Les réformes Sarkozy!

A L'attention des critiqueurs!



Augmentation des revenus: Exonération des heures supplémentaire y compris pour les fonctionnaires, possibilité de rachat des jours de RTT, déblocage de la participation, défiscalisation du travail étudiant.
Diminution du coût du logement: Déduction des intérêts d'emprunt, un seul mois de dépôt de garantie, des loyers qui augmentent moins rapidement.
Diminution du coût de la vie: Réforme de la Loi Galland pour baisser les prix dans la grande distribution, doublement de la prime à la cuve de fioul, suppression des droits de succession (sauf pour les plus aisés).
Service minimum dans le transport terrestre depuis le 1er janvier 2008.
Réforme des régimes spéciaux.
Accord avec les syndicats sur la réforme du contrat de travail.
Autonomie des universités.
Service minimum dans l'Education Nationale.
Fusion ANPE-ASSEDIC.
Le paquet fiscal.
554.000 permis de construire délivrés en 2007 jamais vu depuis les 30 dernières années.
200.000 chômeurs en moins en 1 an, 7.9% de chômeurs au dernier trimestre 2007, du jamais vu depuis 1984.
Financement record de l'université.
12 milliards "redistribués" aux ménages moyens et modestes avec le paquet fiscal.
Création du revenu de solidarité active.
Amélioration des allocations familiales, augmentation des bourses étudiantes.
Aide à l'accession à la propriété de son logement.
+25% pour le minimum vieillesse.
1.6 milliards d'euros sur 5 ans pour lutter contre la maladie d'Alzheimer.
Pension de réversion portée à 60%.
Application du principe de précaution en matière d'OGM.
Bonus de l'Etat de 200€ à 1.000€ pour l'achat d'un véhicule rejetant peu de CO2.
Création des peines plancher.
-3.6% de délinquance en 2007.
Rétention de sureté pour les criminels pédophiles.
Signature du Traité de Lisbonne.
Présentation du pacte Européen sur l'immigration visant à contrôler celle-ci efficacement.
24.000 reconduites aux frontières et 3.225 passeurs interpelés en 2007.

Sans oublier les travaux en cours:

Réforme des institutions.
Les différentes actions internationales, sans oublier les contrats commerciaux.
La suppression des cours le samedi.
L'assouplissement de la carte scolaire.
La réforme de la fonction publique et la diminution du nombre de fonctionnaires.
La gratuité dans les musées nationaux.



Vous croyez encore que Ségo et la gauche caviar en auraient fait autant?

exonération des heures supp. c'est un bon truc ; ma filleule arrive à toucher 100 à 150 euros en plus par mois uniquement à cause de l'exonération. Elle est ravie, elle est payé à peine au dessus du smig.

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Il y a plein de trucs qui sont loins d´êrtre faits. Cormoran a du reprendre les proposition de campagne pour en faire des réformes faites.

D´autre part on peut tout promettre etv faire avec l´argent que l´on a pas. La dette n´eswt pas prêt de baisser ou alors les contribuables seront autrement bananés. Attendons.

j'admire ton optimisme

C´est surtout du réalisme. C´est cousu de fil blanc.

josette a écrit:

t'as entendu ce matin les auditeurs 84 % contre les aides sociales
14 % oui

eh oui on en a marre de payer pour les autres, les vaches à lait c'est terminé

quand tu vois dans le métro des gus en pleine forme qui se promènent... à une époque, on ne voyait que les retraités, même les étudiants étaient à leurs cours.

Cette manie qu'on les pauvres d'avoir besoin de manger !

bernadette a écrit:

Cette manie qu'on les pauvres d'avoir besoin de manger !

