par David Bentata
Nous avons dénoncé souvent le complot de la gauche contre le peuple d’Israël. Chaque jour il atteint un nouveau sommet tout à fait effrayant. Comment ? Sous couvert de recherche de la paix, raison à priori fort respectable, la gauche tente des rapprochements avec l’ennemi qui ne sont que des leurres ; en effet toutes ses tentatives se soldent par des échecs cuisants qui affaiblissent Israël et renforcent l’ennemi : par des territoires cédés sans contre partie, par son approvisionnement en armement et munitions, par son entraînement à la guerre terroriste, dont nous nous protégeons par des murs, par son approvisionnement en denrées de consommation et en services (eau, hydrocarbures, électricité).
La gauche avons-nous dit recherche la paix, mais y a-t-il une personne responsable dans l’éventail des partis allant de l’extrême gauche à l’extrême droite qui ne recherche la Paix ?
Mais vers quelle Paix la gauche tend-t-elle ?
Arafat a découvert sa tactique à Camp David en Août 2000 : la Paix qu’il était prêt à signer comprenait le retour aux frontières de 1967 et le retour de 4/5 millions de Palestiniens en Israël suivant la ‘loi du retour arabe’ ! Même Ehoud Barak, gauchiste extrémiste, a refusé. Il savait qu’accepter cette dernière condition équivalait de couler le bateau surnommé Israël. Le même exercice la gauche le renouvelle avec Abou Mazen, Président de l’Autorité Palestinienne, second d’Arafat dans le passé. La formule séduisante qui est en vogue définit le but des négociations : deux Etats pour deux peuples. Peut-être le raisonnement est le suivant : si l’Etat Palestinien est proclamé, il devra accepter les lois internationales des pays vivant en paix … ou en guerre. De toute façon la guerre terroriste, en tant que moyen de pression devient impossible.
Abou Mazen et son équipe fuient cette solution qui limiterait la Palestine à une fraction des terres situées à l’Ouest du Jourdain. Les Palestiniens exigent qu’un seul Etat soit fondé binational dans lequel les Juifs deviendraient rapidement une minorité.Par le jeu de la démocratie, les Arabes gouverneraient et les Juifs n’auraient de choix que de fuir. La situation actuelle convient aux Palestiniens : elle leur permet de poursuivre leur guerre terroriste sans avoir à se plier aux règles internationales, alors qu’Israël se doit de les respecter. Toutes les armées arabes ont été vaincues face à Israël en quelques jours ou quelques semaines et une poignée de terroristes arrivent à imposer la peur sur le peuple d’Israël depuis des années. Quel est le secret de leur résistance face à Israël ? D’abord le type de guerre mené qui élimine toute symétrie entre les adversaires et ensuite le refus d’Israël d’agir logiquement. Aux Palestiniens :
- ‘il est permis’ d’assassiner des citoyens innocents au moyen de suicidaires qui se font exploser dans des foules ou dans des embuscades,
- ‘il est permis’ de bombarder de villes, d’assassiner des citoyens et de provoquer des destructions sérieuses,
- ‘il est permis’ de transformer des citoyens en réfugiés dans leur propre pays,
- ‘il est permis’ de voler en Israël des milliers d’automobiles, tracteurs, camions, ruches,… tout ce qui se trouve à la portée de leur main…
- ‘il est permis’ de maintenir leur peuple dans la haine par une propagande mensongère, qu’ils répandent dans le monde.
Le monde paraît comme l’allié du crime quand il s’efforce, par des condamnations politiques, d’empêcher Israël de se défendre: par un mur, par élimination d’un chef terroriste ce qui entraîne la mort de 14 civils, par des éliminations spécifiques de terroristes dans leur voiture, par la destruction des habitations des suicidaires… Il est permis aux sauvages de se conduire en tant que tels vis-à-vis des civilisés, et les civilisés doivent se conduire vis-à-vis des sauvages suivant les lois fixant les règles de conduite dans les guerres entre civilisés.
La gauche soutient les Palestiniens dans leurs protestations auprès des instances internationales ou auprès de la Haute Cour de Justice, infectée de gauchisme, qui les protège et interdit certaines actions de l’armée. L’argument avancé est : il est interdit d’appliquer ‘des punitions collectives’ qui touchent des ‘innocents’ !
