Le gisement gazier Pars Sud se porte mal : le 12 janvier 2006, la banque Société Générale qui avait pris en charge le financement d’une méga partie du ce projet gazier, et qui tardait de finaliser l’accord, a annulé son engagement. La Société Générale devait financer les phases 17 et 18 des champs gaziers de Pars sud.
Un accord de principe avait été conclu entre la Société Générale et Hashemi Samareh, l’envoyé spécial d’Ahmadinejad à Paris. Les rumeurs avaient alors évoqué le montant de 7 milliards de dollars d’investissement de la banque française en Iran.
A la même époque, en septembre 2006, Stuart Levey, le sous secrétaire d’état américain du Trésor en charge du terrorisme et de la délinquance financière, avait demandé aux banques Françaises de cesser leurs transactions en dollars avec l’Iran en raison de l’aide apportée par ce régime à des formations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, mais les banques françaises avaient alors rejeté cette demande.
La Société Générale est à présent la seconde banque française (après le Crédit Lyonnais) à rejoindre les banques internationales qui ont commencé l’embargo bancaire de l’Iran.
Bizarement, cette nouvelle précède l’article du Monde sur les efforts de Chirac pour rompre l’isolement croissant de Téhéran. Cet article porte un coup préjudiciable à ces efforts. Serait-ce une manœuvre de l’Elysée ou du Quai d’Orsay pour saborder une action hasardeuse qui a déplu aux amis arabes de la France ? Il est permis de se poser cette question à quelques jours de la Conférence de Paris.
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