Bernadette, quand tu vois un gus d'une quarantaine d'années en pleine forme en apparence faire la manche près de la boulangerie, tu te dis que quelque chose ne va pas.
Je suis pour donner du secours aux gens, parce que nous avons cette culture de l'aide à autrui ; mais point trop n'en faut, je pense qu'il faut surtout augmenter les trop petites retraites, et contre le RMI à des jeunes, leur demander d'apprendre un métier qu'ils puissent se réinsérer. On ne trouve pas de travail quand on n'a pas de métier, il faut donc commencer par le commencement.
Un membre de ma famille ne trouve pas de travail et n'en cherche pas d'ailleurs, mais il n'a pas de métier ; par contre son frère se lève à 5h le matin pour aller au boulot et il aime ça. Il aime dépenser sa paie dans des conneries. Il faut apprendre aux jeunes que gagner sa vie permet de se faire des amis, d'avoir des sujets de conversations, permet de vivre, d'avoir une vie sociale.
Il n'est pas question de personnes de plus de 45 ans, parce qu'avoir plus de 45 ans et chercher un travail, ce n'est pas une sinécure. Je ne souhaite ça à personne.
Quand tu vois les entreprises qui mettent les ouvriers sur le carreau, personne ne pense au chômage que ça va générer : l'épicière renverra son personnel parce qu'elle aura moins de clients, idem pour la coiffeuse, qui suffira largement au peu de clientes qui va lui rester, j'ai vu des villes de l'est de la France mourir littéralement. C'est l'horreur.

Guitl je ne pense pas que nous soyons d'un avis très différent. Je sais seulement qu'il n'y a plus de travail pour tous, depuis des décennies. Même dans les administrations, des emplois sont confiés à des travailleurs précaires, renvoyés au bout d'un certain temps. Je sais, on ne dit pas renvoyés mais en 'fin de contrat'.

Les aides n'ont pas été pensées par grandeur d'âme mais parce qu'à l'époque où elles ont été décidées il y avait risque d'émeutes, honorables celles-là. Nous n'étions pas encore habitués au chomâge, à la précarité, aux mi-temps sous-payés.

Je comprends tes réactions et celles de Josette. Mais je dis danger. Vivre de la charité publique n'est pas une sinécure.
Cet homme que tu as vu, que sais-tu de lui ? Un paresseux, un orgueilleux qui cache sa misère, un nouveau chômeur pas encore brisé ?

Il y a ceux ceux qui ont un travail, dont les droits sont de plus en plus menacés. Il y a ceux qui n'en ont pas. La cloison n'est pas étanche. Je ne suis pas certaine que ce soient ces deux camps qui doivent s'affronter.

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Jo ce sont des exemples individuels. Les états d'âme de tes collègues n'ont rien à voir avec un licenciement.
Je ne dis pas que personne ne retrouve de travail. Je dis simplement qu'il n'y en a plus pour tous. Tu as de la chance d'avoir trouvé une entreprise qui t'ai acceptée sans expérience dans un poste donné et qui t'a gardée. Combien se sont présentés pour cette place ?

Mais si la majorité souhaite que des millions d'entre nous ne soient plus soignés, logés, nourris, pourquoi s'embarrasser ? Economie quand tu nous tiens.
Car la dite assistance se résume à ceci :elle aide à rester en dessous du seuil de pauvreté, mais pas totalement sans rien. Dépenses devenues impopulaires. La précarité est acceptée comme normale. Les emplois à mi-temps non choisis aussi.
Et parmi les hôtes des asiles de nuit il y a aussi des femmes et des hommes qui travaillent. Combien de temps peuvent-ils tenir ?
Les écarts se creusent dans ce pays. Le mythe du chômeur paresseux a de beaux jours devant lui. Plus de travail pour tous, mais ouf ! on a trouvé les coupables.

