Ce sujet a plusieurs fois été abordé sur le forum. Voici une conférence, qui a eu lieu en 2006, retransmise sur Akadem.
Zog nit keinmol
Zog nit keyn mol az du geyst dem letsten veg,
Khotsh himlen blayene farsthtelen bloye teg.
Kumen vet nokh undzer oysgebenkte sha'ah,
S'vet a poyk ton undzer trot mir zaynen do!
Fun grinem palmenland biz vaysen land fun shney,
Mir kumen on mit undzer payn, mit undzer vey.
Un vu gefalen s'iz a shpritz fun undzer blut,
Shprotzen vet dort undzer gevurah, undzer mut.
S'vet di morgenzum bagilden undz dem haynt,
Un der nekhten vet farshvinden miten faynd.
Nor oyb farzamen vet di zun in dem kayor,
Vi a parol zol geyn dos lid fun dor tsu dor.
Dos lid geshriben iz mit blut un nit mit blay,
S'iz nit keyn lidel fun a foygel oyf der fray,
Dos hot a folk tsvishen falendike vent,
Dos lid gezungen mit naganes in di hent!
Le texte original de Hirsch Glick
En français, la traduction de Henry Bulawko :
Ne dis pas que je suis ton dernier chemin
Et ne perds jamais confiance en ton destin
L'heure dont nous avons tant rêvé viendra
Nos pas résonneront bien fort : nous sommes là.
Des palmeraies jusqu’aux lointains pays glacés
Nous sommes là forts de nos peines amassées
Là où coule à flot tant de sang innocent
Notre courage s’affirmera plus ardent.
Car demain le soleil luira pour aujourd’hui
Avec le passé, notre ennemi s’enfuit
Et si tarde le soleil à l’horizon
Ce chant portera notre parole aux nations.
Ce chant écrit avec le sang des cœurs blessés
N’était pas l’hymne d’un oiseau en liberté
Mais c’est un peuple uni dans son dernier combat
Qui défiant l’ennemi, lança : Nous sommes là.
Donc ne dis pas que tu suis ton dernier chemin
Et ne perds jamais confiance en ton destin
L’heure dont nous avons tant rêvée viendra
Nos pas résonneront bien fort : nous sommes là.
Quelques mesures chantées par Chava Alberstein ici
...