Le complot de la gauche contre le peuple juif d’Israël a débuté ‘avec succès’ en 1993 par les ‘Accords d’Oslo’. Depuis, la gauche a dirigé l’Etat et imposé sa politique soit directement soit indirectement. Deux gouvernements de droite ne purent fonctionner suivant les exigences de leurs électeurs : Nétanyahou (1996-1999) a été freiné par deux procès préfabriqués ; Sharon (2003-2006), symbole de la droite, a été transformé en exécuteur de la politique de gauche par la menace de procès justifiés ; le choix lui fut mis entre les mains : exécuter le désengagement et la politique gauchiste et ‘être pardonné’ ou entrer en prison avec ses deux fils (il a choisi la première solution, avec la honte, et a trahi ses électeurs et le pays). Olmert s’est joint à l’exécution de la même politique étant également compromis dans des affaires judiciaires et menacé.
L’efficacité des démarches de Sharon et Olmert qui ont rejoint la gauche a été prouvée : non seulement leurs affaires judiciaires sont enterrées au fond des tiroirs du Conseiller Juridique du Gouvernement, Méni Mazouz, mais encore tous les échecs d’Olmert, en tant que Premier Ministre, ne le dérangent en aucune façon : échecs dans la Deuxième guerre du Liban, les critiques acerbes du rapport Winograd, manifestations critiquant sa passivité face à la guerre des Kassams sur Sdérot, grève des élèves des écoles et des étudiants d’universités, action en faveur des survivants de la Shoah,… Il savait que la gauche l’aiderait à paralyser les actions du Contrôleur de l’Etat, Lindenstrauss, du juge retraité, Winograd (partiellement), de Ehoud Barak qui avait décidé de quitter le gouvernement à la publication du rapport Winograd et… reste ! La politisation du système judiciaire est effrayante. Suivant Yehezkel Dror, professeur participant à la Commission Winograd, celle-ci a épargné Olmert pour qu’il poursuive son action pour la paix et que Néthanyahou ne puisse monter au pouvoir ! En traduction claire, il est dit : nous savons qu’Olmert gouverne contre la volonté de la majorité du peuple, mais il constitue ‘l’étrogue’ (fruit apprécié du cédrat) de la gauche ; il doit continuer à leurrer le peuple, durant une année complète, avec ‘une nouvelle fenêtre d’espoir’ pour la paix,…une paix qui ne se réalisera pas une fois de plus puisque les Palestiniens veulent tout.
Que fait-on de la justice et de la démocratie ? Comment en arrive-t-on là ?
Qui et quoi gouvernent dans le pays ? Le Président, Shimon Pérès, le Gouvernement sous la direction d’Olmert, et… l’Assemblée nationale (la Knesset). Comment la Knesset a-t-elle pu soutenir l’action du Gouvernement Olmert tellement critiquée par le Rapport Winograd et la population et ne pas le faire tomber? Les partis qui participent à la coalition gouvernementale sont pourris et corrompus ! Quelques Ministres commencent à comprendre : Dichter, Ministre de la Sécurité intérieure, se lamente sur le fait que Sdérot s’est vidée de 20% de sa population, transformés en réfugiés ; Chitrit, Ministre de l’Intérieur, demande qu’un quartier de Gaza soit rasé, après évacuation des habitants ; Shaoul Mofaz, Ministre de la Circulation, exige que nous prenions comme cibles les dirigeants politiques du Hamas et critique violemment Olmert… Mais ces Ministres, conscients de l’impotence du Chef du Gouvernement, démissionnent-ils ?
Shimon Pérès, dont la fonction est théoriquement représentative, aidé de Yossi Beilin qui était le Président du Mérètz, et de Aaron Barak, ancien Président de la Haute Cour de Justice, qui continue à imposer sa volonté sur elle par l’intermédiaire de Dorit Beinich, héritière de sa fonction, impose sa dictature sur le pays. S’il en était autrement, depuis fort longtemps Olmert aurait disparu et un gouvernement digne de ce nom, c’est-à-dire non soumis à l’autorité gauchiste, aurait pris les décisions vitales suivantes:
- Depuis de nombreuses années le/la Ministre des Affaires étrangères aurait dû déposer des plaintes à l’O.N.U. après chaque bombardement par Kassam de Sdérot et des environs ; le 10-2-2008, pour la première fois, après sept ans, une plainte vient d’être déposée auprès du Secrétaire Général de l’O.N.U. par l’Ambassadeur israélien, Danny Gillerman !