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[quote="bernadette"]Jo ce sont des exemples individuels. Les états d'âme de tes collègues n'ont rien à voir avec un licenciement.
Je ne dis pas que personne ne retrouve de travail. Je dis simplement qu'il n'y en a plus pour tous. Tu as de la chance d'avoir trouvé une entreprise qui t'ai acceptée sans expérience dans un poste donné et qui t'a gardée. Combien se sont présentés pour cette place ?


non Bernadette je n'ai pas eu de la chance j'ai fais un sacrifice dans les années 70/80 de rester dans l'administration car ça ne payait pas, seulement il faut réfléchir et c'était une place sure et j'y suis restée, je suis rentrée simple dactylo et au fur et à mesure des départs je me suis remise en question je n'avais pas d'expérience j'ai appris sur le tas, c'est vrai à la fin de l'année je pars pas avec une super retraite mais au moins j'aurais toujours quelque chose pour vivre,

josette a écrit:

t'as entendu ce matin les auditeurs 84 % contre les aides sociales
14 % oui

eh oui on en a marre de payer pour les autres, les vaches à lait c'est terminé

Tu sais s´il y a aussi 84% d´imbécilité, ca ne veut nullement dire que l´imbécilité doit être de mise.
Supprimez les aides sociales et il ne faudra pas ensuite pleurer quand les masses seront dans la rue ou casseront tout. Qu´est-ce qu´elles auront à perdre?

et pour mettre encore un peu plus d'huile sur le feu

mon fils est maître chien dans la sécurité eh bien vous savez quoi à part des personnes de couleur il n'y a personne, eh oui il faut sacrifier son samedi, dimanche, jours fériés

mon neveu est charcutier idem

voilà le problème aussi où il est les jeunes veulent leur samedi et dimanche et surtout que le travail soit à côté de la maison, pour ma part j'ai 3h de transport tous les jours

et il y en a encore beaucoup à dire

Supprimez les aides sociales et il ne faudra pas ensuite pleurer quand les masses seront dans la rue ou casseront tout. Qu´est-ce qu´elles auront à perdre?[/quote]


je ne parle pas de les supprimer mais seulement de les redistribuer directement dans les écoles pour acheter les fournitures scolaires et non pas des téléviseurs ou autres,

Il faut occuper toute cette jeunesse désoeuvrée et oisive. Avant, il y avait la coupure du service militaire, qui tenait hors circuit toute une classe d'âge.

A présent, plus rien.
Et si on ré-instaurait les chantiers de jeunesse?

genre "maréchal nous voilà"?

Mais Josette tu étais dans l'administration. Je ne cherche pas à minimiser tes efforts. Mais tous les Français ne pouvaient travailler dans la fonction publique.
Tu parles d'une époque où on trouvait beaucoup plus facilement du travail. Tu sais, une grande partie des Français ne gagne que le salaire minimum, ou guère plus. Le privé paierait mieux ? Une minorité seulement. Et certainement pas les femmes.
Quand tu as fait ce choix, tous ne pouvaient le faire. Beaucoup ne gagnaient pas davantage. Ils travaillaient tout autant. Et un certain nombre d'entre eux s'est retrouvé sans rien. Quant aux possibilités de reclassement, elles peuvent signifier du travail ailleurs, mais un temps seulement. Elles n'existent que dans les grandes entreprises.

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La 'jeunesse' préférerait des possibilités d'avenir ! Certains sont peut-être trop douillets. Mais combien d'autres finissent par se décourager, à la fin du énième petit contrat, du énième petit job qui ne leur a permis aucune indépendance ?
Je pense à des jeunes gens ou des jeunes filles que je connais. Compétents ? Oui. Ils ne sont pas à la rue parce que leurs parents peuvent les héberger entre deux jobs précaires. Pendant aussi. On ne loue pas si facilement à ceux qui ont de petits revenus. Il y a une trentaine d'années ils n'auraient pas connu durablement ces difficultés. Sans être différents pour autant.
Une société ultra-matérialiste, des pauvres de plus en plus nombreux. Et gare à eux s'ils déplaisent.
Je ne crois pas qu'ils soient les ennemis de ceux qui travaillent, dans des conditions de plus en plus difficiles pour certains.

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