statut de citoyens jouissant des même droits que les autres, ils peuvent désormais s'intégrer à la société.
Après la parenthèse de près de 20 siècles qui marquent le début de la fin de cette digression de l’histoire et de l’occupation de leur terre, la patrie laissée temporairement de côté a bien mérité le retour du Sionisme politique, le peuple a réintégré l’histoire.
Mise entre parenthèses la neutralisation de la conscience politique apparaît en position de renouveau dès la fin du 19ème siècle.
Dans cette poussée très forte des nationalismes, restauration au plan mondial de l'indépendance juive après la «parenthèse », le processus de décolonisation a pris des allures diverses : en effet, il fut plus progressif pour les Anglais, brutal pour les Arabes et la France, confus et parfois même sanglant.
Scepticisme antique ou au gré des gouvernements de la République, refus de toute affirmation ou négation, «Mise entre parenthèses» de tout ce qui concerne la réalité objective de l’Etat juif, pour laisser la place à la continuité de la politique arabe.
Politique arabe de la France définie par les accords Sikes Picot de 1916, accords de partage du Proche-Orient entre Français, Anglais et même Russes.
Zones d’influence ou d’administration, le Proche Orient est livré ainsi aux super colonialistes sauf pour la Palestine qui devient zone sous contrôle international.
Une opposition importante se fait jour lors de la déclaration Balfour en 1917, la France et ses colonies, pays qui compte la plus grande communauté musulmane du Monde, n’apprécient pas cette déclaration qui officialise le Sionisme, ni le mandat de la Société des Nations qui est confié aux Anglais.
La Grande Bretagne doit favoriser le « Foyer National juif » ce qui bouleverse l’ordre préétabli.
Les liens du peuple juif avec sa terre, la Palestine, sont reconnus officiellement !
Se nourrissant à la source religieuse de l’Islam et des islamistes…nationalistes, l'antisémitisme prend un caractère typiquement raciste, et se rapproche du nazisme !
L'antisémitisme français révèle toute sa virulence lors de l'affaire Dreyfus, resurgit dans les années 1930 et se concrétise dans la politique vichyste.
En Allemagne, où les thèses racistes exaltent la «race aryenne», l'antisémitisme devient un élément essentiel de la doctrine des nazis, puis de leur Etat.
Les événements déjouèrent toutes les prévisions des uns et des autres et il a fallu que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale se rendent à l’évidence le partage était inévitable et la reconnaissance de l’Etat juif aussi.
Etat juif qui aidera à résoudre le problème des «déplacés », rescapés en déshérence dont le nombre grossira par l’apport dû aux répliques dans les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, de ce tremblement subi en profondeur par le peuple juif.
Phénomène de rééquilibrage de la haine du juif dans les pays musulmans, sensibilisés par le nationalisme arabe associé au nazisme, rééquilibrage par rapport aux chrétiens de l’Europe !
Les prédictions de victoires des armées arabes et de disparition de cet état éphémère qu’est le nouvel Etat d’Israël ne se réalisent pas.
L'antisémitisme moderne prend la forme de l'antisionisme après la création de l'État d'Israël, en 1948, en URSS, les candidats à l'émigration pour Israël étaient qualifiés de «traîtres à la nation».
La traduction de la nouvelle politique du Quai d’Orsay qui croyait et qui croit toujours qu’Israël disparaîtrait au bout de quelques générations, est une sorte de suspension.
Simple parenthèse ou arrêt dans le temps, une situation nouvelle qui consiste à isoler et à neutraliser un certain contenu de conscience !
Cette neutralisation est l'élément essentiel, sans détour ni changement d’orientation dans le laps de temps séparant deux moments de la «parenthèse »…l’effondrement ou la destruction…
L’Etat d’Israël se forge et se consolide au fil des guerres longues et meurtrières et des invasions de territoires des différentes armées.
Une ancienne zone sous …occupation… française et qui n’avait rien à voir avec la Syrie le Golan : partie intégrante de la Palestine du Mandat et du Partage, est annexée par Israël.
Bethléem-Jérusalem, zone internationale
Bethléem a été annexée par la Jordanie puis la Palestine.
Jérusalem annexée par Israël.
Si Bethléem ne pose pas de problèmes religieux au monde chrétien ou musulman, ni politique à la France, il en va pas de même pour Jérusalem, qui voit se coaliser les trois opposants politiquement et religieusement.
Les zones sous administration ou influence française bien que faisant partie des territoires israéliens d’avant quarante-huit posent des problèmes encore aujourd’hui Acco – La Galilée et Yaffo.
Les dégâts collatéraux de l’environnement international subit ou que fait subir Israël selon la politique des uns et des autres se poursuivent depuis 58 ans.
Les offensives du monde islamique et du Tiers-monde contre Israël, dans les instances internationales avec des visées d’expulsions de l’ONU s’inscrivent dans une lutte dite antisioniste qui prend sa source et ses références dans l’antisémitisme et les «protocoles des sages de Sion ».
La deuxième Intifada a affecté et infecté l’Europe et une partie du monde, par le compromis…vérité des Médias, le compromis éthique, moral et philosophique des intellectuels et des politiques.
Les Genet…Sabra et Chatila et Leïla Chahid… Les cadavres et le bulldozer pas celui des camps mais de Libération…Les Catherine Nay et le Petit «Garçon»… pas celui de la fable de France2 «Al Dura», mais celui des camps les bras au ciel qui implore…le néant, les Djénine de Saramago…, les Daniel…, les Essel…, les médias et les autres… !
Les juifs de France et d’Europe commencent à comprendre qu’il n’y a pas beaucoup de solutions offertes, pour vivre une vie «d’homme libre… »
Soixante ans… déjà ! Soixante ans… encore ! Le monde refuse d’oublier…les juifs !
Les Daniel Lindenberg et les Lederer, Morin et Cie…
« En Tant que juifs », nationalistes et cocardiers.
Manipulation des émotions, manipulation du raisonnement, voilà que les juifs nationalistes et cocardiers tiennent à justifier leur comportement, n'est-il que la conséquence de leurs émotions conditionnées.