PARANOIA terme à proscrire

Quand traiter quelqu'un de complètement parano, devient une insulte Je voudrais revenir sur le côté péjoratif de l'interpellation.

Il faut savoir que la " paranoïa " est le trouble émotionnel le plus partagé parmi les individus qui ont eu à souffrir tès jeunes de discrimination


Il suffit de lire " l' homme parano " de Claude Olivenstein pour s'en convaincre

même les paranos ont des ennemis.

super-dingue, c'est plus sympa comme terme?

Mais Guiti,

Je dis même que nous le sommes tous sur ce forum, obligatoirement.

jacqueline a écrit:

Mais Guiti,

Je dis même que nous le sommes tous sur ce forum, obligatoirement.

on peut me traiter de parano, je n'en ai rien à fiche. Les juifs le sont tous.

Guiti,

Tu parles pour toi, mais tu as des sujets sensibles qui vont jusqu'à se sentir blessés par une telle accusation... On ne peut pas tout ramener à soi sans penser aux autres qui à cause d'un état dépressif permanent, vont perdre toute force pour réagir comme toi. Des gens qui restent brisés par un traumatismes font justement partie de ces sujets sensibles.

Ce n'est pas pour rien que j'ai voulu parler de ce sujet en indiquant ce livre si bien fait de Claude Olievenstein : l'Homme parano ".

Claude Olievenstein, est un homme que j'ai beaucoup estimé par son implication éclairée chez les jeunes se démolissant par la drogue au centre Marmottan. La dépendance aux produits quels qu'ils soient relève souvent d'un même fil conducteur.

guitl a écrit:

jacqueline a écrit:

Mais Guiti,

Je dis même que nous le sommes tous sur ce forum, obligatoirement.

on peut me traiter de parano, je n'en ai rien à fiche. Les juifs le sont tous.

Arrête ta parano !

Jacquot, c'est justement pour condamner cette absurdité dans laquelle tu t'engouffres que j'ai voulu tirer sur la sonnette d'alarme.

L'antisémitisme est une crainte perpétuelle, eh bien traiter quelqu'un de Paranoïaque c'est exactement la même chose. Car ça démolit psychiquement la personne qui souffre d'en être atteinte.

Du reste l'antisémitisme entraîne forcément à la paranoïa.

Si tu venais te plaindre à moi d'une prise à partie antisémite et que je te rétorque alors que tu es complètment parano. Est-ce que cela te ferait du bien ?

jacqueline a écrit:

Jacquot, c'est justement pour condamner cette absurdité dans laquelle tu t'engouffres que j'ai voulu tirer sur la sonnette d'alarme.

L'antisémitisme est une crainte perpétuelle, eh bien traiter quelqu'un de Paranoïaque c'est exactement la même chose. Car ça démolit psychiquement la personne qui souffre d'en être atteinte.

Du reste l'antisémitisme entraîne forcément à la paranoïa.

Si tu venais te plaindre à moi d'une prise à partie antisémite et que je te rétorque alors que tu es complètment parano. Est-ce que cela te ferait du bien ?

C'est pas un peu ce que tu vient de faire?

jacqueline a écrit:

Car ça démolit psychiquement la personne qui souffre d'en être atteinte.

c'est le propre de cette maladie !
Il ne faut pas être paranoïaque avec le mot parano voyons. Il y a risque de devenir muet si on exclu de notre vocabulaire tout substantif risquant de froisser quelqu'un. Car selon l'humeur ou les préoccupations personnelles non visible, tout est tabou. Faudra-t-il feindre l'ascétisme devant un obèse, la sottise devant un crétin pour les rassurer ? Et si je traite ce dernier de crétin anémié (effet garanti) insulte-je plus sa petite santé que son ciboulot ?

Ne soyons pas bégueules, par pitié !

A propos, mon smiley qui rit vient de chez paranoland.com.

Bonne journée à tous. Et rassurez-vous, il y a certainement des gens qui vous détestent. Vous n'avez pas la berlue.

...

Guitl si j'ai bien compris tu n'es pas un sujet sensible !

jacqueline a écrit:

Du reste l'antisémitisme entraîne forcément à la paranoïa

Ah oui ? D'où sort ce grand avis autorisé ?

rectifié le 'quote', il manquait un signe pour qu'il s'affiche correctement

bernadette a écrit:

Guitl si j'ai bien compris tu n'es pas un sujet sensible !

pas à ce niveau, non, et je ne suis pas parano de toute manière.
Mon seul gros problème, j'ai peur de prendre l'ascenseur, une peur panique d'être enfermée - j'y vais avec mon portable allumé, souvent avec un journal afin d'avoir la patience d'y attendre le dépanneur ; je suis certaine que lorsque je prétends avoir la flemme de descendre me promener, c'est une peur de l'ascenseur. J'habite au 11èm étage.

On a tous nos trucs.
Oh, est-ce que le vocable 'truc' est correct ? Je le regarde. Bon c'est un anagramme de turc. Et alors, je n'ai pas écrit 'on a tous nos têtes de turc'. Ouf !

...

Bernadette,

Ce que vous vous permettez de dénoncer, je ne le conteste pas.
Si je parle ainsi c'est en raison de ma formation en psychologie traitant du " post traumatisme ". Et que je sais fort bien que la paranoïa s'engouffre dans bien des troubles du comportements et en premier dans la dépression.
C'est trop douloureux pour que vous vous en amusiez ainsi que Jacquot.

Je pense que le livre de Claude Olievenstein n'a rien d'un polard ou d'un roman d'aventures.

