L'ancien chef de la DST, Yves Bonnet.....

L'ancien chef de la DST, Yves Bonnet, "recruté" par le Hezbollah?

Exclusif : Comment le Hezbollah exploite-t-il le CPL du Général Michel Aoun, son audience et son crédit en Occident ?

Une première tentative aurait été avortée en France, mais une autre se poursuit au Canada

Après avoir noyauté le Courant Patriotique Libre (CPL) du général Michel Aoun, le Hezbollah tente actuellement d’exploiter l’alliance « contre-nature » signée avec le CPL pour redorer son image en Occident et infiltrer les grands mouvements politiques en Europe et en Amérique du Nord.

En effet, le « document d’entente » entre le Hezbollah et le CPL, signé le 6 février 2006, et dont le deuxième anniversaire a été fêté le 6 février 2008 par la télévision du Général, la « OTV », qui a réuni le général Aoun et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une émission transmise simultanément par « Al-Manar » du Hezbollah. Mais au lieu de valoriser le couple Aoun-Nasrallah, l’émission a ridiculisé le premier au service du second. Unanimement, les spécialistes, tant politiques que psychiatriques ou physionomistes, ont conclu en effet que l’émission a démontré, si besoin était, que « le général Aoun a perdu toute confiance en lui et en sa ligne politique, et s’est jeté dans les bras de Nasrallah dans l’espoir de renflouer son mouvement ». Ce qui explique que Michel Aoun a évité toute discussion contradictoire, et a cherché au contraire à obtenir systématiquement l’approbation de son interlocuteur.

Sans s’attarder sur le « non-événement » qu’est l’émission de la « OTV », qui n’avait du débat que son nom, il est intéressant de comprendre comment le Hezbollah exploite le « document d’entente » signé avec le CPL et le noyautage méthodique du courant aouniste pour redorer son image à l’étranger. Le parti chiite, longtemps qualifié de « mouvement terroriste », utilise en effet le CPL et son appartenance chrétienne, ainsi que le peu de crédit dont bénéficie encore le général Aoun en Occident, pour retourner une opinion politique égarée et qui ne comprend plus grand-chose dans cet Orient compliqué en général, et dans la crise libanaise en particulier.

la suite : lessakele