Huit garçons en prière

Ils étaient huit garçons
par Shraga Blum
vendredi 7 mars 2008 - 10:23



Il est difficile d'écrire lorsque tant de pensées assaillent l'esprit. De la tristesse à la colère, de l'effroi au découragement ou à la révolte. Et de quoi parler? Des malheureuses victimes fauchées dans leur jeunesse? Des manifestations de joie dans les rues de Gaza ou de Beyrouth? De l'immonde manière de relater les faits dans les médias internationaux? De l'échec de la politique d'Israël depuis des décennies? Des négociations qui vont continuer malgré le sang juif qui coule?Chacun des sujets mériterait des pages entières.

En demandant pardon d'avance au sept autres familles meurtries, nous voulons diriger le projecteur vers la famille Moses d'Efrat, qui vient de perdre un fils. Pour mettre aussi encore un peu plus en évidence la grandeur d'âme du Juif authentique face à la créature inhumaine qui se trouve en face.

"Dieu a cueilli la plus belle fleur du jardin", murmure la maman d'Avraham David Moses z.l.. dont le dernier acte dans sa vie aura été de parcourir une page de Talmud. "Nous le remercions de nous avoir donné 16 ans de bonheur, et de nous avoir permis de l'élever. 16 ans de pureté et de bonté". Naftali et Rivka Moses ont 6 enfants: Elisha Dan, 11 ans, Ora Dina, 6 ans, Ayelet et Noam, 4 ans, Haï, 2 ans. Difficile de ne plus compter Avraham David z.l. parmi eux.

David Moria, le beau-père du garçon, a du mal a s'exprimer: "Chaque jeudi j'allais le rejoindre à la Yeshiva pour étudier avec lui. Cette semaine, je n'ai pas pu venir, je lui ai envoyé un SMS pour lui dire que nous complèterions l'étude à la maison". "C'était un être extraordinaire. Toujours soucieux d'être parfait avec D-ieu et avec les Hommes. Il avait un sens aigu de la droiture"

"Quand nous avons appris l'attentat, nous avons tenté de l'appeler, mais comme il éteignait toujours son portable pour ne pas être dérangé pendant son étude, nous ne nous sommes pas inquiétés. Nous avons ensuite essayé d'appeler son compagnon d'étude, en vain. Puis, ce furent les appels téléphoniques dans les différents hôpitaux, et enfin, la nouvelle que nous refusions d'envisager: un peu plus tard, nous avons appris que les deux amis avaient été tués ensemble"

Les images d'étagères de livres surplombant un sol maculé de sang résument à elles seules le symbole de ces événements. Ces livres, ce lieu qui représentent l'éternité du peuple juif, qui sont la source de laquelle il puise ses forces, sont devenues la cible des descendants d'Amalek, de ceux qui veulent nous annihiler, un soir de Roch Hodech Adar.

Quand nos dirigeants et toutes les "belles âmes" comprenderont-ils que ce qui se passe au sud et au nord du pays du pays, dans une Yeshiva de Jérusalem où Rehov Salah A-Din, à Oum El Fahm ou depuis la tribune de Knesset, n'est aucunement lié au minuscule lopin de Judée-Samarie?
Mais les immondes monstres assoiffés de sang juif n'ont pas lu la Meguila, dans laquelle il est écrit qu'à la fin "les intentions des ennemis des Juifs se sont retournées contre eux".

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Tiens, on parle des belles âmes, ici. C'est la gloire, georges et jacqueline, vous devenez célèbres!