D’après la presse libanaise, cinquante milles miliciens du Hezbollah ont pris position au sud du Liban.
Les bâtiments ont été vidés de leurs civils, remplacés par les miliciens, le long de la frontière avec Israël, sans que les forces de l’ONU, la FINUL, ne fasse quoique ce soit pour empêcher un acte contraire à la résolution 1701 qui suivie la guerre de l’été 2006 !
Au contraire, le commandant de la FINUL a attaqué Israël dans un compte rendu à l’ONU pour des infiltrations par terre et par air du territoire libanais, ainsi qu’il l’a déclaré lui-même à sa sortie d’un entretient avec Signora, le PM libanais.
Toutes les forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte depuis l’élimination de l’archi-terroriste Moughnyé et les appels à la guerre de Nsarallah.
La FINUL qui n’a pas encore montré ses capacités à désarmer le Hezbollah au Sud du Litani, au contraire de son mandat, se montre de nouveau partisane quant à ses appréciations de la situation : nous avons plus d’une fois rapporté dans ces pages que les forces françaises postées sur la frontière libanaise à quelques centaines de mètres des positions israéliennes à pris l’habitude de tourner le canon de ses chars vers … Israël : la collaboration de la FINUL avec le Hezbollah s’est même intensifiée après les attentats contre les forces espagnoles au Sud Liban !
L’augmentation des forces de la FINUL et l’extension de ses objectifs, présentés par le gouvernement Olmert comme un changement positif de la donne au Liban, vont, en fait, être source de nouvelles difficultés opérationnelles pour Israël en cas d’une reprise des combats avec le Hezbollah. De même la présence de l’armée régulière libanaise à la frontière limitera les possibilités pour Israël de réagir aux attaques du Hezbollah.
La situation du Hezbollah est instable dans le contexte politique du Liban : l’élimination de Moughnyé, si elle affaiblit les capacités de nuisance du mouvement terroriste, lui donne une bonne raison de réchauffer la situation au Sud Liban dans l’optique de marquer des points dans l’arène politique interne libanaise.
source :
PAF