- Depuis de nombreuses années Israël devait exiger de l’O.N.U. de définir les lois de la guerre contre le terrorisme et les actions permises, interdites dans une guerre de type classique. Malheureusement, étant donné que les gauchistes considèrent le peuple juif comme un envahisseur sans aucun droit historique et divin (sur la terre qu’il a héritée, il y a 3300 ans, sur l’ordre de Dieu!), les terroristes sont transformés en ‘armée de libération de la Palestine’ ! Donc les gauchistes, qui détiennent le pouvoir, s’abstiennent d’une telle démarche, tellement importante. C’est la preuve que la gauche ne possède pas le droit moral de gouverner en Israël. Seuls ceux qui sont conscients que cette terre leur appartient et que la Arabes sont les envahisseurs (638), sont armés pour le défendre et le gouverner !
- Un gouvernement, digne de ce nom, c’est-à-dire non gauchiste, aurait défini le peuple palestinien comme un peuple criminel (et non comme un peuple innocent !). Il a voté pour le Hamas, le soutient, lui fournit les suicidaires, applaudit quand il ‘réussit’ une action terroriste… En résumé quand des civils palestiniens sont touchés, il n’y a aucune raison de se lamenter.
- Nous devons nous abstenir de toute action de grande envergure à Gaza, en contradiction avec les avis d’Ehoud Barak, Tsahi Hanegbi, Silvan Shalom… : une telle action, au prix de centaines de morts et blessés, servirait Abou Mazen et reconstituerait l’unité de l’Autorité Palestinienne avec comme résultat l’obligation pour Israël d’établir un ‘passage sûr’ entre la Judée-Samarie et Gaza ; d’autre part l’Egypte serait débarrassée de toutes ses obligations envers l’enclave de Gaza. Espérons que cette faute sera évitée. L’action que nous devons mener doit déclencher un flot de réfugiés : nous devons faire fuir les habitants de larges zones, et détruire les habitations. Le Ministre Chitrit s’est joint à notre avis exprimé depuis longtemps.
Les actions autorisées à un pays soumis à la terreur ne peuvent tenir compte de la souffrance du peuple adverse et de ses besoins humanitaires, surtout dans le cas d’Israël. Les Arabes constituent un peuple qui a souffert sous des dictatures cruelles de leurs ‘élites’ pendant bien plus de 2000 ans (on peut dire depuis Ishmaël fils d’Abraham). Ils ont développé une résistance à la souffrance étonnante : souffrances face à la faim, à la soif, à la fatigue, au froid,… et souffrance psychologique (souvenons-nous des réactions de mères dont les fils se suicidèrent !). De plus c’est un peuple primitif (jusqu’à ce jour dans sa grande majorité) qui n’a jamais combattu pour les droits de l’homme. C’est un peuple prêt à obéir aveuglément à ses dirigeants et à avaler la propagande mensongère de haine qui lui est distillée. Ce caractère le conduit à se sacrifier dans des actions suicidaires et il ne se rend pas compte que ses dirigeants l’ont sacrifié à l’idée pseudo religieuse de l’Islamisme fasciste fondamentaliste : dominer le monde, quand Israël constitue l’obstacle principal qu’il faut écarter. En tant que peuple primitif, il ne connaît que deux situations : dominer cruellement ou être dominé par la force et se soumettre ; alors il devient une entité vivable. Le choix est simple : nous devons soumettre ce peuple par l’emploi d’une cruauté équivalente à la sienne (cruauté qui inspire le dégoût, comme créer des flots de réfugiés) ; c’est la seule méthode qu’il est susceptible de comprendre et qui risque de le dissuader de poursuivre son action cruelle.
Nos dirigeants et les dirigeants du monde libre doivent intérioriser cette triste vérité et tirer les conclusions pour arriver à des décisions valables.
source :
juifs