Par Sami El Soudi
Alors Abou Mazen a déclaré les milices islamistes illégales, hors la loi. Il s’agit d’une déclaration de guerre en bonne et due forme...
Le processus de guerre civile est désormais irréversible dans l’Autorité Palestinienne. Depuis la rencontre entre Hanya et le président Abbas, la semaine dernière, tout le monde se voue à la guerre. A peine était-il sorti de sa réunion avec le 1er ministre, que déjà l’on rapportait à Abou Mazen que le Hamas avait violé le cessez-le-feu qui venait d’être conclu.
Pourtant Mahmoud Abbas avait été clair lors de l’entrevue qui s’était tenue à Gaza : si la Résistance Islamique poursuivait ses provocations, si elle continuait à assassiner des membres de la Force de Sécurité Préventive entre autres éléments du Fatah, le président ne pourrait plus prôner la retenue de ses troupes. Pour ne pas risquer d’humilier les fondamentalistes en rendant public ce qui ressemblait fort à un ultimatum, Abbas avait dissimulé à la presse le contenu du rendez-vous.
Mais rien n’y fit. Le Fatah et son leader ont absolument tout tenté afin d’éviter le bain de sang fratricide ; pas une pierre sur le chemin de la réconciliation possible qu’Abbas n’ait pas retournée pour s’assurer qu’elle ne cachait pas un message encourageant. Mais en face, autour de Hanya, on diffusait des messages conciliants en même temps qu’on commanditait de nouveaux meurtres. Celui d’un imam qui osait critiquer, dans ses sermons, les actes des islamistes, par exemple, perpétré quelques heures après le meeting de la dernière chance.
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