Je ris quand une chose est drôle. L'idée de censurer le vocabulaire en fonction des névroses, psychoses ou susceptiblités de chacun est divertissante. Qu'y puis-je ?

On ne va tout de même se mettre à vivre dans des cocons ou sous des cloches à salade ! Avec des petits trucs dans les oreilles au cas où quelqu'un parlerait.
A ce rythme nous allons tous périr d'ennui !

...

Alors je ne vois pas pourquoi vous vous laissez révolter par des propos antisémites. Les gens ne vont tout de même pas s'empêcher de dire ce qu'ils pensent, quitte à faire du mal...

En tout cas, je n'aime absolument pas votre humour sur ce douloureux sujet. SURTOUT SUR CE FORUM.

Pour une fois c'est votre raillerie qui frise l'indécence envers tous ceux et celles qui portent en eux des traces de peurs viscérales que vous êtes bien loin d'imaginer pour ne pas y être passée au gré d'un héritage trop lourd à assumer.

Maintenant, si j'ai voulu attirer l'attention sur le danger que peut représenter ce mot qui devient monnaie courante pour insulter... ou railler c'est que sur ce forum même je fus prise à partie de cette façon. en pensant que l'hôpital se moquait de la charité.

T'énerve pas Jacqueline, personne ne se moque, un peu d'humour sur un sujet pénible ça aide quand même !
Et merci d'avoir ouvert ce post qui pousse à réfléchir sérieusement à la question.

Merci Jacquot,

C'est par compassion pour tous ceux qui d'une manière ou d'une autre, étaient des " écorchés vifs " comme moi... que depuis longtemps je me suis interessée au probleme du " réflexe conditionné " et tout ce qui touche à la difficulté d'être pour multiples raisons qui parfois viennent de la petite enfance. Mon expérience du sujet venant de mon passage à l'OSE après guerre.

Maintenant, si la paranoïa laisse des traces indélébiles, celles-ci n'auront pas le même impact dans les " réflexes conditionnés ".

Pour la plupart, c'est la propension à se cacher, à réagir par " dépression"

Ou à l'inverse par " surpression ". Le cas le plus nocif, est celui qui conduit à la perverité notoire qui est de vouloir avoir raison sur tout le monde pour prendre le pouvoir. Le pire cas que nous connaissons est celui d'Hitler qui masque son sentiment dimpuissance et d'infériorité par tout ce qu'il y a de plus abject. Dictature et mégalomanie outrancière.

Une amicale des paranoïaques ? Une autre des agoraphobes que la Place de la Concorde insupporte, sans parler du parc Montsouris ? Sus aux architectes et aux paysagistes. Censurons le mot blonde, il peut être utilisé de façon négative.
Voiler les vitrines des pâtisseries, cauchemar des boulimiques ? Habiller toutes les statues qui offensent les prudes ?

Ces fantaisies n'ont aucun lien avec l'antisémitisme. Ni aucune discrimination s'inscrivant cruellement dans l'Histoire. En France elles sont considérées comme des délits et ne relèvent pas du dictionnaire mais de la loi.

Le mot parano est passé dans le langage courant, son sens s'est atténué. Laissons le mot paranoïaque aux psychiatres et aux analystes. Ils savent de quoi ils parlent.
L'époque est déjà assez bégueule. Les aveugles ont disparus du langage courant. Eux qui étaient comme l'amour. Les voicis neutralisés et non-voyants. Les femmes de ménage, sexuées et si utiles se sont transformées en 'employées de maison' ou 'techniciennes de surface'. L'abstraction ne modifie pas les réalités, mais tente de les rendre impersonnelles.


...

Bernadette,

Je respecte votre point de vue, en vous demandant de respecter le mien, un point c'est tout.

Que vous me trouviez inapte à en parler, cela vous concerne mais je vous en conjure, ne me dites pas ce que je dois faire, sinon je vais vraiment vous prendre pour un de ces spécimens qui se défend de l'être...

Le macanisme de la paranoïa c'est l'autodéfense pour refouler le sentiment d'infériorité ou de culpabilité en parvenant à inférioriser et à culpabiliser les autres à son tour ( d'où justement la réaction des tortionnaires à l'endroit de ceux qui leur sont supérieurs )

Le principe est simple : le persécuté devient le persécuteur ne serait-ce qu'en rejetant sa propre faute sur le dos de l'autre. ( sadomasochisme )

Que cela vous dérange ou pas, si je parle ainsin c'est en toute connaissance de cause. Je ne me permettrais pas de critiquer vos connaissances en botanique car je me dois de respecter ce qui est pleinement de votre domaine.

Je n'ai jamais prétendu être botaniste et me garderais bien de donner ma version de notions complexes. Et je n'ai pas de version personnelle, naturellement. Je sais les limites de mon très petit savoir.
La psychiatrie n'est pas du domaine du tout un chacun, et demande de longues études, qui sont contrôlées.
Pour en revenir -et en finir- au 'terme à proscrire', c'est une absurdité.

...

l'absurdité je vous la retourne Bernadette.

Et je pense que ceux qui ont souffert dans leur âme d'antisémitisme ou d'un rejet, ne peuvent absolument pas se sentir protégés à l'intérieur d'eux par des lois. Je ne suis pas psychiatre certes mais j'ai néanmoins travaillé sur le terrain et non pas avec des livres de vulgarisation, mais avec des pédo psychiatres.

Les paquets d'Omo et les diplômes trouvés dedans, je vous les laisse.