Bravo la justice francaise.

Cosmos,

On ne peut pas te reprocher de n'avoir pas la répartie facile...
Mais tes arguments ne peuvent que tourner en dérision ce que j'avance, sans pouvoir témoigner de ton propre engagement à t'occuper d'une personne lourdement handiquée pour que nous respections ton postulat.

Bon jacuqueline, tu sais très bien que selon l´éthique juive on ne peut accepter plus longtemps ton argumentation. Nous avons de toutes autres valeurs.
Argumenter plus longtemps sur cette question comme tu le fais, c´est comme si tu nous tendais une assiette pleine de viande de porc sous le nez. Tu peux imaginer donc le dégoût que ca nous inspire.
Tu comptes donc jouer ce jeux encore longtemps?

Cosmos,

Alors, il faut éviter de mettre ce sujet sur le tapis, si tu ne veux recevoir que des applaudissemnts, ou alors, il faut m'interdire de m'exprimer.
Tu sais pourtant bien que toutes les religions te donnent raison d'avance.
On ne peut tout de même pas faire une dictature pour les non pratiquants d'une loi religieuse. Ce n'est certainement pas Guiti qui me contredira.

Chevat ou Janine, reprenez le flambeau svp, moi j´abandonne.

...

Jusqu´à présent il n´y a que les nazis qui ont fait celà.

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Monsieur le président, messieurs de la cour, messieurs les jurés,
J'ai tenu à assumer tout seul ma propre défense, parce que aucun professionnel des prétoires, si éminents que soient ses talents, ne pourrait mieux que moi retranscrire, la cruauté de l'épreuve que je traverse.
Le grand mot d'euthanasie, permettez moi de le récuser!

Ce que j'ai commis, c'est un acte d'amour. Ce qui a motivé mon acte, c'est avant tout la compassion pour une femme que j'aimais, compagne de toute une vie, et que je voyais, jour aprés jour, dépérir, souffrir, sangloter éperdûment, au cours de longues nuits sans sommeil ni repos.

Il a fallu prendre cette décision, et elle fut difficile à prendre, plus encore à réaliser. Désormais, j'ai l'âme en paix, elle a trouvé le repos. Je lui ai donné la tranquilité éternelle.

Je sais que cet acte enfreint un tabou, et je ne connais que trop les regrettables excés de l'incompréhension de ma famille, et du voisinage. J'ai eu à en souffrir, et je l'assume, tout comme l'assume ma vaillante secrétaire, mademoiselle Brigitte Monroe, qui a subi une infecte campagne de calomnies.

Vous ne briserez pas le coeur de cette jeune, charmante, auxiliaire dévouée. eLLe n'a que trop souffert de mon incarcération préventive. En prononçant mon acquittement, monsieur le président, vous rendrez à cette jeune fille un patron, et une raison de vivre.

Jean Edouard Landru

jacqueline a écrit:

Bernadette,

Il est vrai que la religion fait moins de détails lorsque des enfants valides
sautent sur des mines antipersonnelles pour rester extropiés à vie.
Il n'est pas interdit à un fabriquant de mines, de partager votre éthique
concernant le " respect de la vie ".

Il ne s´agit pas des religions mais de dérives de certaines religions.

Ma Chevat,

Tu n'as pas plus à te sentir concernée que moi, car si la vie nous appartient encore en nous arrangeant de notre mieux avec elle, c'est parce que nous
n'avons pas à nous comparer à d'autres.

On croit que nous n'avons plus aucune utilité sur terre, mais c'est faux, car un corps malade peut toujours avoir un coeur capable d'aimer.

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Chevat, au moins c'est de l'humour tranchant, quand celui du Landru que je connais est " cuisant "....

Aujourd'hui, le sommum du dérèglement des neurones féminins, c'est de conserver le nouveau né dans le congélateur... pour ne pas pouvoir s'en séparer... Vous voyez jusqu'où peut aller l'amour maternel !

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...

Vous êtes en grande forme, mesdames!

Pas mal ton cochon rigolard...et " mordant de rire " avec sa belle denture.

Mais vous avez raison Bernadette puisqu'il faut de tout pour faire un monde.
Maintenant, il y a suffisamment de paroles qui tuent pour se sentir heureux d'y échapper en se gardant bien de s'y exposer...

COSMOS a écrit:

Citation :

Que fais-tu pour soulager la souffrance d'autrui ?
Il serait bon que tu ailles de temps en temps remplacer des parents qui se trouvent avec des enfants handicapés très, très lourdement...

ah ben d´accord. Maintenant si ce n´est plus la souffrance ou le bien être du malade qui compte mais la sdouffrance de l´entourage.... On passe á quelle étape ensuite? La souffrance d´un voisin de devoir voir un handicapé en chaise roulante ou un trop gros ou un trop maigre à coté de chez lui?

sa fille ne souffrait pas ; les handicapés que j'ai connu ne souffraient pas, les parents d'une des handicapées non plus ils l'ont abandonnée à la naissance. Une seule souffrait parce que son handicape se lisait sur le visage, mais c'était un handicape léger.
Il faut une sacré dose d'amour et d'optimisme pour s'imaginer être capable de se charger d'handicapés ; l'abandon pur et simple c'est mieux, et cela évite de craquer ; et on a le droit au respect de l'assistance.

ce qui est dramatique c'est quand les parents deviennent trop agés pour s'occuper de leurs enfants gravement handicapés. Il n'y a personne pour le faire a leur place d'autant plus que les institutions sont defaillantes.

C'était le theme d'un épisode de bones vendredi dernier. Une mere atteinte du sida tue sa fille gravement handicapés car elle savait que personne ne s'occuperait d'elle quand elle serait morte. Au final il s'avere que la mere a tué sa fille juste avant d'avoir un nouveau traitement du sida qui a prolongé sa vie de plusieurs années.

Avant de jeter la pierre a ces parents qui craquent on ferait bien de se poser la question de ce que la société fait pour alléger leur charge.

Donc pour une fois (lol) je suis d'accord avec jacqueline et guilt.

une fois n'est pas coutume.
Pour avoir connu des parents d'enfants handicapés, je peux dire que c'est difficile à vivre et que la France n'aide pas beaucoup.

Les parents eux-mêmes, il faut voir s'ils sont entourés d'amis fidèles, car il arrive souvent qu'ils se retrouvent seuls quand l'enfant est handicapé mentalement.

Par contre, il y a des cas qui font l'admiration de l'entourage, car la bonne humeur, la convivialité est préservée pour mettre tout le monde à l'aise.
Forcément, ce ne sont pas ces exemples là, qui méritent la commisération.