Tu feras noël et pas Hanouka !
28 avril 2008
On ne cesse de le répéter, mais la justice israélienne a des réactions des plus préjudiciables à la survie du Peuple Juif.
Dernier exemple en date, dont se félicite vivement l’auteur de l’article, belge et non juif, comme le père de l’enfant en question…
LA COUR SUPRÊME d’Israël donne raison à un papa bruxellois. Son fils, enlevé en 2005 par la maman, doit revenir en Belgique. Au terme d’une longue et pénible procédure, la Cour suprême d’Israël vient d’ordonner que S., un enfant de 8 ans caché par sa mère franco-israélienne dans une communauté ultraorthodoxe proche de la bande de Gaza, soit ramené en Belgique et rendu à son père. « C’est la fin d’une terrible épreuve, se réjouit Vincent. Mon fils devrait revenir au début du mois de juin avec sa mère. »
Les premières lignes de ce dossier de rapt parental sont écrites en décembre 2005 lorsque la mère de S. s’enfuit avec le garçon vers une destination inconnue. La Cour d’appel de Bruxelles venait d’accorder la garde principale de l’enfant à son père. Jugement qui sera bientôt confirmé par les juridictions françaises. La maman était, dans un premier temps, retournée vivre en France.
« Elle m’a littéralement éjecté de sa vie et de celle de notre enfant, soupire Vincent. Lorsque la justice m’a donné gain de cause, elle a disparu. Je ne savais pas où elle était : dans une autre ville française ? Aux Etats-Unis ? En Israël ? J’ai alerté les autorités mais ce fut très, très lent. Il a fallu plusieurs semaines pour qu’elles réagissent. Heureusement, cela s’est amélioré par la suite et j’ai eu la chance d’être épaulé par des gens solides et compétents, que ce soient parmi les services judiciaires ou les associations de victimes de rapts parentaux. »
C’est finalement en Israël, dans une communauté religieuse, que S. et sa mère seront localisés au cours de l’été 2006. Une nouvelle action est donc introduite au mois de juillet.
« Il y avait urgence car mon fils avait changé de nom et suivait des cours de religion toute la journée. » Il faudra attendre six mois encore pour que Vincent puisse échanger quelques mots avec son fils par téléphone. Et quelques semaines de plus pour qu’il puisse lui parler à l’occasion d’une première comparution devant les tribunaux israéliens. Il y a quelques jours, de première instance en cour d’appel, d’auditions de témoins en expertises psychologiques, c’est donc la Cour suprême israélienne qui, bien que l’enfant soit de confession juive, a soldé le dossier en exigeant qu’il soit rendu à son père. Tout en relevant qu’un retour de l’enfant en Belgique marquerait un changement de vie radical et pourrait se révéler préjudiciable, les trois juges ont admis qu’une autorisation de demeurer en Israël signifierait, pour ce garçon de 8 ans, la perte définitive de toute relation avec son père.
La maman, que Le Soir n’a pu joindre, a confié au Jérusalem Post qu’elle était « choquée » par ce jugement, pourtant conforme à la Convention de La Haye de 1980, et qu’elle n’excluait pas de nouveaux recours devant la Cour européenne ou les Nations unies.
« Ma volonté est de retrouver S. et de lui rendre une vie équilibrée, qu’il puisse s’épanouir, termine Vincent. Elle n’est pas de sanctionner sa mère mais, au contraire, de faire en sorte que l’enfant puisse bénéficier de ses deux parents. »
En effet, quoi de plus épanouissant pour un enfant juif que de vivre à Bruxelles comme un non juif. On se croirait en Russie il y a 40 ou 80 ans. Le problème est à la base aussi chez la mère, évidemment, à faire des gosses à droite à gauche, le résultat est souvent dramatique, surtout pour l’enfant.
Ce n’est pas une critique des juifs ou des non juifs, loin de la, seulement de l’imbécillité de deux personnes qui ont pensé à elles, à un moment donné, plutôt qu’à la réalité…
(PS : il n’y a pas de communauté « ultraorthodoxe » à cote de la bande de Gaza, mais ça aide à la propagande !)
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