Les Africains sont en fait demandeurs d'argent, et Israel n'est pas capable de leur en fournir, aussi les technologies israeliennes ne resoudreront rien en Afrique occidentale.
Cette region se suffisait en production de cereales pour sa nourriture de base. Le FMI et la Banque Mondiale, sollicites par les potentats locaux, accepterent de debloquer des fond a la condition de proceder a des reformes agricoles: il s'agissait d'abandonner la production de cereales, de fruits et de legumes au profit de la culture du coton et des arachides, deux produits faisant trop fluctuer la bourse des commodites de Chicago.
C'est ce qui fut fait en fin de compte. Cela permettait aussi aux gros producteurs cerealiers dans le monde (USA, Canada, France, Australie) d'ecouler leurs surplus, de subventionner ainsi leurs agriculteurs, de stabiliser au plus bas le prix de certaines matieres premieres et de rendre les populations africaines encore plus dependantes.
Aujourd'hui, les cereales sont transformees en ethanol et servent de carburant aux automobiles, et l'Afrique peut mourir de faim ou chercher des solutions "miracles" dans les technologies israeliennes.