Que reste-t-il de la Litvakie?

http://www.nouvelle-europe.eu/index.php?option=com_content&task=view&id=410&Itemid=72

Ben, Y z'ont pas dû avoir la vie facile, les juifs de Litvakie!

Je connais un ancien prisonnier de guerre français, qui est revenu en pays niçois avec une épouse litvakienne. Elle lui a fait trois beaux descendants blonds et aryens, grands admirateurs du Reich. Et la mère....

ah, la mère! J'ai découvert par elle l'intensité bestiale, non... minérale de l'antisémitisme d'Europe centrale. Ils sont effrayants. Les antisémites français sont des enfants de choeur, en comparaison.
Et les islamistes, de gentils sauvages...

ça réchauffe le coeur de voir comme on nous aime!

Tu sais, Cormoran, je connais ici en Israel pas mal de Juifs venant de la-bas. Pas un seul d'entre eux n'a jamais eu une note de compassion pour les autochtones de ce pays. La Shoah des Juifs de Lithuanie a ete sans aucune mesure par rapport aux autres pays, a l'exception de son voisin du nord, la Lettonie. Les pourcentages de morts sont effrayants, voisinant les 100%.

Apres la guerre, des communautes juives se reconstituerent. Tous provenaient d'autres endroits de l'URSS.

Le yiddich comme Patrie ...

dans "le monde" des livres d'hier, il y a un article concernant un traducteur, qui traduit en 15 langues qu'il ne parle pas, dont le yiddich. Il n'est pas juif.
LE-MONDE

mais

Citation :

Son grand projet ? Outre une histoire des contresens de traduction, dont il a déjà écrit plus de mille pages, il souhaiterait publier les "masses inimaginables" de témoignages yiddish encore inédits en français. "Traduire du yiddish est devenu mon plus grand bonheur, explique-t-il. C'est une langue qui réunit toutes les langues européennes à la fois, une langue à géométrie variable, qui change de shtetl en shtetl et n'est jamais là où on l'attend." Il s'en étonne lui-même : "Depuis que j'ai découvert le yiddish, je n'éprouve presque plus le besoin de découvrir de nouvelles langues."

C'est assez extraordinaire de traduire d'une langue qu'on ne connait pas.
Je ne vois toujours pas comment il procede. Ou alors il invente...
Ainsi pour traduire du yiddish, il faut au moins connaitre l'alphabet hebraique. Et en plus le yiddish a adapte cet alphabet a ses besoins.
Ainsi le son O s'ecrit en yiddish aleph+vav, et le son e (avec accent grave en francais, je ne peux l'ecrire avec mon clavier qwerty) par ayin coince entre deux consonnes.

Vraiment, je suis ebahi.