Scandale au prochain salon du Livre de Paris ?

Du 14 au 19 mars 2008, Israël sera au cœur de l’actualité littéraire française en tant qu’invité d’honneur au Salon du Livre de Paris. Cette année, le choix s’est porté sur 39 auteurs de fiction (roman, poésie, bande dessinée et littérature jeunesse), privilégiant les écrivains de langue hébraïque traduits et publiés en français qui vivent en Israël. Qu’en est-il des autres ?

La langue hébraïque est la langue la plus parlée en Israël mais elle n’est que l’une des deux langues officielles de l’Etat hébreu. La population juive en Israël parle bien d’autres langues non- officielles et avec les Arabes israéliens a été créée une réalité culturelle multiple. A la fin de l’année 2006, on estimait la population israélienne à 7 611 700 d’habitants, dont 5 393 400 de Juifs, 1 413 300 d’Arabes et 309 900 qui sont définis comme « autres » et non par rapport à la religion. 66 % des Juifs sont nés en Israël et 43 % des nouveaux immigrants qui s’efforcent de parler, lire et écrire dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle.

Il est incontestable que la majorité des publications en Israël sont en langue hébraïque mais une partie de la création littéraire suscite notre attention : 8 des 93 écrivains hébraïsants invités à l’occasion du Salon du Livre n’ont jamais été traduits en français, tandis qu’une douzaine d’autres auteurs sont connus pour écrire des ouvrages dans d’autres langues qui ont été traduits, ne seront pas présents au Pavillon d’honneur aux couleurs d’Israël. Ce sera le cas d’écrivains en arabe, en anglais, en russe et en polonais, sans compter les auteurs israéliens qui résident en Israël depuis des dizaines d’années et écrivent dans la langue de Molière.

Peu d’écrivains ne s’expriment pas en hébreu mais leurs ouvrages sont influencés par la réalité israélienne et sont considérés à l’étranger comme étant des auteurs israéliens à part entière. Leurs écrits sont traduits en français et dans plusieurs autres langues. Ainsi, l’écrivain qui écrit en russe, Félix Kandel, est monté en Israël en 1977. Cinq de ses romans ont été publiés en français par les éditions Gallimard. De même, l’écrivaine de langue polonaise Ida Fink, citoyenne israélienne depuis 1975, qui recevra cette année le prix Israël de littérature le jour du 60e anniversaire de l’Etat d’Israël, dont les livres ont été traduits en onze langues. Mauvais exemple me direz-vous puisqu’Ida Fink sera bien présente au Salon du Livre le 15 mars 2008, Salle Haïm Nahnan Bialik…

Au fait, savez-vous qu’il existe un prix Israël de la traduction en hébreu ?

source : meshi

tous au salon du livre cette année!

Le programme détaillé sur le site du Salon, ici.

merci, Bernadette ; je pense que j'irai à
14/03 17h30 Table ronde "La littérature et le monde" avec David Grossman, Amos Oz, Avraham B. Yehoshua -

je pense qu'il y aura du monde!!
c'est un shabbat, beaucoup ne pourront pas venir. C'est nul de faire cette table ronde une veille de Shabbat, non?

Il aurait fallu tout regrouper le dimanche. Le salon dure six jours : un seul week-end.

les arabo-musulmans refusent de participer à ce salon, ce qui signifie que les décisions de l'onu concernant la création d'une nation c'est pour eux lettre morte ; il faut que ça aille dans leur sens, uniquement.
Décisions à l'unanimité des votants? c'est quoi?
Et ce n'est pas par pitié pour les palestiniens, le nombre depalestiniens morts par la faute d'autres palestiniens est supérieur à celui tué par les israéliens.
Et ne parlons pas du Darfour, et de l'horreur que subissent les noirs du Darfour qui transitent par l'Egypte. Ou de l'Irak.
etc etc etc....
Non, de leur part, c'est la lutte contre les Croisés et les Juifs, un simple racisme.
De toute manière, ils ont peu d'écrivains, on en fait vite le tour ; ils n'ont qu'un livre le coran. Ils ne nous manqueront pas.

Cette persistance, cette obsession à montrer du doigt Israël est éloquente. En Europe aussi.